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Politique

Immigration : Marine Le Pen « ferait exactement ce qu’a fait Donald Trump avec la Colombie », avec les ressortissants algériens expulsés

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Immigration : Marine Le Pen "ferait exactement ce qu'a fait Donald Trump avec la Colombie", avec les ressortissants algériens expulsés

Marine Le Pen envisage de reproduire la stratégie de Donald Trump envers la Colombie pour les expulsions d’Algériens, une approche qui soulève des questions sur la diplomatie et le droit international.

Lors d’une récente interview sur LCI, Marine Le Pen, figure de proue du Rassemblement National, a exprimé son intention de s’inspirer de la politique migratoire de Donald Trump. En réponse à la situation tendue entre les États-Unis et la Colombie, où Bogota a refusé d’accueillir ses ressortissants expulsés, Trump a imposé des sanctions économiques et diplomatiques. Le Pen souhaite appliquer une méthode similaire aux relations franco-algériennes, en particulier concernant les ressortissants algériens en situation irrégulière en France.

La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a clairement indiqué qu’elle envisagerait de suspendre les transferts d’argent vers l’Algérie et de restreindre les visas pour les dirigeants algériens, si Alger ne respectait pas les obligations internationales en matière d’expulsion. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie, illustrées par le refus récent d’Alger d’accueillir un de ses citoyens expulsé par la France.

Cette approche, inspirée par les actions de Trump, reflète une volonté de fermeté dans la gestion des flux migratoires. Toutefois, elle soulève des interrogations sur la légalité et les répercussions diplomatiques d’une telle stratégie. Le droit international impose des obligations aux États en matière d’expulsion, et toute sanction économique ou financière doit être justifiée par des violations claires de ces obligations.

De plus, la mise en place de sanctions économiques de grande envergure nécessite une coordination au niveau européen, car les droits de douane relèvent de la compétence de l’Union européenne. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, soutient également cette ligne de fermeté, mais la complexité des relations internationales et les nécessités de coopération pourraient rendre une telle mesure difficile à appliquer.

L’annonce de Marine Le Pen suscite un débat sur l’efficacité et la légitimité de telles mesures. D’un côté, elle répond à une demande de fermeté de certains électeurs, mais de l’autre, elle risque de détériorer les relations bilatérales et de créer un précédent potentiellement problématique sur la scène internationale. La question reste ouverte, est-il possible de réconcilier une politique migratoire stricte avec le respect des obligations internationales et le maintien de relations diplomatiques saines ?

Faits Divers

Un mort dans un attentat à Mulhouse, Retailleau blâme l’Algérie sur l’immigration

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Un mort dans un attentat à Mulhouse, Retailleau blâme l'Algérie sur l'immigration

Un homme de 37 ans a semé la terreur à Mulhouse, tuant un civil et blessant grièvement trois policiers. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pointe du doigt la non-coopération de l’Algérie en matière d’immigration.

Samedi 22 février 2025, un homme de 37 ans a perpétré une attaque meurtrière à l’arme blanche à Mulhouse, faisant une victime civile et blessant plusieurs policiers municipaux. Emmanuel Macron a qualifié cet acte d’« attentat islamiste », tandis que Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a mis en cause l’Algérie pour sa non-coopération sur les questions d’immigration.

L’agression s’est déroulée en une dizaine de minutes, entre 15h40 et 15h50, dans un quartier populaire de Mulhouse, près du marché du canal couvert. L’assaillant, qui a crié « Allah u akbar » à plusieurs reprises, a d’abord attaqué des agents du stationnement avant de s’en prendre à un sexagénaire portugais qui tentait de s’interposer. Ce dernier a été mortellement blessé par un coup de couteau. Les policiers municipaux, en tentant de maîtriser l’homme, ont été gravement blessés, notamment au thorax et à la carotide pour deux d’entre eux.

Le suspect, fiché au FSPRT (Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste), était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Bruno Retailleau a souligné que l’Algérie avait refusé à dix reprises de le rapatrier, dénonçant ainsi les « désordres migratoires » comme une des causes de cet acte terroriste. Il a également mentionné que l’assaillant présentait un « profil schizophrène », ajoutant une dimension psychiatrique à l’événement.

Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête, ouverte pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste et tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique. L’assaillant est actuellement en garde à vue, et l’enquête se poursuit pour éclaircir les motivations et le parcours de cet individu.

La réaction des autorités a été immédiate et ferme. Le Premier ministre, François Bayrou, a exprimé son soutien aux forces de l’ordre pour leur intervention rapide et a déploré le fanatisme qui frappe à nouveau la France. La maire de Mulhouse, Michèle Lutz, a partagé son désarroi sur les réseaux sociaux, soulignant l’horreur qui a envahi la ville.

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France

Conseil constitutionnel : la nomination de Richard Ferrand approuvée de justesse

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Conseil constitutionnel : la nomination de Richard Ferrand approuvée de justesse

Richard Ferrand, nouvellement élu président du Conseil constitutionnel, a suscité une nomination controversée et serrée parmi les parlementaires.

