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Inondations: Berlin veut améliorer son système d’alerte décrié

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Le gouvernement d’Angela Merkel a promis lundi d’améliorer le système national d’alerte-catastrophe, mis en cause suite aux inondations dévastatrices qui ont frappé l’Allemagne, avec un bilan qui s’est encore alourdi à au moins 165 morts.

Alors qu’autorités locales et pompiers continuaient lundi à rechercher les nombreux disparus dans les régions sinistrées de l’ouest et du sud de l’Allemagne, le débat enflait sur une éventuelle défaillance des mécanismes visant à avertir à temps la population.

Le pays a connu la plus grande catastrophe naturelle de son histoire récente.

De manière générale ces systèmes « ont fonctionné », notamment via une application pour les téléphones portables appelée « Nina », a assuré une porte-parole du gouvernement, Martina Fietz, lors d’un point presse.

« Mais les expériences que nous avons faites lors de cette catastrophe montrent que nous devons faire davantage et mieux », a-t-elle admis.

Le candidat des conservateurs à la chancellerie Armin Laschet a promis « une meilleure prévention » qui sera discutée dans les prochains jours entre les régions, les communes et l’Etat fédéral.

« Nous devons apprendre pour nous-mêmes, car nous serons plus souvent confrontés dans l’avenir à ce genre d’événements climatiques », a déclaré le prétendant au remplacement d’Angela Merkel, qui se retirera après 16 années de règne à l’issue des législatives de septembre.

« Les bonnes vieilles sirènes »

La protection civile allemande est en particulier accusée de ne pas avoir averti suffisamment vite les populations concernées dans les zones inondables de la gravité des crues.

Son président Armin Schuster s’en est défendu, affirmant que son institution avait envoyé quelque 150 alertes via les applications, ainsi qu’aux médias.

Mais les crues ont entraîné des coupures d’électricité massives et fait tomber des antennes de télécommunication, empêchant des habitants de recevoir à temps les alertes.

Lundi, il a plaidé sur la radio publique pour « le retour des bonnes vieilles sirènes », afin de ne pas se reposer uniquement sur des outils numériques.

Le hic: ce système de sirène, héritage de la guerre froide pour alerter en cas d’attaque nucléaire notamment, avait prouvé son inefficacité en septembre 2020, quand un grand test au niveau national avait tourné au fiasco.

Certaines ne s’étaient pas déclenchées en raison de problèmes techniques, et des communes les avaient tout simplement enlevées, les jugeant inutiles.

Le gouvernement a lancé au printemps un programme doté de 90 millions d’euros pour reconstituer le réseau, a rappelé M. Schuster.

« Rhétorique électorale »

Un débat est aussi engagé sur la répartition des compétences en matière de protection civile dans ce pays fédéral, où les régions sont censées être en première ligne.

La candidate des Verts à la chancellerie, Analena Baerbock, a notamment exigé un renforcement « massif » de la prévention des risques, où l’Etat fédéral « doit jouer un rôle de coordination beaucoup plus fort ».

Le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer lui a opposé une fin de non recevoir.

« Il serait totalement inconcevable qu’une telle catastrophe puisse être gérée depuis un seul endroit », a-t-il jugé lors d’une visite dans le canton d’Euskirchen, en Rhénanie-du-nord-Westphalie, qualifiant les appels à une centralisation des compétences « de basse rhétorique électorale ».

Pendant ce temps, le décompte macabre des morts retrouvés dans les caves ou des carcasses de voiture se poursuit.

Dans la région de Rhénanie-Palatinat, la plus touchée, le nombre des morts est monté à 117, contre 112 dénombrés auparavant, « et il y a 749 blessés », selon la police.

En Rhénanie-du-nord-Westphalie, le dernier bilan dimanche faisait état d' »au moins » 47 morts, tandis qu’un décès était à déplorer en Bavière, dans le sud du pays, touchée par d’importantes crues ce week-end.

Dimanche, la chancelière Angela Merkel s’est rendue dans le village sinistré de Schuld, non loin de Bonn, où la rivière Ahr, transformée en torrent furieux, a détruit une partie du centre historique. Elle a promis des soutiens rapides.

Dès mercredi, une aide d’urgence d’au moins 300 millions d’euros sera présentée par le gouvernement, avant un vaste programme de reconstruction de plusieurs milliards d’euros.

Le réchauffement du climat a été mis en cause autant par des experts que par les responsables politiques. Mme Merkel a appelé dimanche à faire un « très grand effort » pour accélérer les politiques climatiques.

 

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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