Nous rejoindre sur les réseaux

France

Le prince héritier saoudien et Macron veulent coopérer pour « atténuer les effets » de la guerre en Ukraine

Article

le

le-prince-heritier-saoudien-et-macron-veulent-cooperer-pour-« attenuer-les-effets »-de-la-guerre-en-ukraine

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président français Emmanuel Macron ont dit souhaiter « intensifier la coopération » pour « atténuer les effets en Europe, au Moyen-Orient et dans le monde » de la guerre en Ukraine, dans un contexte mondial d’envolée des prix de l’énergie.

Le prince héritier du royaume, premier exportateur de brut, a été reçu jeudi soir pour un « dîner de travail » à l’Elysée. 

Cette rencontre signe un peu plus la « réhabilitation » du dirigeant de facto du royaume, moins de deux semaines après la visite du président américain Joe Biden en Arabie saoudite.

Dans un message adressé à M. Macron, le prince héritier lui a exprimé sa « profonde gratitude » et ses « remerciements pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité » qui lui ont été réservés lors de cette visite officielle. 

A propos du contexte mondial d’envolée des prix de l’énergie et de la guerre en Ukraine, M. Macron a souligné lors de cet entretien « l’importance de poursuivre la coordination engagée avec l’Arabie saoudite dans la perspective de la diversification des approvisionnements énergétiques des Etats européens ».

Les discussions ont notamment porté sur les « aspects du partenariat stratégique et les moyens de le développer » et « l’importance de stabiliser les marchés mondiaux de l’énergie », a rapporté l’agence de presse saoudienne officielle.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février a provoqué un affolement des prix de l’énergie.

Depuis cette invasion, les pays occidentaux cherchent à convaincre l’Arabie saoudite d’ouvrir les vannes afin de soulager les marchés. 

La hausse des prix du pétrole alimente notamment l’inflation aux Etats-Unis, qui a atteint des sommets inégalés en 40 ans. 

La semaine dernière, M. Macron a reçu à Paris le nouveau président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane. Les deux pays ont signé un « accord de partenariat stratégique global sur la coopération énergétique ». 

« Business »

Un responsable américain a déclaré jeudi dans un entretien avec des journalistes basés dans la région que son pays pense « qu’il y a certainement une opportunité ici pour augmenter la production ». « Nous sommes optimistes quant à la possibilité d’annonces positives lors de la prochaine réunion de l’Opep », a-t-il ajouté. 

Mais Ryad résiste aux pressions de ses alliés, invoquant ses engagements vis-à-vis de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP+), l’alliance pétrolière qu’il codirige avec Moscou.

L’Arabie saoudite a clairement indiqué qu’elle ne prendrait aucune mesure en dehors du cartel OPEP+. Ainsi, toute augmentation de la production devrait passer par le groupe, à moins que l’accord n’expire et que Ryad soit libre de ses engagements. 

Il s’agissait de la première visite en France de Mohammed ben Salmane, dit MBS, depuis l’assassinat par des agents saoudiens du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

Critique du pouvoir saoudien, le journaliste avait été tué et démembré le 2 octobre 2018 dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul alors qu’il venait chercher des papiers nécessaires à son mariage.

L’Arabie saoudite est accusée de graves violations des droits de l’Homme. 

Cette visite a scandalisé les défenseurs des droits humains et la gauche en France, qui ont accusé Emmanuel Macron de sacrifier les droits de l’Homme au « pragmatisme » face à des prix de l’énergie qui explosent.

« Je veux bien que le business ait ses règles, mais quand on est la France, le pays de la déclaration des droits de l’Homme… (…) j’observe qu’il (Macron) serre la main longuement à un homme qui a les mains tachées de sang », a réagi vendredi le député Alexis Corbières (gauche radicale) sur les médias BFMTV et RMC.   

Dans le communiqué de deux pages de l’Elysée à l’issue de la rencontre, seul le dernier paragraphe mentionne le sujet des droits humains, de manière lapidaire: « Dans le cadre du dialogue de confiance entre la France et l’Arabie saoudite, le président de la République a abordé la question des droits de l’Homme en Arabie ».

« Il y a des pays qui ne portent pas toutes les mêmes valeurs démocratiques de la France. Mais je crois que ce qui serait une faute, ce serait de ne pas parler, de ne pas essayer de faire avancer les choses », a affirmé le ministre français de la Fonction publique Stanislas Guerini sur la radio Europe 1. 

« Il y a des sujets énergétiques », a-t-il relevé: « Il faut préparer la France à vivre dans une situation de pénurie, ce qui sera certainement le cas pour le gaz (…). Il faut trouver des alternatives ».

Économie

Sophie Binet devient la première femme élue à la tête de la CGT

Article

le

Sophie Binet devient la première femme élue à la tête de la CGT

Ce 53e congrès a déjoué tous les pronostics. Le poste pourtant promis à Marie Buisson ou Céline Verzeletti leur a finalement échappé.

Le 53e congrès de la CGT a connu un dénouement inattendu lorsque Sophie Binet, la responsable du syndicat des cadres (Ugict-CGT), a été élue secrétaire générale, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste en 128 ans d’histoire du syndicat. Cette élection a eu lieu après une longue nuit de discussion entre le Comité confédéral national (CCN) et le comité exécutif confédéral (CEC), qui propose les candidats.

