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France

Politique : l’utilisation du 49.3 sur le budget par l’exécutif est envisagée par Élisabeth Borne

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Politique : l'utilisation du 49.3 sur le budget par l'exécutif est envisagée par Élisabeth Borne

La Première ministre Élisabeth Borne a déclaré ce dimanche que le gouvernement envisageait « certainement » d’utiliser à nouveau l’article 49.3 de la Constitution à l’automne pour faire adopter des textes de loi budgétaires.

Selon Élisabeth Borne, cet article constitutionnel pourrait être utilisé pour faire passer des lois budgétaires sans passer par le vote des députés. Elle justifie cette démarche en affirmant que le pays a besoin d’un budget.

La Première ministre reconnaît que les partis d’opposition ont le « droit » de ne pas voter en faveur du prochain budget du gouvernement, mais elle critique les postures adoptées par certains partis. Elle dénonce notamment l’idée que voter un budget équivaudrait à affirmer son appartenance à une majorité.

Élisabeth Borne rappelle également que le recours à l’article 49.3 n’est pas un déni de démocratie, mais une manière d’assumer la responsabilité et l’avenir du gouvernement en laissant le Parlement prendre une décision.

L’article 49.3 de la Constitution a été utilisé à 11 reprises par la Première ministre depuis sa nomination en mai 2022. La décision d’utiliser cet article avait été fortement critiquée lors de la réforme des retraites.

France

Tempête : La dépression Herminia joue les trouble-fête dans l’Ouest

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La dépression Herminia joue les trouble-fête dans l'Ouest

La tempête Herminia a frappé l’Ouest de la France, provoquant des inondations records à Rennes et des perturbations majeures dans les transports.

La dépression Herminia a semé le chaos dans l’Ouest de la France ce week-end, avec des conséquences particulièrement dramatiques à Rennes. La ville, traversée par les rivières Ille et Vilaine, a subi des crues d’une ampleur inédite depuis plus de quatre décennies. La maire, Nathalie Appéré, a confirmé que les niveaux d’eau ont dépassé ceux de la crue de référence de 1981.

À la suite de cette montée des eaux, une évacuation a été ordonnée pour quatre rues situées derrière une digue, qui n’a pas résisté à la pression de l’eau. Environ une centaine d’habitations ont été affectées, et les résidents ont été invités à trouver refuge chez des proches ou dans des centres d’accueil mis en place par la municipalité. La situation a contraint la mairie à ouvrir une cellule de crise pour gérer l’urgence.

Bruno Lorandel, un résident de longue date du quartier, témoigne de l’ampleur de la catastrophe : « Je n’ai jamais vu ça en 40 ans de vie ici. » Son entreprise a subi des dommages significatifs, avec une partie de son matériel endommagé par l’eau. Les habitants tentent de limiter les dégâts en pompant l’eau des caves inondées.

La tempête Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn, a apporté des pluies torrentielles et des vents violents dans une région déjà saturée par les précipitations. Météo-France a placé plusieurs départements en vigilance orange pour vents et inondations, signalant que les conditions météorologiques allaient encore empirer. Vigicrues prévoit que l’eau continuera de monter, avec l’équivalent de 15 jours de précipitations supplémentaires attendues pour Rennes.

Les conséquences de cette tempête ne se limitent pas à Rennes. Les Sables d’Olonne ont vu le village du Vendée Globe fermé au public, et les skippers en course ont dû envisager des alternatives pour leur retour. La SNCF a également annoncé des suppressions de trains en Normandie et en Bretagne, où des rafales de vent atteignant 110 km/h sont attendues, perturbant considérablement le trafic ferroviaire.

La dépression Herminia a non seulement marqué l’histoire de Rennes par ses inondations exceptionnelles, mais a également affecté de vastes zones de l’Ouest de la France, démontrant une fois de plus la vulnérabilité des infrastructures et des populations face aux aléas climatiques.

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Culture

Le musée d’Orsay a été victime d’une fraude à la billetterie en ligne

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Le musée d’Orsay a été victime d’une fraude à la billetterie en ligne

Le Musée d’Orsay et le Musée de l’Orangerie ont été victimes d’une escroquerie en ligne, entraînant la suspension temporaire de leur service de billetterie.

Le Musée d’Orsay, joyau de la culture parisienne, a été la cible d’une fraude sophistiquée vendredi 24 janvier. Des sites miroirs, des répliques trompeuses des plateformes de vente officielles, ont été utilisés pour vendre de faux billets, obligeant le musée à désactiver sa billetterie en ligne. Cette manœuvre frauduleuse a également touché le Musée de l’Orangerie, soulignant la vulnérabilité des institutions culturelles face aux cyberattaques.

