Faits Divers
Justice: Dix hommes jugés à Paris pour le braquage de la bijouterie Chopard en décembre 2015
Dix braqueurs présumés doivent être jugés à Paris à partir de mardi pour avoir participé, à des degrés divers, aux vols commis le 11 décembre 2015 chez le célèbre joaillier Chopard de la place Vendôme à Paris, puis, le 19 mai 2016, dans la boutique Chanel de la très chic avenue Montaigne.
Le procès qui s’était initialement ouvert le 6 octobre 2020 avait été renvoyé après la contamination au Covid-19 d’un des accusés.
Les dix hommes ont été mis en examen pour vol en bande organisée avec armes, association de malfaiteurs et recel de vol en bande organisée.
Le premier braquage avait eu lieu en décembre 2015, quelques semaines après les attentats du 13-Novembre et en plein état d’urgence, dans une boutique Chopard située à deux pas de l’Elysée.
Un malfaiteur, porteur d’un masque en latex et exhibant une arme de poing, s’était présenté à la boutique et s’était fait ouvrir les vitrines par deux employées après les avoir menacées. Il avait dérobé des montres et bijoux d’une valeur d’environ un million d’euros, selon l’accusation.
L’homme était reparti à pied avant de rejoindre l’une des trois voitures garées à proximité par des complices.
Le second braquage s’est déroulé en mai 2016. Au moins sept hommes armés avaient fait irruption dans la boutique Chanel Joaillerie de l’avenue Montaigne à Paris, raflant pour environ deux millions d’euros de bijoux et de montres après avoir violemment maîtrisé trois vigiles et deux vendeuses.
Les malfaiteurs avaient brisé les vitrines blindées avec une masse avant de prendre la fuite en moto et en voiture.
Selon les enquêteurs, ces deux braquages ont été « vraisemblablement » commis par la même équipe.
Les montres et bijoux volés n’ont jamais été retrouvés.
Des amis d’enfance
Âgés aujourd’hui de 28 à 41 ans, les dix accusés sont, pour certains, des amis d’enfance ou ont des liens de parenté. Selon l’accusation, au moins trois d’entre eux sont impliqués par ailleurs dans le vol, commis entre janvier et mai 2016, de cinq luxueux 4×4 Range-Rover. Ces véhicules étaient revendus le plus souvent contre 5.000 euros en liquide.
L’enquête a également permis de découvrir en mai 2016 un stock d’armes et d’explosifs cachés dans une voiture remisée dans la cour de l’habitation d’une vieille dame au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Cette femme avait accepté « de rendre service » dans l’ignorance totale de ce qu’abritait le véhicule BMW.
Les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) avaient notamment trouvé deux kilos d’explosifs, deux fusils d’assaut automatique de type kalachnikov, des cartouches (cachées dans des boîtes de type Tupperware) et une grenade défensive. Les empreintes génétiques de deux des accusés ont été retrouvées sur ces armes.
Une partie des accusés est également soupçonnée d’être à l’origine du vol, en juin 2016 à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), d’un véhicule banalisé de la société de convoyage de fonds Brink’s. Ce véhicule, discrètement suivi avant son vol par une voiture blanche aux vitres teintées, contenait notamment une mallette remplie de 20.500 euros en petites coupures. Le véhicule de la Brink’s avait été retrouvé abandonné et vide de tout contenu à 400 mètres du lieu du vol.
Les enquêteurs ont découvert que le véhicule qui suivait la voiture de la Brink’s était similaire à celui utilisé pour commettre le vol de la bijouterie Chopard. Surtout, la sonorisation d’un véhicule d’un des suspect des vols des bijouteries par la BRB avait permis d’apprendre qu’un projet criminel était en phase avancée. Le suspect détaillait par le menu le mode opératoire du vol de la voiture de la Brink’s tel qu’il devait se produire quatre jours plus tard.
Une partie du contenu de la mallette a été retrouvée ultérieurement lors de la perquisition du domicile de deux des accusés.
Le procès des dix braqueurs présumés est prévu jusqu’au 21 janvier.
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Faits Divers
Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents
Marseille a été secouée par une vague de violence sans précédent, marquée par des actes d’une brutalité rare et la participation de très jeunes adolescents. Deux meurtres particulièrement atroces ont mis en lumière l’implication croissante des mineurs dans les narchomicides, un phénomène de plus en plus préoccupant pour les autorités.
