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Frontignan – Le groupe d’opposition s’élève contre l’écriture inclusive

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Avec l’islamo-gauchisme, c’est le débat du moment. Une soixantaine de députés de la majorité et de droite, emmenés par François Jolivet (LREM), appellent, dans une proposition de loi déposée ce mardi 23 février à l’Assemblée Nationale, à interdire l’écriture inclusive dans les documents administratifs.

Mais une voix s’élève aussi du côté du bassin de Thau et plus précisément du coté de Frontignan. Lors du dernier conseil municipal qui a eu lieu le 18 Février 2020, Gilles Ardinat a interpellé Michel Arrouy concernant l’écriture inclusive utilisée par la commune. 

Gilles Ardinat explique que, « depuis le début de mandat de Michel Arrouy, la communication municipale est de plus en plus polluée par l’usage de l’écriture dite -inclusive- ». « De la même manière, son nouveau directeur de la communication, issu de la mairie communiste de Givors, a jugé pertinent de commencer et terminer sa lettre en date du 18 janvier par « madame, monsieur le.la conseiller.ère municipal.e », nous explique-t-il.

Puis de conclure que, « cette écriture faussement inclusive est en réalité discriminatoire ». L’élu d’opposition de droite demande l’abandon de cette écriture inclusive. 

Le soutien des femmes de l’opposition

Gilles Ardinat est rejoint dans cette démarche par des femmes de son groupe d’opposition. 

En effet, Dominique Patte, Guilaine Touzellier et Marie-France Britto, ont toutes trois réagit dans un communiqué et dénonce l’habitude du maire de Frontignan face à la demande de Gilles Ardinat.

« Nous souhaitons dénoncer ici l’attitude sectaire quasi permanente de la majorité quant aux questions orales posées au Conseil municipal par les élus de l’opposition », explique-t-elle. « Force est de constater que ce fut à nouveau le cas, jeudi 18 février. Gilles Ardinat, professeur et élu de notre groupe, a demandé au maire de Frontignan, de bannir l’écriture faussement « inclusive » de la communication de la ville. Sa question orale faisait écho à la proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale par François Jolivet, député LREM, visant à interdire cette écriture militante des services publics », précisent elles. 

Elles expliquent que « la réponse hors-sujet et agressive du maire est évidemment un moyen de masquer la responsabilité immense de la gauche dans les graves atteintes que subissent les droits des femmes depuis plusieurs décennies. La « gauche rassemblée » qui soutient sa majorité, est responsable sur le plan national des politiques migratoires anarchiques et du laxisme judiciaire que les françaises subissent de plein fouet ». 

Puis concluent elles, « En tant que femmes, nous considérons que l’écriture inclusive abime inutilement notre langue et qu’elle n’apporte aucune avancée concrète à la condition féminine. Bien que n’étant pas encartées au RN, nous n’acceptons ni les propos caricaturaux de monsieur le maire ni sa façon de nous conspuer systématiquement et nous apportons tout notre soutien à Gilles Ardinat ».

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Frontignan : Une bombe américaine de la Seconde Guerre mondiale découverte sur un chantier

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Frontignan : Une bombe américaine de la Seconde Guerre mondiale découverte sur un chantier
©Pref34

Une bombe américaine de la Seconde Guerre mondiale a été mise au jour sur le site de l’ancienne raffinerie de Frontignan lors des travaux de dépollution. Les autorités ont immédiatement déployé les mesures de sécurité nécessaires en vue de sa neutralisation.

Lors des opérations de dépollution menées sur l’ancien site de la raffinerie Exxon Mobil à Frontignan, une bombe d’aviation datant de 1944 a été découverte le mardi 4 février. L’engin, d’une longueur de 1,2 mètre et d’un poids de 220 kg, contenait environ 100 kg d’explosifs. Cette trouvaille, bien que spectaculaire, n’a pas surpris les experts en raison des bombardements alliés qui avaient ciblé cette zone stratégique du littoral héraultais pendant la Seconde Guerre mondiale.

Conscient des risques liés à de telles opérations, l’exploitant du site avait prévu la présence d’un démineur privé chargé d’inspecter chaque excavation. Dès la mise au jour de la bombe, les protocoles de sécurité ont été immédiatement activés, et la préfecture a été alertée afin d’organiser l’intervention des démineurs de la sécurité civile. Ces derniers sont intervenus sans délai et ont procédé à la sécurisation du site en enfouissant l’engin sous 100 tonnes de sable et en délimitant un périmètre de sûreté.

Aucune menace ne pèse sur la population ni sur le personnel du chantier, permettant ainsi la reprise des travaux de dépollution. Ce matin, une réunion en préfecture a rassemblé le préfet, le maire de Frontignan et les différents services concernés, notamment les démineurs de la sécurité civile, la police nationale, la DREAL ainsi que les représentants de l’exploitant et de SNCF Réseau. L’objectif de cette concertation était d’élaborer un plan d’action précis en vue de la destruction de la bombe, qui devrait intervenir début mars après une phase d’investigations menée jusqu’à fin février.

Les autorités assurent que toutes les mesures seront prises pour garantir la sécurité des habitants et minimiser les perturbations, notamment sur le trafic ferroviaire et la vie locale. La population sera informée avec précision des modalités d’intervention dès que le calendrier sera finalisé.

