Société
Le chef de l’État réfute toute volonté de contrôle étatique sur l’information
Face aux accusations de dérive autoritaire, Emmanuel Macron a tenu à clarifier ses propos sur la lutte contre la désinformation, assurant qu’aucun dispositif de labellisation gouvernementale n’était à l’étude.
L’exécutif a souhaité mettre un terme à une controverse née de déclarations présidentielles. Devant un parterre de lecteurs, le président de la République avait suggéré la possibilité d’une forme de certification pour distinguer les sources d’information fiables. Cette allusion, interprétée par certains comme l’ébauche d’un mécanisme de contrôle, a provoqué une levée de boucliers dans les rangs de l’opposition et sur une partie de la scène médiatique.
Des figures de la droite et de l’extrême droite ont dénoncé avec virulence ce qu’elles perçoivent comme une menace pour les libertés publiques. Elles y ont vu une inspiration tirée de régimes autoritaires, évoquant même l’image d’un ministère dédié à l’établissement des faits. La chaîne CNews a notamment servi de caisse de résonance à ces critiques, alimentant un débat sur les limites de l’intervention publique dans le domaine de l’information.
En réponse, l’Élysée a déploré que le sujet de la désinformation soit lui-même instrumentalisé par de fausses assertions. Le président s’est exprimé en Conseil des ministres pour démentir catégoriquement tout projet de label émanant de l’État ou de son gouvernement. La porte-parole du gouvernement a ensuite précisé que l’exécutif n’envisageait aucune mesure de ce type à l’encontre de la presse, rejetant fermement les analogies polémiques.
Cette séquence illustre la sensibilité du débat sur la régulation de l’espace informationnel. Alors que la propagation de contenus trompeurs constitue une préoccupation partagée, les modalités de la réponse publique continuent de diviser la classe politique, opposant les impératifs de protection démocratique aux principes intangibles de la liberté d’expression.
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