Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

Fumée noire au Vatican : les cardinaux reprennent leur quête d’un nouveau pape

Article

le

Pour la deuxième fois, la Chapelle Sixtine a émis un signal négatif, prolongeant l’attente des fidèles réunis sur la place Saint-Pierre.

Les membres du conclave ont repris leurs délibérations jeudi après-midi, après trois tours de scrutin infructueux. Réunis dans l’emblématique Chapelle Sixtine depuis la veille, les 133 cardinaux électeurs peinent à trouver un successeur au défunt pape François, décédé fin avril. La majorité des deux tiers requise – soit 89 voix – n’a pour l’instant été atteinte par aucun candidat, comme en témoignent les deux émissions consécutives de fumée noire depuis la cheminée du Vatican.

La foule massée sur la place Saint-Pierre a accueilli ces annonces avec un mélange de déception et d’espoir. Certains fidèles, venus du monde entier, se consolaient mutuellement, tandis que d’autres soulignaient l’importance d’une décision mûrement réfléchie. « Le plus crucial est que le futur pape incarne l’unité et la sagesse », confiait un prêtre présent sur les lieux. Les observateurs s’attendent à des votes supplémentaires dans les prochaines heures, voire jours, selon la rapidité avec laquelle un consensus émergera.

Historiquement, l’élection d’un souverain pontife peut prendre plusieurs jours. Benoît XVI et François avaient tous deux été désignés en moins de 48 heures. Cette fois, la diversité géographique sans précédent des électeurs – issus de 70 pays, dont certains participent pour la première fois – complique les pronostics. Plusieurs noms circulent parmi les favoris, mais aucun ne semble encore dominer les débats.

Pendant ce temps, le rituel immuable du conclave se poursuit dans le plus grand secret. Isolés du monde extérieur, les cardinaux votent sous le regard du Jugement dernier de Michel-Ange, sans accès à leurs téléphones ou à internet. Leur choix, une fois fait, sera signalé par la fameuse fumée blanche, déclenchant alors une vague d’émotion parmi les millions de catholiques en attente.

Sur place, l’atmosphère reste à la fois solennelle et fébrile. « C’est un moment historique, on ne vit ça qu’une fois », murmurait un pèlerin irlandais. Entre espoir et patience, le monde retient son souffle.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus