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Société

Grève à la SNCF : Valérie Pécresse exige un service minimum aux heures d’affluence

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La présidente de la région Île-de-France réclame des mesures pour éviter les perturbations majeures lors des mouvements sociaux, suscitant un vif débat sur le droit de grève.

Alors que les grèves SNCF perturbent régulièrement les déplacements des Franciliens, une voix politique s’élève pour demander des ajustements. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a insisté sur la nécessité d’assurer un service minimum pendant les heures de pointe, même en cas de mouvement social. Elle dénonce l’impact négatif de ces interruptions sur la vie quotidienne des usagers, soulignant l’incompréhension face à des blocages qui pénalisent les travailleurs et les familles.

Cette position rejoint celle défendue dans une proposition de loi déposée plus tôt dans l’année par un sénateur centriste, visant à limiter le droit de grève dans les transports ferroviaires durant les périodes critiques. Le texte suggère notamment d’interdire les arrêts de travail aux heures d’affluence et d’imposer un plafond annuel de jours de grève. Une initiative qui ne fait pas l’unanimité, notamment auprès des syndicats.

La CGT, en particulier, dénonce une remise en cause du droit de grève, outil historique de lutte pour les salariés. Le syndicat estime que ces restrictions accroissent les inégalités en reportant la responsabilité des tensions sociales sur les travailleurs, tout en limitant leur capacité à se faire entendre. Il rappelle que les contraintes juridiques pesant sur les grévistes se sont déjà multipliées ces dernières années, réduisant progressivement leur marge de manœuvre.

Le débat, récurrent en France, oppose ainsi la nécessité de préserver la fluidité des transports à celle de protéger les droits des salariés. Alors que les usagers expriment leur exaspération face aux perturbations, les syndicats maintiennent que la grève reste un levier indispensable pour défendre leurs revendications. Un équilibre difficile à trouver, qui continue d’alimenter les discussions entre politiques, employeurs et représentants du personnel.

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