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La Chine accusée de complicité dans l’envoi de combattants en Ukraine

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Le président ukrainien affirme que Pékin était au courant du recrutement de ses ressortissants par l’armée russe, une allégation fermement rejetée par Beijing.

Volodymyr Zelensky a révélé que son gouvernement dispose de preuves confirmant la présence d’au moins 155 citoyens chinois engagés aux côtés des forces russes en Ukraine. Selon lui, ce chiffre pourrait être bien plus élevé, et les autorités chinoises auraient été informées de ces enrôlements. Cette déclaration intervient après l’annonce, la veille, de la capture de deux combattants chinois dans l’est du pays.

La Chine a immédiatement rejeté ces accusations, qualifiant ces allégations de « sans fondement ». Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rappelé la position officielle de Beijing, qui exhorte ses ressortissants à éviter toute implication dans des zones de conflit. Pékin a toutefois indiqué ouvrir une enquête concernant les deux prisonniers signalés par Kiev.

Les services ukrainiens affirment détenir une liste nominative de 168 individus recrutés par Moscou, comprenant pour certains des détails tels que leur régiment ou leur date d’arrivée sur le front. Si le Kremlin s’est abstenu de tout commentaire, les Occidentaux pointent depuis longtemps le rôle ambigu de la Chine, qualifiée de « facilitateur décisif » de l’offensive russe en Ukraine.

En parallèle, Volodymyr Zelensky a évoqué une possible rencontre avec les États-Unis pour discuter d’un éventuel cessez-le-feu, sans toutefois fournir de précisions concrètes. Cette annonce survient dans un contexte de tensions croissantes avec Washington, où l’administration Trump privilégie désormais une résolution rapide du conflit, au grand dam de Kiev.

La diffusion d’une vidéo montrant l’un des prisonniers chinois, les mains liées et parlant mandarin, a encore attisé les controverses. Une situation qui rappelle les précédentes révélations sur l’envoi supposé de soldats nord-coréens, jamais confirmé par Moscou ou Pyongyang. Pour l’heure, la Chine maintient son statut autoproclamé de médiateur neutre, malgré son partenariat stratégique avec la Russie.

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