Les visiteurs, en quête de culture et d’art, se sont retrouvés piégés par ces sites frauduleux, pensant acheter légitimement leurs billets pour ces hauts lieux de l’art impressionniste. La situation a été rapidement signalée aux autorités compétentes, et les musées ont porté plainte pour escroquerie. La réactivité des équipes a permis la réouverture de la billetterie dès le lendemain, mais l’incident a mis en lumière les défis croissants de la sécurité numérique dans le domaine culturel.

Les musées concernés, bien conscients des risques, ont pris soin de rappeler à leurs visiteurs de vérifier scrupuleusement les URL des sites de billetterie. Ils insistent sur l’importance de s’assurer que l’adresse web commence par « www.billetterie.musee-orsay.fr » ou « www.musee-orsay.fr » pour éviter toute confusion avec les sites frauduleux.

Cette récente vague d’arnaques ne se limite pas aux musées parisiens. Le Parc Astérix, également propriété de la Compagnie des Alpes, a subi une attaque similaire en début de semaine, ce qui a conduit à une plainte pour fraude. Ces incidents montrent une tendance croissante où les escrocs, en utilisant des pages web presque identiques aux sites officiels, parviennent à tromper les consommateurs et à leur extorquer de l’argent.

Le phénomène des faux billets n’est pas isolé; il s’inscrit dans une série d’escroqueries qui affectent divers secteurs, illustrant la sophistication grandissante des techniques de phishing et de fraude en ligne. Face à cette menace, les établissements culturels, comme les entreprises de divertissement, doivent renforcer leurs systèmes de sécurité et sensibiliser le public aux dangers des transactions en ligne frauduleuses.

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Culture

Le musée du Louvre trop vétuste : l’Etat doit-il voler à son secours ?

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Le musée du Louvre trop vétuste : l’Etat doit-il voler à son secours ?

La présidente du Louvre alerte sur l’état de dégradation du musée, tandis que la ministre de la Culture propose des solutions financières.

Le musée du Louvre, véritable joyau de la culture française, traverse une période critique. Laurence des Cars, sa présidente, a récemment dressé un tableau alarmant de la situation des infrastructures de ce monument emblématique. Dans un rapport confidentiel adressé à la ministre de la Culture, Rachida Dati, elle met en lumière les problèmes de conservation, d’étanchéité et de vétusté qui menacent l’intégrité des œuvres et la sécurité des visiteurs.

Le Louvre, conçu pour accueillir quatre millions de visiteurs annuels, fait face à une fréquentation bien supérieure, atteignant plus de 10 millions de visiteurs avant la pandémie, et près de 9 millions en 2024. Cette surcharge a exacerbé les problèmes structurels du bâtiment, entraînant des variations de température dangereuses pour les œuvres d’art, et des dégradations physiques des espaces. Des espaces autrefois glorieux sont désormais inadaptés, voire inutilisables, ce qui pose un sérieux défi à la gestion du musée.

Face à cette situation, des discussions sont en cours entre la présidence, le ministère de la Culture et la direction du Louvre. Une source proche du chef de l’État a confirmé que le dossier est pris très au sérieux et qu’Emmanuel Macron compte s’en saisir prochainement. Cette attention de la part du gouvernement est cruciale pour déterminer les actions à entreprendre pour sauver le Louvre.

Rachida Dati, quant à elle, propose une approche financière innovante. Elle envisage d’augmenter le prix des billets pour les visiteurs non-européens à partir du 1er janvier 2026. Cette mesure vise à générer des fonds supplémentaires pour financer les travaux de rénovation nécessaires. La ministre souligne que cette politique tarifaire différenciée ne touchera pas la gratuité pour les jeunes européens, les personnes en situation de handicap, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des minima sociaux, préservant ainsi l’accessibilité du musée à une partie de sa population.

La question de l’intervention de l’État se pose avec acuité. Le Louvre n’est pas seulement un musée, mais un symbole de l’identité culturelle française et un acteur majeur de l’économie touristique du pays. La dégradation de ses infrastructures menace non seulement le patrimoine artistique mais aussi l’image de la France à l’international. La visite prochaine du président de la République au Louvre pour un discours témoigne de l’importance que l’État accorde à ce dossier.

L’État doit-il voler au secours du Louvre ? La réponse semble évidente. Le Louvre est un trésor national et mondial qui mérite un investissement à la hauteur de son importance. Les discussions en cours et les propositions financières de la ministre de la Culture sont des premiers pas vers une solution pérenne, mais il est impératif que l’État s’engage pleinement pour garantir la pérennité de ce monument exceptionnel.

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