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Société

La proposition fiscale de Yaël Braun-Pivet déclenche une levée de boucliers

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L’initiative de la présidente de l’Assemblée nationale concernant la transmission patrimoniale suscite de vives réactions dans les rangs politiques et médiatiques.

Yaël Braun-Pivet a relancé le débat sur la fiscalité successorale en plaidant pour un renforcement de la taxation des héritages importants. Lors d’une intervention télévisée, l’élue a estimé que la circulation des richesses entre générations présentait des dysfonctionnements, pointant particulièrement les transmissions de capitaux accumulés sur plusieurs générations. Elle a précisé sa pensée sur les réseaux sociaux en distinguant les successions modestes des « super-héritages », qu’elle juge insuffisamment imposés.

Cette prise de position a provoqué des réactions immédiates dans l’opposition. Éric Ciotti a dénoncé une vision qu’il qualifie de méconnaissance de la réalité des patrimoines familiaux, affirmant que les héritages représentent le fruit d’un travail déjà taxé durant la vie active. Le député a fustigé ce qu’il nomme un « impôt sur la mort », appelant au rejet de cette proposition.

Sur le même registre, plusieurs personnalités politiques ont exprimé leur désapprobation. Gilbert Collard a opté pour la satire en ironisant sur cette initiative, tandis que Stéphanie Galzy y voit une pénalisation des familles qui épargnent pour transmettre un patrimoine à leurs descendants. La députée estime que cette mesure serait particulièrement malvenue dans un contexte économique difficile pour les ménages.

La polémique a dépassé le cercle politique pour gagner les médias. L’animateur Julien Courbet a apporté sa contribution au débat en évoquant sa situation personnelle, plaidant pour une fiscalité qui s’appliquerait aux revenus plutôt qu’aux transmissions familiales. Ces différentes prises de position illustrent la sensibilité du sujet successoral dans le débat public français, où la question de la justice fiscale continue d’animer les controverses.

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