Les conditions météorologiques difficiles et la végétation sèche alimentent les flammes dans le département.

Un incendie d’une grande ampleur s’est déclaré en tout début d’après-midi à proximité du marché Saint-Charles à Perpignan, plongeant la ville dans l’effroi. Les conditions météorologiques extrêmes des dernières heures, avec des rafales de vent dépassant les 80 km/h et une végétation particulièrement sèche, ont contribué à l’expansion rapide des flammes. Pas moins de 300 personnes ont été évacuées de la zone touchée.

Le feu de végétation s’est déclenché aujourd’hui, mardi 16 mai, en début d’après-midi à Perpignan, alors que le département était placé en « risque très sévère » d’incendies de forêt depuis la veille. Les flammes ont rapidement progressé en raison des vents violents qui soufflaient sur la région. L’incident s’est produit peu après 14 heures, le long des avenues de Barcelone et de Lisbonne, à proximité du marché de Saint-Charles, qui représente le principal pôle économique de la ville.

Les rafales de vent, atteignant des vitesses supérieures à 80 km/h, ont attisé les flammes, rendant le travail des pompiers particulièrement difficile. Au total, 70 pompiers ont été mobilisés sur place pour lutter contre l’incendie. Les secours ont prévu d’envoyer un hélicoptère bombardier d’eau en renfort, mais la présence de nombreux câbles électriques complique considérablement les opérations.

Vers 15h30, les pompiers ont réussi à maîtriser le feu, ne laissant que quelques fumeroles, d’après les informations fournies par le SDIS (Service d’incendie et de secours). Selon un premier bilan, les flammes auraient parcouru un peu plus d’un hectare de végétation.

L’origine exacte de l’incendie demeure inconnue à ce stade, mais les conditions météorologiques et la sécheresse qui règnent depuis hier rendent propices les départs de feu. Le département a été placé en état de « risque très sévère » concernant les incendies de forêt en raison de ces conditions météorologiques défavorables et de la sécheresse.

Les autorités locales restent vigilantes et appellent les habitants à la prudence, notamment en évitant toute action susceptible de déclencher de nouveaux incendies. Une enquête sera diligentée pour déterminer les causes de cet événement tragique, qui a mobilisé d’importants moyens de secours et suscité une vive émotion au sein de la population locale.

Le nombre de naissances chute de 7% en un an, atteignant son plus bas niveau depuis 1994, selon l’Insee.

Les statistiques révèlent une baisse historique du nombre de naissances en France, confirmant une tendance à la baisse qui perdure mois après mois. En mars, le pays a enregistré son plus bas niveau de naissances depuis 1994, en dehors des périodes de confinement, avec une baisse de 7% par rapport à l’année précédente, selon les derniers chiffres de l’Insee.

Au mois de mars 2023, une moyenne de 1 816 naissances ont été enregistrées chaque jour en France, soit 7% de moins qu’en mars 2022. Selon l’Insee, il s’agit du niveau le plus bas de naissances (hors Covid) depuis 1994, année où les données mensuelles sont devenues disponibles en France.

La baisse du taux de natalité est encore plus prononcée en Occitanie et en Île-de-France, qui sont les régions métropolitaines les plus touchées par cette tendance.

L’année 2022 avait déjà enregistré le taux de natalité le plus bas, avec 723 000 naissances en France (soit 19 000 de moins qu’en 2021), marquant le chiffre le plus bas sur une année depuis 1946. Selon les tendances observées en ce début d’année, ce record pourrait être battu.

Selon l’Insee, cette diminution de la natalité s’explique à la fois par la réduction du nombre de femmes en âge de procréer et par une baisse du taux de fécondité ces dernières années. En 2022, le taux de fécondité s’élevait à 1,80 enfant par femme. Ce taux a légèrement diminué chaque année entre 2015 et 2020, après avoir oscillé autour de 2 enfants par femme entre 2006 et 2014.

30 hectares dévastés par un incendie dans les Pyrénées-Orientales: les pompiers parviennent à maîtriser les flammes.

Ce lundi 8 mai, un incendie s’est déclaré à Argelès-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales, dévastant 30 hectares de vigne et de garrigue. Les 160 pompiers mobilisés dans la région des Albères ont réussi à maîtriser les flammes. Les premiers éléments d’enquête indiquent que l’incendie aurait été causé par le jet d’un mégot depuis un véhicule en circulation sur la départementale 914.

140 soldats du feu des Pyrénées-Orientales et 20 de l’Aude, équipés de plus de 30 véhicules anti-feu, ont été mobilisés sur place pour lutter contre les flammes qui menaçaient de se propager en raison du vent en soirée. En plus des pompiers au sol, deux Canadair et un Dash ont été engagés pour la lutte aérienne, depuis la base de Nîmes-Garons.

Les riverains ont été priés de rester chez eux et de ne pas encombrer les routes, tandis que la départementale d’accès à Argelès a été coupée dans les deux sens à la sortie N°13, vers le Racou. Le trafic TER et TGV de la ligne Cerbère/Perpignan a également été interrompu, avec des retards de 15 minutes à 1h40.

Les soldats du feu resteront sur place jusqu’à 23h, avant que la zone ne soit placée sous surveillance pendant plusieurs jours pour éviter tout nouveau départ de feu.