Coronavirus
France: le Parlement s’apprête à autoriser le pass sanitaire jusqu’à l’été, après les élections
Attention élections: le Parlement doit autoriser vendredi le recours au pass sanitaire jusqu’au 31 juillet, à la fureur des oppositions qui accusent le pouvoir d’évacuer toute remise en cause de sa politique sanitaire dans cette période sensible.
L’Assemblée nationale doit voter dans la matinée sur une ultime mouture du projet de loi de « vigilance sanitaire » conforme aux voeux du gouvernement.
Le texte sera ainsi validé au nom du Parlement, en balayant les objections du Sénat dominé par la droite, qui l’avait profondément remanié, et qui a fini par le rejeter d’emblée jeudi soir, via une « question préalable ».
Le rapporteur Philippe Bas (LR) a justifié ce rejet global face à « l’obstination avec laquelle le gouvernement a refusé tout dialogue ».
Les oppositions entendent d’ailleurs livrer vendredi un dernier baroud d’honneur contre ce projet dénoncé à droite comme à gauche comme un « blanc seing » qui « enjambe » les élections présidentielle et législatives.
Des votes très serrés lors de la première lecture au Palais Bourbon en octobre avaient laissé planer le doute sur la mobilisation de la majorité, appelée à serrer les rangs face aux oppositions très remontées.
Un nouveau vote sur le projet de loi au creux de la nuit de mercredi à jeudi -145 pour, 127 contre et deux abstentions- a encore montré la pugnacité des opposants au texte.
Le principal contentieux porte sur la possibilité de recourir à des mesures de « freinage », au premier rang desquelles le pass sanitaire, jusqu’au 31 juillet prochain.
Le Sénat et les oppositions au Palais Bourbon plaident la date du 28 février, qui contraindrait l’exécutif à revenir avant les élections devant les chambres.
« Blanc-seing »
Pour le député LR Julien Dive, le pouvoir « a peur d’un débat sur ce sujet à quelques semaines de l’élection présidentielle ».
La socialiste Lamia El Aaraje estime quant à elle que « la demande d’un blanc-seing de huit mois est ubuesque » et « joue avec la démocratie ».
« Pendant huit mois, tout va pouvoir se décider dans le Conseil de défense en irresponsabilité pénale », affirme le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon.
Certains des plus hostiles ont aussi redonné de la voix contre le principe du pass et les risques de dérive vers une « société du contrôle généralisé ».
Des arguments réfutés par le ministre de la Santé Olivier Véran, qui estime qu’un délai courant jusqu’à l’été permet d’avoir « lisibilité et visibilité » dans la lutte contre l’épidémie, qui donne des signes de regain en Europe notamment.
Le gouvernement a aussi rappelé qu’un débat parlementaire sur le sujet aurait lieu autour du 15 février. « Le contrôle du Parlement est bien présent », assure Brigitte Bourguignon, ministre déléguée auprès de M. Véran.
Sans convaincre les oppositions, qui réclament un examen en bonne et due forme de la politique gouvernementale avec vote décisionnel.
La majorité souligne aussi qu’un éventuel retour à l’état d’urgence sanitaire (confinement, couvre-feu…), levé en juin dernier, serait soumis à l’approbation des parlementaires.
Quant au pass lui-même, une très large majorité approuve cet outil « souple et qui a fait ses preuves » depuis l’été dernier, souligne le rapporteur Jean-Pierre Pont (LREM).
En fait, en voulant ramener la politique sanitaire devant les deux chambres en février, les oppositions cherchent « un coup politique à la veille des échéances électorales », assure le député de la majorité Dimitri Houbron (groupe Agir).
Les Républicains et la gauche ont d’ores et déjà prévu des recours auprès du Conseil constitutionnel.
Autre disposition litigieuse, le projet de loi permet aux directeurs d’écoles et aux chefs d’établissement du second degré de prendre connaissance du statut vaccinal des élèves.
Une mesure destinée selon les gouvernement à faciliter notamment les campagnes de dépistage et de vaccination en milieu scolaire, mais dénoncée par les oppositions comme une « brèche dans le secret médical ».
Le projet de loi prolonge par ailleurs l’état d’urgence en Guyane et en Martinique au 31 décembre.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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