Sports
L1: Saint-Etienne et Rennes pour la tête, Lens et Paris pour la conquête
Saint-Etienne et Rennes s’affrontent pour la première place de la Ligue 1 samedi après-midi lors de la 5e journée, qui doit permettre à Lens de confirmer son bon début de saison et au Paris SG, revigoré, de continuer à remonter la pente à Reims.
Le choc: Saint-Etienne-Rennes
Duel au sommet ! Saint-Etienne et Rennes, à égalité de points (10 chacun), s’affrontent à Geoffroy-Guichard samedi après-midi pour tenter de se détacher en tête du Championnat.
L’affiche, disputée en quasi huis clos avec aucun billet grand public à la vente en raison des conditions sanitaires, oppose deux équipes invaincues mais sur des dynamiques différentes: les Rennais restent sur trois succès, tandis que les Verts viennent de perdre leurs premiers points et d’encaisser leurs premiers buts à Nantes. Les Stéphanois ont concédé le nul 2-2 alors qu’ils menaient encore 2-0 à vingt minutes de la fin.
Cela promet un match prolifique car les Rennais ont marqué et encaissé au moins un but à chaque rencontre, et viennent de renverser Monaco avec un but dans le temps additionnel.
Le match s’annonce d’autant plus crucial que ça se bouscule derrière: un point derrière eux, Montpellier et Lens se déplacent chez des mal classés, respectivement Dijon, lanterne rouge, et Nîmes.
L’équipe: Lens, irrésistible promu
En trombe ! Les Sang et Or, que l’on attendait à la lutte pour le maintien, jouent les premiers rôles après quatre journées, au pied du podium avec 9 points au compteur.
Samedi, à Nîmes, l’équipe de Franck Haise va chercher à prendre encore de l’avance sur un autre candidat au maintien, 15e avec 4 points.
Tombeurs du Paris SG à Bollaert-Delelis (1-0), les Lensois doivent leur forme olympique à deux joueurs: Gaël Kakuta et Ignatius Ganago, trois buts en quatre matches chacun.
Ganago, 21 ans, a marqué lors des trois derniers matches du Racing, tous remportés par un but d’écart. Et Kakuta reste sur deux matches consécutifs avec un but. Des séries à poursuivre à Nîmes…
Le chiffre: 2
Seulement deux joueurs manquants au PSG: Juan Bernat, blessé pour plusieurs mois, et Layvin Kurzawa, suspendu après son exclusion face à Marseille… Les absents n’auront jamais été aussi peu nombreux à Paris cette saison.
C’est la première fois depuis la finale de la Ligue des champions que le PSG peut présenter un onze titulaire au complet. Décimé par des cas de coronavirus au retour des vacances, puis par les suspensions après le houleux PSG-OM, le club peut enfin aligner ses « Quatre Fantastiques » en attaque: Kylian Mbappé, Neymar, Mauro Icardi, Angel Di Maria.
Ce dernier, sanctionné mercredi de quatre matches ferme pour un crachat en direction du Marseillais Alvaro Gonzalez, pourra jouer à Reims, sa sanction ne prenant effet que le 29. Quant à Neymar, il est de retour ce week-end après avoir purgé deux matches de suspension à la suite de son carton rouge reçu face à l’OM, mais il devra repasser devant la commission de discipline mercredi prochain, sur fond d’accusations croisées d’insultes à caractère raciste…
A Nice le week-end dernier, le retour de Mbappé a propulsé dans une autre dimension le jeu des champions de France en titre, faciles vainqueurs (3-0) du Gym malgré l’absence de « Ney ».
Contre Reims, avant-dernier avec un seul point, Thomas Tuchel aura l’occasion de confirmer le retour en force du PSG, qui s’était baladé en janvier dernier à Auguste-Delaune, en demi-finale de Coupe de la Ligue (3-0).
Mais attention: les Parisiens ont plusieurs fois trébuché ces dernières saisons en Champagne. En L1, ils n’ont plus gagné là-bas depuis 2013…
Programme de la 5e journée de Ligue 1:
Vendredi:
Lille – Nantes 2 – 0
Samedi:
(17h00) Saint-Etienne – Rennes
(21h00) Marseille – Metz
Dimanche:
(13h00) Bordeaux – Nice
(15h00) Nîmes – Lens
Monaco – Strasbourg
Dijon – Montpellier
Angers – Brest
(17h00) Lorient – Lyon
(21h00) Reims – Paris SG
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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