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Invités controversés, protocole: le casse-tête diplomatique des funérailles d’Elizabeth II

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Des centaines de dignitaires étrangers et têtes couronnées sont attendus lundi à Londres pour les funérailles d’Etat de la reine Elizabeth II, un casse-tête sécuritaire et diplomatique entre privilèges accordés à certains et invités controversés.

L’abbaye de Westminster ne pouvant accueillir qu’environ 2.000 personnes, seuls les chefs d’Etat et un ou deux invités par pays ont été conviés aux premières obsèques nationales du Royaume-Uni depuis 1965.

Les têtes couronnées

De nombreuses têtes couronnées ont confirmé leur présence aux funérailles de la souveraine, qui a régné pendant plus de 70 ans.

L’empereur Naruhito et l’impératrice Masako du Japon viendront pour leur premier voyage à l’étranger depuis leur accession au trône en 2019.

Le prince Albert II de Monaco, son épouse Charlene, le roi des Pays-Bas Willem-Alexander, la reine Maxima et la princesse Beatrix, le roi Philippe des Belges et le roi Harald V de Norvège seront tous présents, comme la reine Margrethe du Danemark, désormais seule reine régnante d’Europe.

Le roi d’Espagne Felipe VI sera là, mais aussi son père Juan Carlos Ier, qui a abdiqué en 2014 et vit désormais aux Emirats arabes unis.

Tous dans le bus

Arrivés samedi soir à Londres, le président américain Joe Biden et son épouse Jill Biden se sont recueillis dimanche après-midi devant le cercueil de la souveraine.

Contrairement à d’autres dirigeants auxquels il a été demandé de venir à l’abbaye à bord de bus affrétés par les autorités, Joe Biden a obtenu l’autorisation d’utiliser sa limousine présidentielle blindée, « The Beast ».

« Peut-on avoir une petite pensée pour le responsable de l’Élysée qui a dû annoncer au président (français Emmanuel) Macron qu’à Londres, il devrait monter dans le bus? », a ironisé dimanche le quotidien The Times.

Le président français, qui sera en effet présent, aurait dit « non » au bus, mais on ignore quels arrangements ont été trouvés.

Une autre difficulté réside dans le placement des invités, souligne le Times: il faut « éviter tout risque que quiconque se sente offensé d’être placé derrière un pilier et s’assurer que personne n’en vienne à se battre ».

Invités polémiques

Des personnalités parfois contestées sont attendues. Le président brésilien Jair Bolsonaro a profité de sa visite pour prononcer un virulent discours électoral sur le balcon de la résidence de l’ambassade du Brésil. Un temps attendu, le président turc Recep Tayyip Erdogan, à New York, s’est fait représenter.

L’Arabie saoudite devrait être représentée par le prince Turki bin Mohammed Al Saud, selon une source diplomatique. Le prince saoudien Mohammed ben Salmane (MBS), dont la possible venue faisait grincer des dents, a été écarté de la scène internationale après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie saoudite en Turquie en 2018.

Le président chinois Xi Jinping sera absent, mais son vice-président Wang Qishan assistera aux funérailles. Ce dernier a pu se recueillir samedi après-midi devant le cercueil de la souveraine, bien que des députés aient tenté d’interdire toute délégation chinoise à Westminster.

A l’origine de leur colère: les sanctions prises par la Chine à l’encontre de parlementaires britanniques qui avaient critiqué son bilan en matière de droits humains.

Pas invités

La Russie et le Bélarus font partie d’un petit groupe de nations qui seront exclues des funérailles de la reine après l’invasion de l’Ukraine par Moscou, une mise au ban jugée « blasphématoire » et « immorale » par Moscou.

En revanche, si le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne sera pas là non plus, son épouse Olena Zelenska s’est recueillie dimanche devant le cercueil d’Elizabeth II.

La Birmanie, ancienne colonie britannique dirigée par une junte militaire sanctionnée par Londres, mais aussi la Syrie, l’Afghanistan et la Corée du Nord ont également été écartés.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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