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Europe

Islande : éruption dans une fissure volcanique près de Reykjavik

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Une éruption volcanique a commencé mercredi près de Reykjavik, la capitale de l’Islande, dans une fissure qui crachait une lave fumante à proximité du site du Mont Fagradalsfjall, où un volcan était déjà entré en éruption en 2021.

L’éruption, située à environ 40 kilomètres de Reykjavik, laisse apparaître des jets de lave en fusion se transformant en roche sombre à mesure que la matière refroidit et qui laisse s’échapper une fumée bleutée.

L’Institut météorologique d’Islande, qui surveille l’activité sismique, a estimé la longueur de la fissure à environ 300 mètres. Ce dernier a précisé que l’éruption avait débuté dans la vallée de Meradalir, à moins d’un kilomètre de l’éruption de 2021.

Mercredi, une coulée de lave surgissait du sol, projetant des morceaux incandescents à une vingtaine de mètres en l’air, avant de se changer en tapis de roche noire.

Une centaine de curieux se sont déplacés sur la zone de l’éruption, s’émerveillant à la vue de la lave en ébullition et au bruit du grondement lorsque le magma jaillit, a constaté un journaliste de l’AFP.

Malgré l’absence de nuage de cendres, l’institut a estimé « possible que de la pollution soit détectée du fait des émanations de gaz ».

Les gaz émanant des éruptions volcaniques, notamment le dioxyde de soufre, peuvent s’élever à proximité immédiate et présenter un danger pour la santé, voire être fatals.

Ces types de pollution peuvent également être transportés par le vent.

Mardi soir, l’Institut météorologique avait annoncé que la probabilité d’une nouvelle éruption près du mont Fagradalsfjall « dans les prochains jours ou semaines » était considérée comme « substantielle ».

Depuis samedi, près de 10.000 secousses avaient été détectées, dont deux d’une magnitude supérieure à 5.

L’Autorité nationale des aéroports d’Islande a indiqué qu’aucun vol n’était affecté par le volcan pour le moment, ajoutant qu’elle suivait la situation « en conséquence ».

Nouvelle activité sismique

« Le risque pour les zone peuplées et les infrastructures essentielles est considéré comme très faible et il n’y a eu aucune perturbation des vols », a indiqué sur Twitter le ministère des Affaires étrangères.

Plus d’une heure après le début de l’éruption, un vol commercial pouvait être aperçu volant à basse altitude au dessus du site de l’éruption et en direction de Keflavik, le principal aéroport de Reykjavik.

L’année dernière, l’Islande avait connu une éruption sur une zone relativement facile d’accès, faisant de l’événement une véritable attraction touristique.

L’éruption, qui avait vu plus de 140 millions de mètres cubes de magma se déverser sur une période de six mois, avait attiré plus de 430.000 visiteurs selon l’Office du tourisme islandais.

L’éruption avait été officiellement déclarée achevée au bout de neuf mois, en décembre 2021.

Mercredi, les services de secours et la police, sur place pour évaluer le niveau de danger et les possibles contaminations de gaz, ont encouragé la population à se tenir à l’écart de la zone.

Le président islandais Gudni Johannesson a lui aussi appelé à la vigilance. « Je veux juste que les gens fassent attention et en sachent plus avant de se lancer dans l’inconnu. Si cette éruption est comme la dernière, il y aura assez de temps, donc il n’y a aucune raison de se précipiter », a-t-il déclaré au média anglophone Iceland Monitor.

Le Mont Fagradalsfjall appartient au système volcanique de Krysuvik, situé dans la péninsule de Reykjanes, dans le sud de l’Islande.

Avant l’an dernier, la péninsule de Reykjanes n’avait plus été le théâtre d’éruptions depuis près de huit siècles mais les spécialistes islandais soulignent que la région est entrée dans une nouvelle période d’activité volcanique.

L’Islande dénombre 32 systèmes volcaniques actuellement considérés comme actifs, soit le plus grand nombre en Europe.

Le pays connaît en moyenne une éruption tous les cinq ans.

L’Islande chevauche la dorsale médio-atlantique, une fissure séparant la plaque tectonique eurasienne et nord-américaine.

Le mouvement de ces plaques est en partie responsable de l’activité sismique intense du pays.

Europe

Julian Assange obtient un nouveau répit pour contester son extradition

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Julian Assange obtient un nouveau répit pour contester son extradition

La Haute Cour de Londres a accordé à Julian Assange un sursis supplémentaire dans sa lutte contre son extradition vers les États-Unis. Les magistrats ont donné trois semaines au gouvernement américain pour fournir des garanties sur la procédure judiciaire entourant le fondateur de WikiLeaks en cas d’extradition.

Cette décision fait suite à un recours de M. Assange, qui souhaitait une ultime audience en appel pour contester son extradition. Les magistrats britanniques ont exigé des garanties de la part des États-Unis, notamment concernant le traitement de M. Assange en tant que ressortissant australien, l’assurance qu’aucune peine de mort ne serait requise à son encontre, ainsi que sa protection en vertu du premier amendement de la Constitution américaine, garantissant la liberté d’expression.

Si ces garanties ne sont pas jugées suffisantes par la justice britannique, une nouvelle audience sera organisée pour débattre à nouveau de la légitimité de la demande d’appel de Julian Assange. En revanche, si les garanties sont considérées comme valables, l’audience en appel aura lieu et une décision sera prise sur le fond de l’affaire.

Cette décision accorde à Julian Assange quelques semaines de répit et lui offre une nouvelle opportunité de se défendre. Cependant, une extradition reste possible à l’issue de cette procédure. En cas d’extradition, M. Assange pourra encore faire appel devant la Cour européenne des droits de l’homme.

