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JO-2022 : Fillon Maillet écrit l’histoire, du bronze pour Faivre et les Bleus du fond

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Il y a encore huit jours, Quentin Fillon Maillet gardait des JO un souvenir douloureux. Quatre médailles dont deux en or plus tard, le leader de l’équipe de France, sacré champion olympique de la poursuite dimanche, est entré dans la légende du sport français.

En attendant QFM, Mathieu Faivre, 3e du slalom géant, et l’équipe de France de ski de fond, 3e aussi du relais 4×10 km, avaient apporté deux médailles de bronze au bilan français à Pékin qui a grimpé à 10 podiums, dont deux titres.

De Pyeongchang à Pékin, Fillon Maillet a bien changé. En 2018, il était passé à côté de son premier rendez-vous olympique, miné par des problèmes personnels. Depuis son arrivée en Chine, le Jurassien, arrivé avec le statut de leader de la Coupe du monde, est sans rival, ou presque.

Parti avec les 25 secondes de sa victoire du sprint, Johannes Boe a bien tenté d’écoeurer QFM et a accru son avance sur les skis, mais les espoirs du Norvégien ont été emportés par une bourrasque lors de son premier tir debout où il a égaré trois de ses cinq balles.

Calme et serein, même lorsqu’il a rencontré un problème avec sa carabine sur son deuxième tir couché, Fillon Maillet lui a réussi un impressionnant sans-faute qui lui a assuré la victoire avec 28 sec 6/10e d’avance sur l’autre frère Boe, Tarjei, tandis que le Russe Eduard Latypov complétait le podium.

Mieux que Fourcade

La poursuite réussit particulièrement bien au Jurassien, puisqu’il a signé sur cette distance sept de ses douze victoires en Coupe du monde, dont quatre cet hiver.

Mais il y a fort à parier qu’au vu de son état de forme et sa confiance actuels, le leader du classement général de la Coupe du monde pourrait décrocher l’or sur n’importe quelle distance et dans n’importe quelles conditions météo.

A 29 ans, Fillon Maillet a dépassé celui qui a longtemps incarné le biathlon français et qui est aussi présenté comme le meilleur biathlète de l’histoire: en 2014 et 2018, Martin Fourcade a à chaque fois décroché trois médailles, QFM en est à quatre, un record pour un Français lors des mêmes Jeux d’hiver.

Et ce n’est pas fini, puisqu’il reste le relais mardi et la mass-start vendredi.

Plus tôt, l’équipe féminine, réduite à deux représentantes dans sa poursuite, remportée par la Norvégienne Marte Olsbu Roeiseland pour son troisième titre des JO-2022, n’a pas fait de miracles, avec pour meilleur résultat la 8e place de Julia Simon.

Pinturault 5e 

Quatre ans après des JO-2018 qui s’étaient finis en queue de poisson avec un retour précipité en France pour avoir nui à l’esprit d’équipe par des déclarations, Mathieu Faivre s’est offert sa première médaille olympique.

« Je n’avais pas de revanche à prendre par rapport à Pyeongchang. J’ai appris. Il faut se servir des échecs et des moments compliqués, comprendre les raisons. Peut-être qu’aujourd’hui j’en suis là avec cette médaille et deux titres de champion du monde parce qu’il y a eu cet événement-là », a-t-il balayé.

Sur les pistes de ski alpin de Yanqing, la visibilité n’était pourtant pas bonne entre fortes chutes de neige et brouillard épais, mais le Niçois s’en est bien accommodé. Troisième après la première manche, le champion du monde en titre de la spécialité, a conservé sa place sur le second tracé, derrière le Suisse Marco Odermatt et le Slovène Zan Kranjec.

Onzième après la première manche, Alexis Pinturault, même diminué par une blessure à une épaule après sa chute dans le slalom du combiné, est remonté à la 5e place, à égalité avec un autre Française, Thibaut Favrot.

C’est désormais une tradition pour l’équipe de France de ski de fond: après 2014 et 2018, elle a décroché sa troisième médaille de bronze dans le relais 4×10 km derrière les intouchables Russes et les Norvégiens que les Bleus ont fait douter jusqu’au bout. Le leader de l’équipe de France Maurice Manificat a fini par céder face au cador norvégien Johannes Klaebo.

Signe de la richesse du groupe France, cette troisième médaille consécutive a été décrochée par une équipe renouvelée à 50% par rapport à celle de 2018, avec seuls Manificat et Clément Parisse, déjà de l’aventure de Pyeongchang.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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