Coronavirus
Forte décélération de la pandémie en Europe cette semaine
La pandémie causée par le coronavirus a décéléré pour la quatrième semaine consécutive dans le monde, particulièrement en Europe : voici les évolutions hebdomadaires marquantes, issues d’une base de données.
Indicateur important, le nombre des cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel des contaminations et les comparaisons entre pays sont à prendre avec précaution, les politiques de tests différant d’un pays à l’autre.
Environ 550.000 cas quotidiens
Avec 554.200 contaminations enregistrées quotidiennement dans le monde cette semaine, l’indicateur a de nouveau baissé (-13% par rapport à la semaine précédente), selon un bilan arrêté à jeudi.
L’indicateur avait recommencé à croître de manière continue à partir du 20 février, après une chute inédite de plus d’un mois en début d’année, qui avait vu les contaminations se réduire de moitié, autour de 355.000 cas quotidiens. Il rebaisse depuis quatre semaines.
L’Europe concentre les plus fortes décrues
La pandémie a ralenti sensiblement en Europe (-24%) cette semaine.
Le Vieux Continent concentre les huit plus grosses décélérations de la semaine. La plus forte décrue est observée en Suède (-51%, 1.900 nouveaux cas par jour), devant la Pologne (-47%, 1.200), l’Allemagne (-41%, 5.200), l’Ukraine (-33%, 3.300) et la Suisse (-33%, 800).
Accélération en Afrique
La pandémie a également décéléré en Asie (-19%) et aux Etats-Unis/Canada (-15%) cette semaine, tandis qu’elle a accéléré en Afrique (+10%), au Moyen-Orient (+5%) et en Amérique latine/Caraïbes (+4%).
Les contaminations baissent fortement en Océanie (-60%), mais le coronavirus y circulait déjà très peu (100 cas par jour cette semaine, principalement en Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Principales accélérations
Le Royaume-Uni est le pays où l’épidémie accélère le plus (+74%, 2.600 nouveaux cas par jour), parmi les pays ayant enregistré au moins 1.000 contaminations quotidiennes au cours de la semaine écoulée. Le variant indien, soupçonné d’être particulièrement contagieux, représente entre la moitié et les trois quarts des nouveaux cas, selon le gouvernement.
Suivent le Bahrein (+55%, 2.800), le Bangladesh (+50%, 1.400), le Koweït (+46%, 1.400) et la Malaisie (+43%, 7.000).
Le plus de contaminations
L’Inde, malgré une décélération des contaminations (-23% cette semaine), reste, de loin, le pays ayant enregistré le plus grand nombre de nouvelles contaminations en valeur absolue cette semaine (228.100 cas quotidiens), devant le Brésil (64.000, -3%), l’Argentine (30.900, +5%), les Etats-Unis (22.500, -23%) et la Colombie (20.300, +30%).
En proportion de la population, le pays ayant recensé le plus de cas cette semaine reste l’archipel des Maldives (2.042 pour 100.000 habitants), devant les Seychelles (1.404) et le Bahrein (1.148). Ces trois pays figurent pourtant parmi les pays les plus en avance en terme de vaccination, puisqu’ils ont respectivement administré au moins une dose à 57%, 71% et 53% de leur population.
Décès
L’Inde est aussi en tête du classement des décès quotidiens (4.016 par jour cette semaine), devant le Brésil (1.797), les Etats-Unis (661), la Colombie (494) et l’Argentine (491).
Au niveau mondial, les décès quotidiens ont baissé cette semaine (11.563 par jour, -6%).
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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