Planète
La planète en surchauffe : les températures mondiales s’emballent vers un point de non-retour
Le réchauffement climatique franchit des paliers historiques, avec des moyennes mensuelles dépassant systématiquement 1,5°C depuis près de deux ans, suscitant l’inquiétude des experts.
Les données climatiques récentes confirment une tendance alarmante : avril 2025 se positionne comme le deuxième mois le plus chaud jamais enregistré, prolongeant une séquence inédite de records thermiques initiée en juillet 2023. Ces observations, issues de systèmes de mesure sophistiqués combinant satellites et stations météorologiques, révèlent une anomalie persistante. Presque chaque mois affiche désormais des températures excédant d’au moins 1,5°C celles de l’ère préindustrielle, un seuil symbolique pourtant censé être atteint bien plus tard selon les projections.
La communauté scientifique s’interroge sur cette accélération imprévue. Alors que le phénomène El Niño, connu pour amplifier temporairement la chaleur, devait laisser place à un refroidissement relatif sous l’effet de La Niña, celle-ci s’avère trop faible pour contrebalancer la tendance. Résultat : le mercure ne baisse pas, contrairement aux attentes. Les climatologues évoquent désormais un réchauffement moyen de 1,36°C en 2024, se rapprochant dangereusement de l’objectif critique de l’accord de Paris.
Les conséquences d’un dépassement durable de ce seuil sont désormais considérées comme inéluctables, probablement avant 2030. Chaque dixième de degré supplémentaire aggrave les phénomènes extrêmes – sécheresses, incendies, inondations – tout en réduisant la marge de manœuvre pour inverser la courbe. Si les énergies fossiles restent la cause principale, d’autres facteurs, comme la diminution de la pollution atmosphérique ou l’affaiblissement des puits de carbone naturels, complexifient l’équation.
Les archives climatiques, des carottes de glace aux sédiments marins, attestent d’une situation sans précédent depuis 120 000 ans. Face à cette urgence, les experts rappellent l’impératif de limiter au maximum la hausse future, car la différence entre +2°C et +4°C en 2100 déterminera l’ampleur des bouleversements à venir.
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