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France: Les sages-femmes, en manque de reconnaissance, manifestent de nouveau

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« On est tout le temps oubliées ». Les sages-femmes redescendent dans la rue jeudi, en espérant notamment mettre à mal « le défaut d’information », le « manque de reconnaissance » et le « mépris » des pouvoirs publics.

« Au vu de la technicité des études que nous réalisons, des compétences et des responsabilités que nous avons, c’est clair que débuter à 1.600 euros… c’est juste plus possible », s’insurge Anick Rabaud, sage-femme de la protection maternelle et infantile (PMI) dans le sud de la France, arguant qu' »aujourd’hui, ce métier ne fait plus rêver du tout ».

Depuis le début de l’année, les sages-femmes sont déjà descendues cinq fois dans la rue. Et les dernières revalorisations salariales (une prime de 100 euros net et une hausse de salaire d’environ 100 euros brut par mois) n’ayant pas convaincu, elles y retournent.

Au rang des revendications: que s’engage « une réflexion sur l’ensemble du champ d’activité des sages-femmes » s’accompagnant notamment de la révision de leur statut à l’hôpital et de leurs effectifs en maternité, ainsi que d’une meilleure identification dans le parcours de soins, détaille à l’AFP Caroline Combot, secrétaire générale de l’ONSFF, l’une des deux principales organisations syndicales de la profession.

« Guéguerre très ancienne »

« Nous ne sommes pas écoutées, pas entendues », regrette Clémence Loscul, sage-femme hospitalière à Paris, déplorant « les journées et les nuits très chargées dans les conditions compliquées » qu’engendrent les grosses maternités, « les usines à bébé ».

Souvent exclusivement associées à la grossesse, les sages-femmes ont vu au fil du temps leurs compétences s’élargir. Depuis 2009 par exemple, elles peuvent assurer des consultations de gynécologie préventive auprès des femmes en bonne santé. Et ce tout au long de leur vie.

« Cela recouvre à la fois l’aspect contraception avec la prescription ou la pose de contraceptifs et tout ce qui est dépistage, les frottis, les mammographies, la recherche de kystes… », explique Charlotte Baudet-Benzitoun, sage-femme échographiste en région Occitanie. Au cours de consultations d’environ 20 à 40 minutes, facturées 25 euros.

Depuis 2016, les sages-femmes peuvent également prescrire et pratiquer des IVG médicamenteuses.

Pourtant « tous les jours », dans son cabinet, la sage-femme entend « je ne savais pas que vous pouviez faire de frottis », « je ne savais pas que vous pouviez faire le suivi gynécologique », « et le gynéco, je le vois quand ? ».

Ce « défaut d’information, imputable aux pouvoirs publics » reflète, pour elle et l’ONSSF dont elle est secrétaire générale adjointe, « le manque de reconnaissance et le mépris » qu’ils éprouvent pour la profession et pour celles qui la pratiquent.

Le tout maintenu bien au chaud par « une guéguerre, très très ancienne entre les médecins et nous ».

« C’est pénible pour nous et c’est pénible pour les femmes qui, au final, sont les premières pénalisées », ajoute la jeune femme. « La moitié de la population, c’est des femmes. Et les femmes, ce ne sont pas des citoyennes de seconde zone », s’insurge Anick Rabaud.

Au quotidien, elle assure justement la prise en charge « carte de sécurité sociale ou pas, une AME (aide médicale de l’État) ou pas » des mineurs « qui viennent anonymement », « des patientes que l’on appelle sans-papiers », les travailleuses saisonnières employées dans les champs alentours, des femmes victimes de violences…

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La SNCF victime d’une « attaque massive » sur son réseau, le trafic fortement perturbé

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La SNCF victime d’une "attaque massive" sur son réseau, le trafic fortement perturbé

La circulation des TGV est particulièrement perturbée, notamment à Paris. Cela serait dû à « plusieurs actes de malveillance concomitants », rapporte la SNCF, dont des incendies à proximité des lignes à grande vitesse. Selon le PDG de la SNCF, 800 000 personnes sont affectées par ces sabotages.

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le trafic ferroviaire à Paris connaît de fortes perturbations. La nuit précédente, plusieurs actes de vandalisme ont ciblé les lignes à grande vitesse (LGV) Atlantique, Nord et Est, causant des incendies volontaires et des coupures de câbles. La SNCF a précisé que ses équipes sont déjà mobilisées pour effectuer les réparations nécessaires.

Les perturbations ont principalement touché la gare Montparnasse, où un incendie à Courtalain (Eure-et-Loir) a entraîné des retards sur les trains à destination de Toulouse, Hendaye, Brest et Quimper. Le service vers la Bretagne et le Pays de la Loire est réduit à trois trains par heure et par sens, tandis que l’Aquitaine n’en compte que deux. À la gare du Nord, un train Paris-Lille a été annulé, et les trains Eurostar ont accumulé une heure de retard. La gare de l’Est a également été impactée, avec des retards de 1h30 pour les destinations vers Strasbourg, Nancy et Metz.

Face à ces difficultés, la SNCF a recommandé aux voyageurs de reporter leurs déplacements et a assuré que tous les billets seraient échangeables et remboursables. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a condamné ces actes de sabotage, les qualifiant de « consternants » et soulignant que « jouer contre les Jeux, c’est jouer contre la France ». Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que 800 000 clients étaient touchés par ces incidents. Gabriel Attal, sur Twitter, a également condamné ces actes et exprimé sa solidarité avec les voyageurs affectés.

Ces actes de malveillance surviennent à un moment critique, perturbant non seulement le trafic ferroviaire, mais aussi l’esprit de célébration et de rassemblement des Jeux olympiques. Les autorités et la SNCF travaillent sans relâche pour rétablir le service normal et assurer la sécurité des voyageurs.

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

Dans son rapport annuel sur l’évolution des infections à entérovirus, Santé Publique France appelle à la vigilance face à une recrudescence de cas cet été. Un phénomène visible dans les passages aux urgences pour méningite virale.

Selon Santé Publique France et le Centre national de référence des entérovirus, le nombre d’infections liées à cet agent infectieux est en forte hausse, notamment chez les jeunes enfants. L’agence de santé avertit que ce virus risque de circuler largement durant l’été, incitant les professionnels de santé à redoubler de vigilance.

Les entérovirus, bien que souvent bénins, peuvent parfois prendre des formes plus graves. Dans leur rapport annuel, les deux agences soulignent l’importance de maintenir des règles d’hygiène strictes pour limiter la transmission du virus. « Face au contexte épidémiologique actuel marqué par une recrudescence des infections à entérovirus, Santé Publique France rappelle, à l’occasion du bilan publié aujourd’hui sur les données 2023-2024, la vigilance à apporter par les professionnels de santé », stipule le rapport.

Particulièrement fréquentes chez les nourrissons, les infections à entérovirus peuvent toucher divers systèmes du corps, y compris le système neurologique, respiratoire, digestif ou cardiaque. Santé Publique France note une augmentation notable des cas de méningite virale entre les semaines du 18 mars au 19 mai, par rapport à la même période en 2023. Cette tendance est reflétée par une hausse des passages aux urgences pour cette pathologie.

La situation actuelle demande une attention particulière des autorités sanitaires et des professionnels de santé pour prévenir une éventuelle propagation plus large du virus, en particulier durant les mois d’été où les infections semblent s’intensifier.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
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Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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