La justice américaine poursuit Julian Assange pour avoir publié plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines à partir de 2010, en partenariat avec plusieurs médias internationaux, dont Le Monde. Parmi ces documents, une vidéo montrait des civils, dont des journalistes, tués par un hélicoptère de combat américain en Irak en 2007.

Julian Assange avait été arrêté par la police britannique en 2019 après sept ans passés à l’ambassade d’Équateur à Londres pour éviter son extradition vers la Suède dans une affaire d’enquête pour viol, classée sans suite la même année.

Des voix se sont élevées pour exhorter le président américain Joe Biden à abandonner les dix-huit chefs d’accusation retenus contre Julian Assange, qualifiés d’espionnage, durant le mandat de Donald Trump. La santé de M. Assange, détenu depuis cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres, suscite également des préoccupations, certains craignant un risque de suicide en cas d’extradition.

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Quatre suspects mis en examen pour terrorisme après l’attentat en Russie

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Quatre suspects mis en examen pour terrorisme après l'attentat en Russie

Quatre hommes originaires du Tadjikistan ont été formellement inculpés pour terrorisme en relation avec l’attaque meurtrière survenue dans une salle de concert près de Moscou. Ces hommes sont soupçonnés d’être les assaillants responsables du carnage ayant coûté la vie à au moins 137 personnes.

Trois des suspects ont plaidé coupable de toutes les accusations portées contre eux. Ces mises en examen surviennent dans le cadre de l’enquête diligentée par les autorités russes, qui ont également arrêté un total de onze personnes en lien avec cet attentat terroriste.

L’attaque, revendiquée par l’État islamique au Khorassan, la branche d’Asie centrale de Daesh, a secoué la Russie et suscité des réactions au-delà de ses frontières. Vladimir Poutine a soulevé la possibilité d’une implication de l’Ukraine dans l’attaque, une thèse rapidement réfutée par Kyiv et les États-Unis.

Cette tragédie, la plus meurtrière que l’Europe ait connue depuis un certain temps, ravive les craintes d’une résurgence du terrorisme sur le continent. En réponse, la France a élevé son niveau d’alerte au « urgence attentat », le plus haut niveau du plan Vigipirate, soulignant ainsi la gravité de la menace terroriste.

Dimanche, une journée de deuil national a été décrétée en Russie en mémoire des victimes de cette attaque dévastatrice.

Cette série d’événements rappelle la nécessité d’une coopération internationale renforcée dans la lutte contre le terrorisme, ainsi que l’importance d’une vigilance constante pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

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Attentat près de Moscou : 115 morts, le groupe État islamique revendique, l’Ukraine accusée

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Attentat près de Moscou : 115 morts, le groupe État islamique revendique, l'Ukraine accusée

L’horreur frappe la capitale russe lors d’un concert de rock, les autorités renforcent la sécurité.

Au moins 115 personnes ont perdu la vie dans un attentat perpétré près de Moscou, tandis que le groupe État islamique a revendiqué cette attaque terroriste. Les services de renseignement américains auraient alerté les autorités russes de préparatifs en cours de la branche afghane de l’organisation terroriste. En réponse, onze individus ont été appréhendés.

L’attaque s’est déroulée alors que des milliers de personnes se rassemblaient au Crocus City Hall, une salle de concert emblématique de la capitale russe, pour assister à un concert du groupe de rock russe Picnic.

Le comité d’enquête russe a confirmé samedi matin que le bilan provisoire des victimes s’élevait à au moins 115 morts, alors que les recherches et les secours se poursuivent sur les lieux du drame.

Dans un communiqué relayé sur des canaux affiliés des médias sociaux, l’organisation État islamique a revendiqué la responsabilité de l’attentat. Un responsable du renseignement américain a précisé à l’Associated Press que les autorités américaines avaient informé leurs homologues russes de possibles préparatifs d’attaque à Moscou de la part de la branche afghane de l’organisation terroriste.

Selon les informations fournies par le Service fédéral de sécurité russe au président Vladimir Poutine, onze individus ont été appréhendés en lien avec l’attentat. Quatre d’entre eux sont directement impliqués dans l’organisation de l’attaque.

Des témoins de l’attaque ont décrit des scènes de panique et de chaos alors que des assaillants armés pénétraient dans la salle de concert, ouvrant le feu sur les spectateurs. Des vidéos amateurs montrent des hommes armés tirant à bout portant sur la foule terrifiée.

La sécurité a été renforcée dans toute la ville de Moscou, avec des mesures spéciales prises dans les aéroports, les gares et le réseau de métro, tandis que le maire de la ville a annoncé l’annulation de tous les rassemblements de masse pour le week-end.

Ce tragique événement survient dans un contexte de tensions accrues entre la Russie et l’Ukraine. Bien que le Kremlin n’ait pas immédiatement attribué la responsabilité de l’attentat, certains législateurs russes ont rapidement accusé l’Ukraine et ont appelé à une escalade des mesures de représailles.

Précédemment, quelques heures avant l’attaque, l’armée russe avait mené une offensive contre le réseau électrique ukrainien, provoquant une panne d’électricité touchant plus d’un million de personnes.

Les autorités ukrainiennes ont nié toute implication dans l’attaque, tandis que les services de sécurité russes ont déclaré que les suspects avaient des « contacts » en Ukraine, sans pour autant impliquer directement les autorités de Kyiv.

Cet attentat rappelle les précédents épisodes tragiques que la Russie a connus, notamment les attaques terroristes perpétrées au début des années 2000 par des militants tchétchènes.

En cette période de deuil national, les autorités russes promettent une enquête approfondie pour traduire en justice les responsables de cette attaque brutale qui a endeuillé le pays tout entier.

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