Politique
Politique : la limitation à deux quinquennats déplaît à Macron qui y voit une « funeste connerie »
Lors d’une rencontre avec les chefs de partis à Saint-Denis, le président Emmanuel Macron a exprimé des opinions contradictoires sur la limitation des mandats présidentiels. Alors qu’il avait précédemment évité le sujet, il a déclaré que la limitation des mandats avait été une « funeste connerie ». Cette déclaration a suscité des réactions diverses dans le paysage politique français.
Emmanuel Macron, qui avait jusqu’ici évité de discuter ouvertement de la limitation des mandats présidentiels à deux quinquennats consécutifs, a surpris lors d’une rencontre à Saint-Denis. Interpellé sur la possibilité d’un retour au septennat par Jordan Bardella, le chef de l’État a déclaré : « Ça a été une funeste connerie de limiter les mandats présidentiels », d’après des informations relayées par Jean-Luc Mélenchon.
La Constitution actuelle interdit au président d’exercer plus de deux mandats consécutifs, une règle mise en place par la révision constitutionnelle de 2008. Cette déclaration d’Emmanuel Macron intervient dans un contexte où une partie de la macronie s’inquiète d’une bataille de succession au sein du camp présidentiel en vue de l’élection présidentielle de 2027.
Richard Ferrand, ancien président de l’Assemblée nationale et proche d’Emmanuel Macron, avait exprimé des regrets quant à la limitation des mandats présidentiels dans une interview au Figaro en juin dernier. Cependant, il avait ensuite clarifié sa position en indiquant qu’il ne fallait pas modifier les règles en cours de mandat.
La déclaration d’Emmanuel Macron a suscité des réactions variées dans le paysage politique. Certains dans la majorité présidentielle tentent de minimiser la polémique en suggérant que le président aurait pu faire une plaisanterie sur le sujet. De l’autre côté, à La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a saisi l’occasion pour appeler à un « référendum révocatoire » afin de contraindre Macron à démissionner.
L’évocation de la limitation des mandats présidentiels par Emmanuel Macron soulève des questions sur l’éventualité d’un débat futur sur ce sujet au sein du gouvernement et de la classe politique française.
Politique
Emmanuel Macron : Les points forts de l’interview – Inflation, Écologie, Niger, Arménie
Le président a pris la parole en direct de l’Élysée lors des journaux de 20 heures de TF1 et France 2 ce dimanche soir, abordant un large éventail de sujets, notamment l’inflation, les tarifs des carburants, la question environnementale, et l’immigration.
Le président de la République Emmanuel Macron a pris la parole dimanche soir lors d’une interview conjointe avec Laurent Delahousse de France 2 et Anne-Claire Coudray de TF1. Au cours de cet entretien, il a abordé plusieurs sujets brûlants qui préoccupent les Français, notamment l’inflation, le pouvoir d’achat, l’écologie, l’immigration, et les développements diplomatiques récents. Voici les points essentiels à retenir de cette intervention présidentielle.
Carburants : le gouvernement demande aux distributeurs de vendre « à prix coûtant »
Emmanuel Macron a annoncé que le gouvernement demandera aux distributeurs de carburant de vendre l’essence « à prix coûtant ». Cette mesure vise à atténuer l’impact des prix élevés des carburants sur le pouvoir d’achat des ménages français. Une nouvelle aide allant jusqu’à 100 euros sera également mise en place pour les travailleurs modestes, en particulier ceux qui sont confrontés à des dépenses liées à la mobilité.
Inflation : Accord sur la modération des marges des industriels
Le président a annoncé un projet de loi visant à rouvrir les négociations commerciales avec les grands industriels afin d’obtenir un accord sur la modération de leurs marges. Cette mesure vise à lutter contre l’inflation qui préoccupe de nombreux Français.
Ecologie : 40 milliards d’euros pour la planification écologique en 2024
Emmanuel Macron a confirmé un investissement de 40 milliards d’euros en 2024 pour la planification écologique. Il a précisé que la France convertira ses dernières centrales à charbon en centrales à biomasse d’ici à 2027. De plus, le président a annoncé des plans pour la production de véhicules électriques et le développement de solutions de location abordables pour ces véhicules.
Immigration : Une position ferme, mais en faveur de la coopération
Le président Macron a abordé la question de l’immigration, affirmant que la France ne peut pas « accueillir toute la misère du monde ». Il a salué l’appel du pape à agir contre l’indifférence et a insisté sur la nécessité de coopérer avec les pays de départ des migrants pour résoudre la crise actuelle. En ce qui concerne le projet de loi sur l’immigration, le président a évité de se prononcer sur le volet « métiers en tension », laissant cette question au Parlement.