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Frontignan : chômage en baisse, pauvreté en hausse et crise du logement

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Frontignan : chômage en baisse, pauvreté en hausse et crise du logement
©Hérault

Les chiffres publiés par l’Insee au début de l’été révèlent une baisse du chômage à Frontignan, mais aussi une augmentation inquiétante de la pauvreté et une aggravation de la crise du logement. Une reprise économique qui ne profite pas à tous.

Selon les données publiées par l’Insee au début de l’été, la commune de Frontignan connaît une baisse progressive du chômage depuis 2015. Le taux, qui était de 12,2 % en 2015, est descendu à 10,7 % en 2021. Une tendance encourageante qui semble refléter une amélioration du marché de l’emploi local. Cependant, cette diminution cache une réalité plus complexe. La plupart des emplois créés concernent des secteurs à faible valeur ajoutée, comme le commerce et les services, et le chômage des jeunes demeure alarmant, avec un taux de 28,3 %. Bien que ce dernier soit en recul par rapport à 2015, il reste largement supérieur à la moyenne nationale, soulignant les difficultés persistantes des jeunes actifs à s’insérer durablement sur le marché du travail.

Parallèlement, alors que le chômage diminue, le taux de pauvreté continue de grimper. En 2021, il atteignait 13 %, contre 11 % en 2015, marquant une aggravation des inégalités économiques. Cette situation s’explique par la précarité des emplois disponibles, souvent mal rémunérés ou partiels, ne permettant pas aux travailleurs de sortir de la pauvreté. Les locataires sont les plus durement touchés, avec 28 % d’entre eux vivant sous le seuil de pauvreté, un chiffre en hausse par rapport à 2015. Malgré une amélioration apparente du marché de l’emploi, bon nombre de ménages restent dans une situation financièrement vulnérable.

Enfin, la question du logement constitue un autre problème majeur pour la ville. En 2021, 21,1 % des logements à Frontignan étaient des résidences secondaires, une légère diminution par rapport à 2015, mais toujours préoccupante pour les résidents permanents. La spéculation immobilière liée à ces résidences contribue à une augmentation des prix, rendant l’accès au logement de plus en plus difficile pour les jeunes actifs et les familles modestes.

Les chiffres de l’Insee dressent le portrait d’une ville confrontée à des paradoxes, une baisse du chômage, mais une montée de la pauvreté et une crise du logement qui ne cesse de s’aggraver. Pour Frontignan, des solutions concrètes sont indispensables afin de réguler la spéculation immobilière et garantir un meilleur accès au logement, tout en assurant des emplois de qualité.

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Frontignan : un riverain dépose plainte contre X face à l’insécurité grandissante

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Frontignan : un riverain dépose plainte contre X face à l'insécurité grandissante
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Face à la montée inquiétante de l’insécurité à Frontignan, un habitant a pris l’initiative de porter plainte contre X. Ce geste traduit l’exaspération des riverains, qui dénoncent l’inaction de la majorité municipale face à la situation.

La situation à Frontignan semble se détériorer de jour en jour, en particulier sur la place de l’Église, où les habitants assistent, impuissants, à la multiplication des activités illicites. Depuis plusieurs mois, la place est devenue le théâtre d’allées et venues de jeunes qui, selon les riverains, s’adonnent au trafic de stupéfiants en pleine journée. Ces groupes, présents dès l’après-midi et jusque tard dans la nuit, font du lieu un point de vente permanent, avec des acheteurs qui défilent et des dealers qui comptent leurs gains sans la moindre discrétion.

Les résidents, exaspérés par cette situation, dénoncent également une ambiance sonore insupportable, marquée par des cris incessants qui perturbent la quiétude estivale et rendent le repos impossible. Des altercations entre trafiquants sont fréquemment signalées, tout comme des jeux de ballon qui endommagent les façades de l’église. Face à cette dégradation continue de leur environnement, les habitants affirment avoir contacté à plusieurs reprises la police municipale de la commune, sans obtenir de réponse satisfaisante. La municipalité, malgré de multiples sollicitations, semble également rester sourde aux appels à l’aide des riverains.

La situation est devenue telle que, le 5 août dernier, un habitant a déposé une plainte contre X auprès du Procureur de la République de Montpellier. Dans cette démarche, la responsabilité du maire Michel Arrouy, à la tête d’une équipe municipale perçue comme inefficace sur le plan sécuritaire, semble implicitement visée. Bien que le nom du maire ne soit pas explicitement mentionné dans la plainte, les riverains espèrent que la justice enquêtera pour déterminer si les autorités locales agissent réellement ou s’il existe une volonté de ne pas perturber les activités illicites.

Cette initiative judiciaire semble marquer une nouvelle étape dans la volonté des citoyens de tenir les élus responsables de la dégradation de leur cadre de vie. Alors que la délinquance continue de croître dans de nombreuses villes françaises, ce type d’action pourrait bien ouvrir la voie à d’autres habitants cherchant des solutions face à ce qu’ils perçoivent comme une inertie des pouvoirs publics. Le geste de cet habitant de Frontignan, au-delà d’une simple plainte, reflète une lassitude généralisée et pourrait bien inciter les autorités à réagir pour rétablir la tranquillité dans ce quartier.

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