Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

Gaza : 110 morts lors d’une distribution d’aide alimentaire, les condamnations internationales se multiplient

Article

le

Gaza : 110 morts lors d’une distribution d’aide alimentaire, les condamnations internationales se multiplient

Plus de 110 Palestiniens sont morts à Gaza, quand des soldats israéliens ont ouvert le feu pendant une distribution d’aide qui a tourné au chaos.

Les condamnations internationales et les appels à un cessez-le-feu continuent de se multiplier, ce vendredi, après la mort, jeudi, de plus de 110 Palestiniens à Gaza pendant une distribution d’aide qui a tourné au chaos. A l’origine de ces condamnations, des tirs israéliens sur une foule affamée et une vaste bousculade pendant une distribution d’aide qui a tourné au chaos dans le nord de Gaza. Au moins 110 personnes seraient mortes selon le Hamas. Israël n’a reconnu que des « tirs limités » par ses soldats israéliens se sentant « menacés » et une « bousculade durant laquelle des dizaines d’habitants ont été tués et blessés, certains renversés par les camions d’aide ».

Si les circonstances de ce drame restent floues, selon un témoin ayant requis l’anonymat et cité par l’AFP, « des camions d’aide se sont approchés trop près de certains chars de l’armée qui se trouvaient dans la zone, et la foule, des milliers de personnes, a pris d’assaut les camions ». Les soldats ont alors « tiré sur la foule car les gens s’approchaient trop près des chars ».

Alors que le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence et à huis clos jeudi soir, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit « choqué » par ces événements qu’il a « condamnés ». « Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé. Mais que ces gens aient été tués par des tirs israéliens, qu’ils aient été écrasés par la foule, ou renversés par des camions, ce sont des actes de violence, d’une certaine manière, liés à ce conflit », a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric.

A Washington, le porte-parole du Département d’Etat, Matthew Miller, a indiqué que son pays, fidèle allié d’Israël, exige « des réponses » après cette tragédie. « Nous sommes en contact avec le gouvernement israélien depuis tôt ce matin et comprenons qu’une enquête est en cours. Nous suivrons cette enquête de près et nous ferons pression pour obtenir des réponses. » La Maison-Blanche a par ailleurs fait savoir que Joe Biden avait évoqué au téléphone avec l’émir du Qatar et le président égyptien cet « épisode tragique et alarmant ».

Même son de cloche à Pékin. « La Chine est profondément attristée par cet incident et le condamne vigoureusement », a déclaré devant la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning, interrogée ce vendredi à ce sujet.

En Europe, de nombreuses voix se sont élevées pour condamner cette tragédie et réclamer une nouvelle fois un cessez-le-feu. « Priver les gens de l’aide humanitaire constitue une violation grave » du droit humanitaire international, a ainsi souligné le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Dénonçant un « nouveau carnage » et des morts « totalement inacceptables », il a réclamé « un accès humanitaire sans entrave à Gaza ».

A Paris, Emmanuel Macron a, lui, exprimé sur X (ex-Twitter) sa « plus ferme réprobation envers ces tirs » contre des civils « pris pour cible par des soldats israéliens » et demandé « la vérité, la justice et le respect du droit international ». Dans la matinée de vendredi, interrogé sur France Inter, Stéphane Séjourné, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangère a appelé a soutenu la demande de l’ONU de l’ouverture d’une enquête internationale indépendante. « Nous avons franchi un cap supplémentaire. Les gens se battent pour de la nourriture », a-t-il déploré. Et d’ajouter, que « le fait que des populations se battent pour avoir de la nourriture, que Rafah est submergée par 1,2 million d’habitants, doit nous amener à qualifier des faits et à demander des explications au gouvernement israélien.»

A Berlin, la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a publié un communiqué dans lequel elle estime que « l’armée israélienne doit s’assurer, après l’effondrement de l’ordre public dans de grandes parties de la bande de Gaza, que la distribution de l’aide humanitaire puisse se faire ».

Même indignation à Rome où le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, a estimé sur X que « les morts tragiques à Gaza appellent à un cessez-le-feu immédiat pour permettre davantage d’aide humanitaire, la libération des otages et la protection des civils ». Tandis qu’à Madrid, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a jugé « inacceptable ce qui s’est produit à Gaza, avec des dizaines de civils palestiniens morts tandis qu’ils attendaient de la nourriture ». « Cela souligne l’urgence d’un cessez-le-feu », a-t-il martelé.

