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La capitale iranienne au bord de la rupture hydrique

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Malgré quelques précipitations récentes, les réserves en eau de Téhéran restent à un niveau alarmant, exposant la métropole à une crise majeure après une sécheresse historique.

Les réservoirs qui approvisionnent Téhéran sont dans une situation extrêmement précaire. L’un des principaux ouvrages, le barrage Amir Kabir, ne contiendrait plus que 3% de sa capacité totale, selon des informations relayées par la presse nationale. Ce constat intervient après plusieurs mois d’une sécheresse décrite comme la plus sévère depuis un siècle dans la région.

Des pluies hivernales, bien que sporadiques, ont permis une légère amélioration sur certains sites. Cette recharge demeure toutefois très insuffisante pour combler le déficit accumulé. Les autorités locales indiquent qu’il n’est désormais plus possible de puiser davantage dans les stocks actuels du barrage Amir Kabir sans compromettre sa structure.

L’ensemble du pays est touché par cette pénurie. Le chef de l’État a récemment qualifié la situation de critique, précisant que les difficultés d’approvisionnement concernaient l’intégralité des provinces. Il a mis en garde contre les conséquences d’une gestion inadéquate de cette ressource vitale, évoquant des problèmes futurs potentiellement insolubles.

Les données officielles confirment l’ampleur du phénomène. Les cinq barrages alimentant la capitale affichent tous des volumes bien inférieurs à ceux enregistrés l’an passé à la même période, avec des déficits atteignant parfois près de 90%. Face à cette urgence, des mesures de restriction, incluant des coupures nocturnes, ont déjà été décrétées pour tenter de préserver les ressources restantes.

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