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Les croyances insolites qui traversent les frontières

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Des chats noirs aux fenêtres anti-sorcières, découvrez comment les superstitions façonnent les cultures à travers le monde.

En France comme ailleurs, certaines traditions perdurent malgré la modernité. Éviter un félin noir, contourner une échelle ou craindre le chiffre 13 relève souvent d’un héritage culturel bien ancré. Ces rituels, parfois surprenants, révèlent la diversité des peurs et des espoirs humains.

Outre-Rhin, un simple toast peut virer au cauchemar. Les Allemands considèrent que trinquer avec de l’eau équivaut à souhaiter le trépas de son voisin de table. Cette étrange conviction puiserait ses racines dans la Grèce antique, où les défunts buvaient l’eau du Léthé pour effacer leurs souvenirs. Un symbolisme funèbre qui a traversé les siècles.

Direction la péninsule ibérique, où les amoureux évitent soigneusement les unions un mardi. Les Espagnols attribuent à ce jour une malédiction venue de Rome : Mars, divinité guerrière, exigeait un sacrifice en contrepartie de sa protection. Une logique implacable qui pousse encore certains à reporter signatures et projets ce jour-là.

En Extrême-Orient, le chiffre 4 provoque des sueurs froides. Son homophonie avec le terme « mort » en mandarin en fait un paria numérique. Ascenseurs, adresses et plaques d’immatriculation l’excluent systématiquement, témoignant d’une phobie collective baptisée tétraphobie.

L’Amérique recèle elle aussi ses curiosités. Dans le Vermont, des demeures historiques arborent des fenêtres inclinées à 45 degrés. Ces « witch windows », selon la légende, bloqueraient l’intrusion des sorcières volantes. Un détail architectural qui continue de nourrir l’imaginaire local.

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