Coronavirus
La France se libère du couvre-feu et du masque en extérieur
La vie va redevenir presque normale avec la fin de l’obligation du port du masque à l’extérieur dès jeudi et la levée du couvre-feu à partir de dimanche, grâce à une amélioration plus rapide que prévu de la situation sanitaire.
A partir du 20 juin à 06H00, les Français vont ainsi pouvoir sortir sans restriction pour la première fois depuis l’instauration il y a huit mois des premiers couvre-feu pour faire face à la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19.
Cette libération intervient dix jours avant la date prévue du 30 juin car « la situation s’améliore plus vite que nous l’avions espéré », a annoncé le Premier ministre Jean Castex dans une déclaration à l’issue du Conseil des ministres.
« Il est normal que nous ajustions nos mesures », a-t-il précisé, en annonçant d’abord que l’obligation générale du port du masque était levée en extérieur tout en restant en vigueur dans les lieux clos (commerces, bureaux, transports…)
A l’extérieur, il faudra cependant continuer à le porter « quand on se regroupe et quand on se trouve dans un lieu bondé, une file d’attente, sur un marché ou dans les tribunes d’un stade », selon le Premier ministre.
La France suit ainsi l’exemple de plusieurs pays européens, comme la Belgique, tandis que d’autres, dont l’Allemagne ou l’Espagne, s’orientent vers une levée progressive du port du masque.
De nombreux experts s’accordent sur le fait que cette précaution ne présente « pas beaucoup d’intérêt » pour lutter efficacement contre le virus, selon l’épidémiologiste Antoine Flahault, tout en insistant sur l’importance du respect des gestes barrières de base comme le lavage des mains ou la distanciation sociale.
« Cela n’avait pas de sens de le maintenir en extérieur et de continuer à risquer des amendes quand on marche tout seul dans la rue », a commenté Michèle Legeas, professeure à l’Ecole des hautes études en santé publique.
« Continuer, continuer » à vacciner
La France était par ailleurs l’un des derniers pays à maintenir un couvre-feu avec l’Italie et la Grèce. Mais les appels à le lever se sont multipliés ces derniers jours, surtout depuis la dérogation controversée accordée par le gouvernement à Roland-Garros pour que la demi-finale entre Novak Djokovic et Rafael Nadal puisse se terminer en présence de spectateurs.
L’obligation de rentrer chez soi à 23H était d’ailleurs de moins en moins respectée, comme l’ont montré les rassemblements lundi soir pour célébrer la victoire de la France sur l’Allemagne à l’Euro de football.
Jean Castex a averti que la levée du couvre-feu n’empêcherait pas le maintien des protocoles sanitaires pour les lieux publics et pour la fête de la musique de lundi prochain. Les concerts sauvages suscitant des attroupements sur la voie publique » ne seront pas acceptés, a-t-il prévenu.
En faisant ces annonces quatre jours avant les élections départementales et régionales, qui s’annoncent difficiles pour la majorité, le Premier ministre a défendu le bien fondé de la stratégie de sortie de crise annoncée fin avril, et que « certains trouvaient trop rapide et pas assez prudente ».
Il s’est ainsi félicité que les contaminations aient baissé à 3.200 cas quotidiens en moyenne sur 7 jours – au plus bas depuis août 2020 – et que moins de 2.000 personnes soient hospitalisées dans les services de réanimation.
Cette nette amélioration s’explique, selon lui, par « la mobilisation des Français » mais aussi par le « succès de la campagne vaccinale » avec plus de 30 millions de personnes ayant reçu une première dose.
Il faut « continuer, continuer, continuer à nous vacciner », a martelé Jean Castex, en fixant trois objectifs pour la fin août: 40 millions de primo-vaccinés, 35 millions de totalement vaccinés et 85% des plus de 50 ans et des adultes atteints de comorbidités ayant reçu une première dose.
L’arrivée des adolescents dans les centres de vaccination a donné un coup de fouet puisque 41% des rendez-vous (105.000 sur 260.000) pris mardi l’ont été pour des mineurs, a indiqué mercredi Doctolib.
Si la situation sanitaire s’améliore globalement, le gouvernement reste « particulièrement vigilant » en Guyane et déploie des « moyens supplémentaires » pour accélérer la vaccination, alors que le taux d’incidence s’y élève à 292 sur 100.000 habitants au 15 juin.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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