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JO-2020: le hand et le volley au sommet de l’Olympe, le basket à son pied

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En 70 minutes, la France est devenue championne olympique de handball, puis de volley-ball samedi à Tokyo, jour de gloire des sports collectifs tricolores, malgré la défaite des basketteurs tombés, non sans démériter, face aux inévitables Américains.

Avec deux titres olympiques, une médaille d’argent et une de bronze en l’espace de douze heures, en attendant la finale du hand féminin France-Russie dimanche, le sport tricolore a réussi une spectaculaire et inédite moisson.

Même si ce samedi aurait pu devenir historique, car jamais une nation, pas même l’URSS, la Yougoslavie ou leurs émanations russe, croate ou serbe, n’a réussi à remporter les trois titres en handball, basket et volley lors d’une même édition des JO, il restera à jamais graver dans les mémoires.

Il a commencé très tôt, à 11h30 locales (04h30 françaises), horaire incongru pour une finale olympique de basket, à la demande des diffuseurs américains des JO. Même s’ils n’ont pas été déboussolés par cette programmation étrange, il n’y a pas eu de miracle à Saitama pour les Bleus qui se sont inclinés face aux grandissimes favoris américains 87 à 82.

Rudy Gobert, Evan Fournier et leurs coéquipiers ont fait douter les stars de la NBA portés par Kevin Durant (29 points), mais ne sont jamais vraiment parvenus à emballer cette finale et à trouver ce grain de folie qui permet de renverser des favoris.

Battue par la France lors de leurs deux dernières confrontations, en quart de finale du Mondial-2019 (89-79) et il y a deux semaines en phase de groupe (83-76), « Team USA » n’a cette fois pas été surprise.

 « Une montagne devant nous »

« On savait qu’on avait une montagne devant nous. Pas forcément –et avec beaucoup de respect– la meilleure équipe du tournoi, mais des individualités bien au-dessus de ce qu’on peut jouer tous les jours », a analysé Nando de Colo après ce troisième revers pour la France en autant de finales olympiques (1948, 2000, 2020), à chaque fois contre les Etats-Unis.

Le basket français a tout de même apporté deux médailles au camp français à Tokyo: après l’argent des Bleus, ce sont les Bleues qui, moins de 24 heures après leur défaite en demi-finale contre le Japon, ont décroché le bronze en surclassant la Serbie (91-76).

Mais le plus beau, le plus fort aussi, restait à venir.

Les handballeurs, habitués à jouer les premiers rôles sur la scène internationale depuis plusieurs décennies déjà, n’ont pas failli et se sont offerts à l’occasion de leur quatrième finale olympique de suite leur troisième sacre, après 2008 et 2012, en dominant le Danemark (25-23).

A la différence de 2016, c’était au Danemark, double champion du monde (2019 et 2021) de défendre son titre olympique et son statut. Dans le rôle de l’outsider, la France a fait craquer le meilleur joueur du monde Mikkel Hansen (9 buts) et le meilleur gardien de la planète Niklas Landin (14 arrêts, 37%).

Leprevost craque

Grâce notamment aux inusables Nikola Karabatic, Luc Abalo et Michaël Guigou, les Bleus ont quasiment toujours fait la course en tête et n’ont jamais douter.

Et que dire de la bande d’Earvin Ngapeth? Méconnaissables et laborieux en début de tournoi, les joueurs de Laurent Tillie, qui disputait son dernier match comme sélectionneur, ont ensuite surpris les champions du monde polonais (3-2) en quart de finale et surclassé l’Argentine (3-0) en demi-finale.

Rebelote en finale contre la Russie, où ils ont montré deux visages, conquérants pendant les deux premiers sets, épuisés lors des deux manches suivantes, avant de remporter le match et le plus beau titre de son histoire au terme d’un tie-break étouffant.

« C’est une équipe de fous furieux, on arrive toujours à trouver la force pour se sortir de toutes les situations, on est champions olympiques », s’est enflammé Jean patry, le « pointu » des Bleus.

A la veille de la cérémonie de clôture et de la fin de ces Jeux, la France a remporté 32 médailles, dont neuf en or.

Elle a connu aussi son lot de désillusions samedi.

En canoë en ligne, Adrien Bart est lui resté au pied du podium pour 1/10e de seconde sur 1.000 m en C1. Déception aussi pour les pentathlètes Valentin Prades et Valentin Belaud, venus à Tokyo pour l’or et finalement respectivement 7e et 11e, sans jamais avoir pu se mêler à la lutte pour le podium.

L’équipe de France de saut d’obstacles, championne olympique en titre, a elle connu une incroyable retournement de situation: elle était en tête avant le passage de sa troisième et dernière cavalière Pénélope Leprevost, quand son cheval a d’abord fait tomber deux barres, avant de refuser deux fois un obstacle, une élimination synonyme de huitième place.

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

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Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

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Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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