Un moment historique pour l’Église catholique : le nouveau souverain pontife célèbre sa première messe au Vatican, marquant le début d’un règne scruté par le monde entier.
Le successeur de François a officié ce vendredi dans la chapelle Sixtine, entouré des cardinaux électeurs, lors d’une cérémonie retransmise en direct. Cette première homélie, prononcée d’une voix empreinte d’émotion, a permis au 267e pape de dévoiler les orientations spirituelles de son ministère. La veille, son apparition sur le balcon de la basilique Saint-Pierre avait provoqué une ovation parmi les milliers de fidèles massés sur la place.
Originaire de Chicago, ce religieux augustin de 69 ans, réputé pour ses compétences en administration ecclésiastique, hérite d’une Église confrontée à de multiples défis. Entre déclin des vocations en Europe, gestion des finances du Saint-Siège et lutte contre les abus sexuels, son agenda s’annonce chargé. Les observateurs s’interrogent déjà sur ses premières décisions : choix de résidence, nominations clés, ouverture aux réformes.
Les réactions internationales n’ont pas tardé à affluer. De Washington à Paris en passant par Kiev et Moscou, les chefs d’État ont salué cette élection inédite. Le président américain a qualifié cet événement de « moment historique pour la nation », tandis que plusieurs dirigeants européens ont exprimé l’espoir d’un pontificat tourné vers la paix mondiale.
Élu dès le deuxième jour de conclave avec une large majorité, Léon XIV incarne à la fois la continuité et le renouveau. Son expérience à la tête du dicastère pour les évêques, combinée à son passé missionnaire en Amérique latine, lui offre une connaissance intime des rouages vaticanes et des réalités pastorales sur les cinq continents. Les spécialistes voient dans ce choix un équilibre entre tradition et modernité, entre centralité romaine et attention aux Églises locales.
Vêtu des ornements rouges abandonnés par son prédécesseur, le nouveau pape a immédiatement marqué son style par des gestes de proximité. Son appel à « bâtir des ponts » et son hommage appuyé à François ont tracé les contours d’un gouvernement qui se veut à l’écoute, sans renoncer à l’autorité nécessaire pour guider une Église aux visages multiples. Les prochains jours, avec notamment sa rencontre avec la presse, permettront de mieux cerner les priorités de ce pontificat qui s’ouvre sous le signe de l’histoire.