Niger : Cessation de la coopération militaire
Emmanuel Macron a annoncé que la France cesserait sa coopération militaire avec les autorités du Niger deux mois après le coup d’État dans le pays. Les soldats français rentreront d’ici la fin de l’année, mais la France continuera d’apporter son soutien aux États africains dans la lutte contre le terrorisme.
Arménie : Préoccupations pour l’intégrité territoriale
Le président a exprimé son inquiétude quant à une possible offensive militaire de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie, soulignant la menace qui pèse sur l’intégrité territoriale de ce pays. Il a appelé à la vigilance face aux manœuvres de la Russie et de la Turquie dans la région, après la victoire de l’Azerbaïdjan au Haut-Karabakh.
Emmanuel Macron a abordé un large éventail de sujets lors de cette interview télévisée, mettant en avant des mesures visant à améliorer le pouvoir d’achat, à lutter contre l’inflation, à promouvoir l’écologie, tout en adoptant une position ferme mais coopérative sur la question de l’immigration et en réagissant aux développements diplomatiques récents dans le monde. Les annonces du président susciteront certainement des débats et des discussions dans les semaines à venir.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Politique
Emmanuel Macron sera l’invité des journaux de 20 heures de TF1 et de France 2
Le président de la république répondra aux questions d’Anne-Claire Coudray et Laurent Delahousse.
Emmanuel Macron répondra demain dimanche aux questions d’Anne-Claire Coudray et de Laurent Delahousse, en direct depuis l’Elysée dans les JT de 20 heures de TF1 et France 2, a annoncé TF1 ce samedi.
« Le président de la République reviendra sur l’actualité de cette semaine et les échéances à venir », lit-on dans le communiqué envoyé par la première chaîne. Les deux journalistes intervieweront Emmanuel Macron « après une semaine historique où la France a reçu le roi du Royaume-Uni ainsi que le pape en pleine Coupe du monde de rugby », et « à la veille de la présentation de la planification écologique » avant la présentation du budget mercredi, a souligné l’Elysée.
Politique
Elections européennes : Jean-Luc Mélenchon dénonce une « guerre de clans » au sein du Parti socialiste
Le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a vivement critiqué la décision du Parti socialiste (PS) de présenter une liste autonome aux élections européennes de juin 2024. Dans un message sur le réseau social X (ex-Twitter), Mélenchon a qualifié le PS de « diviseur » et a accusé le parti de faire payer le prix de ses synthèses internes à toute l’union populaire.
Sectaire aux sénatoriales, diviseur aux européennes, le PS fait payer à toute l’union populaire le prix de ses synthèses internes. Mais elles finissent elles aussi en guerre de clans. Incorrigible. https://t.co/SES39jstBe
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 6, 2023
Selon Mélenchon, cette décision du PS mène à une « guerre de clans » au sein de la gauche, alors que LFI pousse à une union de la gauche pour les élections européennes. Les socialistes deviennent ainsi la troisième formation de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) à faire cavalier seul pour ce scrutin, après les communistes et les écologistes.
Malgré l’adoption de cette décision par le bureau national du PS à l’unanimité, des tensions persistent au sein du parti concernant une éventuelle alliance avec LFI. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, s’est publiquement opposé à Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, qui se félicitait de la position du PS en faveur d’une « gauche pro-européenne ». Le texte actant cette liste unique sera soumis au vote des militants socialistes le 5 octobre.
-
SèteEn Ligne 5 jours
HLM de Sète : Un accord secret et une somme astronomique pour le départ de l’ancien directeur
-
SèteEn Ligne 2 jours
Sète : François Commeinhes accusé d’espionnage, deux élus quittent le conseil municipal
-
EuropeEn Ligne 7 jours
Guerre en Ukraine : la Pologne arrête ses livraisons d’armes à l’Ukraine
-
FranceEn Ligne 2 jours
Disparition de Lina, 15 ans : ce que l’on sait de la disparition inquiétante
-
SèteEn Ligne 3 jours
Sète : les administrés censurés sur les réseaux sociaux, une dictature 2.0
-
SèteEn Ligne 11 heures
Team Reilles Kick-Boxing de Sète : Phare dans la nuit d’un quartier délaissé
-
SèteEn Ligne 17 heures
Sète : Azaïs-Polito fête 60 Ans de saveurs authentiques
-
PolitiqueEn Ligne 3 jours
Emmanuel Macron : Les points forts de l’interview – Inflation, Écologie, Niger, Arménie