Après que la première proposition pour élire Marie Buisson a été rejetée à deux voix près, les instances ont décidé de se tourner vers Sophie Binet malgré son statut de cadre peu compatible avec l’image de la CGT. Bien qu’elle ait su incarner un profil de rassemblement au sein du syndicat, il reste à voir comment elle réussira à s’imposer face aux puissantes fédérations.

La nouvelle numéro un est maintenant attendue sur la réforme des retraites, alors que l’intersyndicale doit être reçue en début de semaine par la première ministre et que tous les membres se demandent quelle sera la nouvelle position de la CGT sur le sujet.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

France

Covid-19 : les soignants non vaccinés vont être réintégrés

Article

le

Covid-19 : les soignants non vaccinés vont être réintégrés

Entre 2.000 et 4.000 soignants sont en ce moment suspendus car non-vaccinés contre le Covid-19, selon les estimations. La Haute autorité de santé (HAS) préconise de lever l’obligation vaccinale des soignants. Et le ministre de la Santé François Braun annonce qu’il « suivra l’avis » de la HAS.

Le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé qu’il suivra l’avis de la Haute autorité de santé (HAS), qui s’est prononcée en faveur de la réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid-19 et recommande de lever l’obligation vaccinale. Depuis 2021, tous les soignants et les personnes travaillant en milieu hospitalier doivent être vaccinés contre le virus pour pouvoir exercer leur profession. Cela a conduit entre 2 000 et 4 000 soignants à être suspendus car ils ont refusé de se faire vacciner.

M. Braun a promis de « concerter les fédérations hospitalières et les ordres des professions de santé pour définir les modalités de mise en œuvre » de cette décision, qui fera « rapidement » l’objet d’un décret.

Cette décision met fin à une mesure controversée qui avait été imposée en pleine crise sanitaire à 2,7 millions de personnes : les soignants, mais aussi le personnel des hôpitaux et des maisons de retraite, les ambulanciers, les aides à domicile et les pompiers.

La HAS a souligné « l’intérêt de cette vaccination » et a recommandé que « la vaccination contre la Covid-19 soit fortement recommandée, y compris les rappels à distance de la primovaccination ». En février dernier, la Haute autorité de santé avait ouvert la voie à la fin de la vaccination obligatoire anti-Covid chez les soignants. Plusieurs forces d’opposition – à gauche, la France insoumise (LFI), à l’extrême droite, le Rassemblement national (RN), avaient réclamé la réintégration des soignants non vaccinés.

Les indicateurs du Covid-19 sont en hausse depuis le début du mois de mars, mais cela n’a pas eu d’impact négatif sur les hospitalisations. La semaine dernière, les taux d’incidence et de positivité « continuaient à augmenter, tout en restant à des niveaux bas », selon le dernier bilan de Santé publique France.

« Il y a une reprise claire et nette depuis début mars », a déclaré à l’AFP l’épidémiologiste Mahmoud Zureik. « On recense entre 8 000 et 10 000 nouveaux cas par jour, mais compte tenu de la politique actuelle des tests, ces chiffres sont certainement largement sous-estimés », a-t-il ajouté.

Le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) a également été saisi sur l’obligation vaccinale des soignants et rendra son avis dans les jours qui viennent, en se fondant cette fois sur des critères sociaux et éthiques

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

France

Téléthon 2022 : un résultat exceptionnel avec 90,83 millions d’euros récoltés, le meilleur depuis 2016

Article

le

Téléthon 2022 : un résultat exceptionnel avec 90,83 millions d'euros récoltés, le meilleur depuis 2016

Après les promesses de dons, début décembre, 12 millions d’euros supplémentaires ont été collectés dans le cadre de cette 36e édition.

Un Téléthon à succès. La collecte finale de l’édition 2022 du Téléthon s’élève à 90,83 millions d’euros, soit 12 millions de plus que les promesses de dons effectuées lors de l’événement télévisuel organisé les 2 et 3 décembre, selon les chiffres publiés jeudi 30 mars par l’association AFM-Téléthon. Il s’agit du meilleur résultat depuis 2016. L’an passé, la 35e édition avait permis de récolter quelque 86 millions d’euros.

Après deux années marquées par la pandémie de Covid-19, cette manifestation a pu revenir à la rencontre des Français cette année, avec des animations organisées dans plus de 13 000 communes. « Nous avons retrouvé le Téléthon comme on l’aime, plein de joie, de fête et de solidarité », s’est félicitée dans un communiqué la présidente de l’AFM-Téléthon, Laurence Tiennot-Herment. Elle « remercie tous les donateurs, bénévoles, partenaires, artistes, animateurs et équipes de France Télévisions, et notre parrain, Kev Adams, pour cette édition exceptionnelle ».

Ce dernier n’est d’ailleurs pas prêt d’oublier ces 30 heures de direct. L’humoriste de 31 ans s’est dit « impressionné par l’énergie des familles qui se battent pour vivre chaque instant plus fort malgré la maladie ». « Vos dons changent la vie des familles », a-t-il insisté. Après les premières avancées, par exemple contre des déficits immunitaires, les travaux financés par le Téléthon ciblent des pathologies plus complexes, comme les maladies neuromusculaires.

Lire Plus

Les + Lus