En Turquie, les autorités ont dénoncé « un nouveau crime contre l’humanité » et estimé que ce drame « est la preuve qu'[Israël] vise à détruire consciemment et collectivement le peuple palestinien ». Plusieurs pays arabes du Golfe ont également condamné ces tirs de l’armée israélienne.

Dans un post sur X, le ministère saoudien des Affaires étrangères a ainsi « condamné fermement et dénoncé la prise pour cible de civils sans défense » qui a conduit à « la mort de centaines de personnes, quand les forces d’occupation ont bombardé des files d’attente où des civils tentaient d’obtenir de l’aide ». Pour les Emirats arabes unis, « les forces d’occupation israéliennes ont pris pour cible un rassemblement de milliers de résidents palestiniens de la bande de Gaza qui attendaient qu’on leur apporte de l’aide humanitaire ».

Le Qatar, qui sert de médiateur entre Israël et le Hamas, a pour sa part « condamné avec la plus grande fermeté le massacre odieux commis par l’occupation israélienne contre des civils sans défense ». « La poursuite des crimes de l’occupation, dans le cadre de sa guerre brutale contre la bande de Gaza, prouve jour après jour la nécessité d’une action internationale urgente pour mettre fin immédiatement à cette agression sans précédent dans l’histoire récente », a ajouté le ministère des Affaires étrangères.

Au Koweït, les autorités ont également condamné « ce nouveau crime commis par les forces d’occupation israéliennes » et rappelé « la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et urgent, pour assurer l’entrée des secours et de l’aide humanitaire destinée aux civils palestiniens sans défense ». A Amman, les autorités jordaniennes ont dénoncé « une violation claire du droit humanitaire international ». Cette tragédie « intervient alors qu’il n’y a pas de position internationale pour arrêter cette guerre et ce massacre qu’Israël commet contre les Palestiniens et que le Conseil de sécurité des Nations Unies est incapable de prendre une décision de cessez-le-feu immédiat pour mettre fin aux crimes de guerre commis contre les Palestiniens à Gaza », a ajouté le ministère jordanien des Affaires étrangères.

Monde

Colombie: Le président Petro annonce rompre les liens diplomatiques avec Israël

Article

le

Colombie: Le président Petro annonce rompre les liens diplomatiques avec Israël

Le président de la Colombie Gustavo Petro a annoncé mercredi vouloir rompre tout lien diplomatique avec Israël, qualifiant le Premier ministre Benjamin Netanyahu de « génocidaire » avant d’être immédiatement accusé par Israël de « récompenser » le Hamas.

« Demain, les relations diplomatiques avec l’État d’Israël seront rompues », a déclaré M. Petro, premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, dans un discours prononcé devant ses partisans à Bogota.

« On ne peut pas revenir aux époques de génocide, d’extermination d’un peuple entier », a ajouté le président. « Si la Palestine meurt, l’humanité meurt », a-t-il lancé déclenchant les vivats de la foule.

La décision par la Colombie de rompre ses liens diplomatiques avec Israël équivaut à une « récompense » pour le mouvement islamiste palestinien Hamas, a réagi mercredi le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz qualifiant d' »antisémite » le président colombien Gustavo Petro.

« Le président colombien avait promis de récompenser les meurtriers et violeurs du Hamas, aujourd’hui il a tenu promesse », écrit M. Katz sur X.

La Colombie rejoint ainsi l’Afrique du Sud, la Bolivie et Belize, qui ont déjà mis fin à leurs relations diplomatiques avec Israël.

M. Petro avait déjà le 20 février accusé Israël de commettre un « génocide » des Palestiniens dans la bande de Gaza, exprimant alors sa « pleine solidarité » avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva plongé dans une crise diplomatique pour avoir dressé une comparaison entre l’offensive israélienne et l’extermination des Juifs par les nazis.

Le Brésil et la Colombie soutiennent la procédure historique intentée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.