Le Conseil constitutionnel de France a un nouveau visage avec Richard Ferrand à sa tête, succédant ainsi à Laurent Fabius. Cette nomination, proposée par le président Emmanuel Macron, a été approuvée par une marge des plus étroites, soulignant les tensions politiques autour de cette décision. Les parlementaires, divisés, ont vu dans ce choix un sujet de débat, illustrant les complexités des nominations à des postes clés de l’État.

Le processus de nomination de Richard Ferrand s’est déroulé de manière particulièrement tendue. À l’issue d’une audition devant les commissions des Lois de l’Assemblée nationale et du Sénat, les votes ont été serrés. Avec 39 voix pour et 58 contre, il manquait une seule voix pour rejeter la candidature de Ferrand. Ce vote reflète les dissensions au sein de la classe politique française, où les partis d’opposition, tels que le Rassemblement National et le groupe d’Éric Ciotti, ont choisi l’abstention, une stratégie qui a permis à la nomination de passer de justesse.

Richard Ferrand, très proche du chef de l’État, a défendu sa candidature en mettant en avant la nécessité de préserver l’indépendance judiciaire et en rappelant le pouvoir constituant du peuple français. Ces arguments, bien que défendus avec conviction, n’ont pas réussi à rallier l’ensemble des parlementaires, certains exprimant des réserves quant à l’impartialité potentielle d’un ancien président de l’Assemblée nationale nommé à un poste aussi sensible.

En parallèle, le Sénat a donné un accueil bien plus chaleureux à Philippe Bas, ancien juge au Conseil d’État et ministre sous Jacques Chirac. Sa nomination, proposée par le président du Sénat, Gérard Larcher, a été largement approuvée avec 36 voix pour et seulement 2 contre, montrant un consensus bien plus marqué. Bas, avec son expérience et son parcours, semble incarner une figure consensuelle et respectée, contrastant avec la nomination controversée de Ferrand.

L’analyse de ces nominations met en lumière les dynamiques politiques actuelles en France. La nomination de Ferrand, même si elle a été validée, laisse entrevoir une polarisation croissante au sein de la classe politique. Les questions d’indépendance et de conflit d’intérêts sont au cœur des préoccupations des parlementaires, qui cherchent à préserver l’intégrité des institutions. À l’inverse, la nomination de Philippe Bas illustre un choix plus traditionnel, où l’expérience et la réputation l’emportent sur les affiliations partisanes.

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France

Feu vert au Sénat sur la loi d’orientation agricole, une adoption visée avant le Salon

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Feu vert au Sénat sur la loi d'orientation agricole, une adoption visée avant le Salon

Le Sénat approuve la loi d’orientation agricole, mais les négociations se poursuivent pour une adoption avant le Salon de l’Agriculture.

Le gouvernement, sous la pression du calendrier parlementaire, a franchi une étape cruciale avec l’adoption de la loi d’orientation agricole au Sénat. Cependant, des ajustements sont encore nécessaires pour une adoption définitive avant l’ouverture du Salon de l’Agriculture.

Le Sénat, majoritairement composé de membres de la droite et du centre, a voté en faveur du projet de loi d’orientation agricole par 218 voix contre 107. Cette loi, présentée comme une réponse aux difficultés rencontrées par le secteur agricole, vise à renforcer la souveraineté alimentaire de la France et à moderniser les pratiques agricoles. La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a salué cette avancée comme un pas décisif vers « le réarmement de notre puissance alimentaire ».

Les parlementaires se sont désormais engagés dans une phase de négociations serrées au sein d’une commission mixte paritaire (CMP). Cette commission, composée de sept sénateurs et sept députés, doit trouver un compromis entre les versions des deux chambres. Le calendrier est serré : l’objectif est de parvenir à un accord avant l’ouverture du Salon de l’Agriculture, prévue samedi prochain. En cas de réussite, le texte pourrait être soumis à un vote final dès mercredi à l’Assemblée nationale et jeudi au Sénat.

Cependant, l’issue de ces négociations n’est pas garantie. Le projet de loi, qui aborde des sujets aussi variés que la transmission des exploitations, la formation agricole, la gestion des haies et la lutte contre les atteintes à l’environnement, contient des points de discorde. La droite sénatoriale a notamment durci le texte en allégeant certaines obligations environnementales, ce qui a suscité des critiques de la gauche et des organisations environnementales.

Le sénateur LR Laurent Duplomb, un des promoteurs de la loi, a souligné l’importance de cette législation pour « ouvrir une nouvelle ère pour l’agriculture française » et mettre fin à ce qu’il qualifie de « délire décroissant » et de « folie normative ». De son côté, le chef des députés MoDem, Marc Fesneau, a rappelé que l’accord ne devait pas se faire « à tout prix », insistant sur la nécessité de trouver un « terrain de convergence ».

La tension est palpable, notamment de la part des parlementaires de gauche et des associations écologistes. La présidente de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, Aurélie Trouvé, a dénoncé une transformation du projet en « machine de guerre contre l’agriculture familiale et contre l’environnement ». Le président des députés communistes, André Chassaigne, a exprimé sa « colère noire » face à ce qu’il perçoit comme une précipitation législative.

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