Un adolescent de 15 ans a été poignardé à une cinquantaine de reprises avant d’être brûlé vif, et un chauffeur VTC, père de famille, a été abattu par un garçon de 14 ans. Ces événements ont marqué un tournant, selon le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, qui a dénoncé une « sauvagerie inédite ». Il a également souligné un « ultra-rajeunissement » des auteurs, qui répondent désormais à des offres de meurtres via les réseaux sociaux, un phénomène alarmant pour la justice et la police.
Ces jeunes, souvent recrutés pour de petites sommes, sont utilisés comme des « jobbers » dans les guerres de territoire entre trafiquants, notamment entre la DZ Mafia et le clan des « Blacks » dans les quartiers sensibles de Marseille. Ce conflit, qui s’est intensifié cette année, a fait de nombreuses victimes, y compris des innocents. Vendredi, un chauffeur VTC de 36 ans a été tué alors qu’il ne devait pas être la cible initiale. Cet innocent est la première victime collatérale de cette guerre en 2024.
Les autorités marseillaises, déjà confrontées à un nombre record de narchomicides en 2023, sont particulièrement préoccupées par cette violence. Les mineurs impliqués agissent souvent avec un « amateurisme effrayant » et une absence totale de remords. La situation est d’autant plus grave que les réseaux sociaux jouent un rôle central dans le recrutement de ces jeunes tueurs, un aspect que les forces de l’ordre commencent à prendre en considération.
Le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Franck Rastoul, avait déjà alerté en septembre sur les ravages causés par le trafic de stupéfiants, qui « sapent les fondements mêmes de notre société ». Les événements de cette semaine ne font que confirmer l’urgence de prendre des mesures face à ce fléau qui attire de plus en plus de jeunes vers des actes criminels d’une extrême violence, au mépris total de la vie humaine.
Faits Divers
Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine
La cour d’appel de Toulouse a confirmé le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d’assises pour le meurtre présumé de son épouse, Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020.
Incarcéré depuis juin 2021, Cédric Jubillar est accusé d’avoir tué sa femme dans des circonstances encore non élucidées, sans corps retrouvé ni preuve matérielle décisive. Les enquêteurs basent leur hypothèse sur des éléments indirects, convaincus que l’annonce imminente du divorce aurait précipité le drame. Le procès est attendu en 2025, offrant potentiellement un dénouement à cette affaire qui a captivé l’attention nationale.
D’un côté, les avocats de Cédric Jubillar dénoncent l’absence de preuves solides, soulignant la présomption d’innocence qui, selon eux, n’est pas respectée. De l’autre, l’accusation met en avant un faisceau d’indices qui, bien qu’indirects, tend à impliquer le mari dans cette disparition inexpliquée.
En attendant l’ouverture du procès, la famille et les proches de Delphine Jubillar continuent de chercher des réponses, tandis que la défense espère un débat équitable sur les faits.
Faits Divers
Élève frappée à Paris : l’institutrice placée en garde à vue
Une institutrice parisienne a été mise en garde à vue après avoir été filmée en train de frapper une élève de 3 ans. L’incident, survenu dans une école maternelle, a déclenché une enquête préliminaire pour violences.
Lundi 16 septembre, une enseignante d’une école maternelle du 15e arrondissement de Paris a été placée en garde à vue, après la diffusion d’une vidéo la montrant frappant violemment une élève de trois ans. L’incident, survenu le 4 septembre à l’école des Frères-Voisins, a choqué l’opinion publique après que les images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit l’institutrice asséner un coup brutal au niveau du dos de la fillette, visiblement en larmes.
Suite à ces révélations, les parents de l’enfant ont déposé plainte au commissariat d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. L’enquête préliminaire ouverte pour « violences sur mineur de 15 ans sans incapacité » a mené à la convocation de l’enseignante par la police. La garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures, permettra d’éclaircir les circonstances entourant cet acte. Ce type de violences, surtout dans un cadre éducatif, soulève de vives inquiétudes quant à la protection des enfants en milieu scolaire.
De plus, une deuxième plainte a été déposée par une mère, ancienne parent d’élève dans le même établissement. Celle-ci accuse également l’enseignante d’avoir giflé son fils en 2012. Malgré un signalement à l’époque, aucune suite n’avait été donnée par les autorités académiques. Ce nouvel élément renforce la position des familles impliquées, qui souhaitent une pleine reconnaissance des faits et des conséquences appropriées pour l’enseignante.
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