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Société

Harcèlement scolaire : l’ancien et l’actuel ministre de l’Éducation s’affrontent publiquement

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Une polémique autour de la réintégration de deux élèves accusés de harcèlement dans un lycée varois a enflammé les réseaux sociaux, opposant deux figures politiques majeures.

L’affaire concerne deux adolescents de 15 et 16 ans, exclus puis finalement réadmis dans leur établissement de Gassin (Var) après des faits répétés de moqueries, insultes et violences physiques envers un camarade. La décision du rectorat de Nice, confirmant leur retour sous couvert d’un sursis, a provoqué l’indignation des enseignants, déclenchant une grève dès lundi.

Gabriel Attal, ancien ministre de l’Éducation, a vivement réagi sur Instagram, qualifiant cette mesure d’« injuste » et contraire aux avancées récentes dans la lutte contre le harcèlement scolaire. « Ce fléau peut avoir des conséquences dramatiques », a-t-il insisté, rappelant l’importance d’une politique ferme en la matière.

Sa successeure, Élisabeth Borne, lui a répondu sèchement sur le même réseau social, assurant que le plan interministériel contre le harcèlement, initié sous son gouvernement et poursuivi par Attal, était « entre de bonnes mains ». Un échange qui révèle des tensions persistantes entre les deux responsables.

Sous la pression, la rectrice de Nice a finalement annoncé l’ouverture d’une nouvelle procédure disciplinaire, excluant définitivement les deux élèves du lycée. Toutefois, Gabriel Attal a souligné que, tant qu’une décision définitive n’était pas prise, les harceleurs restaient scolarisés, ce qui contredirait, selon lui, les engagements pris lors de son mandat.

Ce débat public met en lumière les divergences d’interprétation des dispositifs anti-harcèlement, alors que la question reste un enjeu majeur pour l’institution scolaire.

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. TOUFOULECAM

    10 mai 2025 at 16 h 56 min

    Lui, n’a fait que parler, promettre et elle, ne fait que de la figuration pour avaliser les pensées du maitre de l’Elysée.
    Pendant qu’ils s’invectivent , rien ne bouge et même mieux on réintègre des harceleurs dans l’établissement ou sont les victimes.
    Heureusement, qu’ils n’ont rien dans la tête car ils ont récidivé et maintenant sont exclus de l’établissement.

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