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Le président Trump défend sa politique économique et durcit le ton sur l’immigration

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Dans une allocution télévisée, le chef de l’État américain a dressé un bilan volontariste de ses premiers mois, imputant les difficultés persistantes à l’héritage de son prédécesseur et à une pression migratoire qu’il qualifie d’invasion.

L’exécutif a choisi un créneau de grande écoute pour adresser un message direct à la nation. Le locataire de la Maison Blanche a ouvert son propos en évoquant la situation économique qu’il affirme avoir trouvée à son arrivée, la décrivant comme extrêmement dégradée. Il a ensuite présenté les actions engagées pour, selon ses termes, redresser la situation, tout en reconnaissant que le travail n’était pas achevé, notamment sur le front de l’inflation.

Parmi les mesures annoncées, une distribution de chèques symboliques, d’un montant de 1 776 dollars, est prévue pour les militaires en service. Le discours a été largement consacré à vanter des résultats économiques présentés comme historiques, avec des références à des investissements massifs et à la résolution de conflits internationaux. Ces affirmations, souvent contredites par les données disponibles ou par des impossibilités arithmétiques, ont servi de base à une critique acerbe de l’administration précédente.

Le président a également réaffirmé son attachement à des instruments économiques controversés, comme l’augmentation des barrières douanières, qu’il a décrites comme un outil privilégié de sa stratégie. Il a par ailleurs confirmé son intention de remettre en cause la loi sur l’assurance-maladie adoptée sous la présidence Obama, une perspective qui suscite des inquiétudes quant à une hausse des coûts pour les foyers.

La seconde partie de l’intervention a marqué un durcissement notable sur la question migratoire. Le chef de l’État a employé un vocabulaire martial pour dépeindre les flux de ces dernières années, les qualifiant d’invasion ayant pesé sur le marché du travail, le système de santé et les finances publiques. Il s’est félicité des politiques de renvois et de restrictions mises en œuvre pour instaurer ce qu’il a nommé un mouvement de « remigration ».

Ce discours optimiste contraste avec les indicateurs de l’opinion publique. Les enquêtes récentes montrent en effet une préoccupation croissante des citoyens face au coût de la vie, et une part majoritaire estime que la situation économique ne leur est pas favorable. Cette perception, à moins d’un an des élections de mi-mandat, préoccupe les stratèges du parti au pouvoir.

Face à ce décalage, des figures de l’administration appellent à la patience. Elles soulignent que les effets des investissements et des réorientations politiques prendront du temps à se matérialiser pleinement, invitant les Américains à regarder le chemin parcouru plutôt que les difficultés immédiates. Le vice-président a ainsi rappelé que reconstruire une économie était un travail de longue haleine, nécessitant de la persévérance.

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