M. Petro avait ensuite annoncé suspendre l’achat d’armements fabriqués par Israël, l’un des principaux fournisseurs des forces de sécurité du pays sud-américain, réitérant ses affirmations concernant « un génocide » en cours à Gaza qui « rappelle l’Holocauste même si les puissances mondiales n’aiment pas le reconnaître ».

Lire Plus

France

Xi Jinping attendu en visite d’Etat en France les 6 et 7 mai

Article

le

Xi Jinping attendu en visite d'Etat en France les 6 et 7 mai

Emmanuel Macron sollicitera le président chinois pour une résolution du conflit en Ukraine lors de sa première tournée européenne post-pandémie.

Le président chinois Xi Jinping se prépare à une visite en France les 6 et 7 mai, marquant le début de sa première tournée européenne depuis le début de la pandémie de Covid-19. Cette visite coïncide avec la célébration des 60 ans de relations diplomatiques bilatérales entre la France et la Chine.

Au cœur des discussions entre Xi Jinping et Emmanuel Macron se trouve la résolution du conflit en Ukraine. Macron demandera à nouveau à son homologue chinois de contribuer à trouver une solution à ce conflit. Les échanges aborderont également d’autres questions cruciales telles que la situation au Moyen-Orient, les questions commerciales, ainsi que les défis mondiaux tels que l’urgence climatique et la protection de la biodiversité.

La visite revêt un caractère politique important, avec des négociations en cours pour de nouveaux investissements chinois en France, notamment dans le domaine des batteries électriques. Les responsables français soulèveront également des préoccupations commerciales, notamment en ce qui concerne une enquête antidumping sur les alcools type cognac lancée par la Chine.

Emmanuel Macron cherche à encourager la Chine à utiliser son influence sur la Russie pour favoriser une résolution du conflit en Ukraine. La visite comprendra également une réunion trilatérale avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le président chinois et son épouse Peng Liyuan seront reçus par le couple présidentiel français à Paris le 6 mai, suivi d’un dîner d’État à l’Élysée en présence d’artistes chinois. Le 7 mai, les deux couples visiteront les Hautes-Pyrénées, où Emmanuel Macron souhaite partager un moment intime avec Xi Jinping, en se remémorant son enfance et les visites à sa grand-mère maternelle dans la région.

Cette visite revêt une importance particulière alors que la France cherche à maintenir des canaux de discussion avec la Chine dans un contexte de tensions internationales, notamment avec les États-Unis et le Royaume-Uni.

Lire Plus

Europe

Espagne : Pedro Sanchez reste au pouvoir

Article

le

Espagne : Pedro Sanchez reste au pouvoir

Après cinq jours de silence, le président du gouvernement espagnol prend position depuis le palais de la Moncloa.

Après cinq jours de silence, Pedro Sanchez a finalement annoncé ce lundi qu’il restait à son poste de président du gouvernement espagnol, malgré les révélations d’un scandale de corruption présumée impliquant sa compagne.

Depuis le palais de la Moncloa, Sanchez a déclaré : « Après ces jours de réflexion, j’ai une réponse claire : si nous acceptons que l’action politique permette d’attaquer des innocents, cela n’en vaut pas la peine ; si nous permettons aux conflits partisans de justifier la haine, cela n’en vaut pas la peine. » Il a également ajouté : « Aucun honneur ne justifie la souffrance des personnes qu’on aime. J’avais besoin de m’arrêter et de réfléchir. Ça fait mal de vivre dans cette situation que je ne souhaite à personne. »

Sanchez a informé en premier lieu le roi Felipe VI de sa décision. Son maintien au pouvoir survient après des manifestations tant en sa faveur que contre lui dans différentes régions d’Espagne ce week-end.

L’opposition a critiqué le Premier ministre pour son manque d’explications et l’a accusé de mener une stratégie de victimisation pour gagner la bataille politique. Cette crise politique a également des répercussions sur la campagne pour les élections européennes, avec un retard dans la préparation des listes du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre, avec des messages de soutien à Pedro Sanchez de la part d’autres dirigeants de la gauche mondiale, tels que le Colombien Gustavo Petro et le Brésilien Lula da Silva.

C’est la première fois qu’un président du gouvernement espagnol prend une pause pour réfléchir à son avenir politique.

Lire Plus

Les + Lus