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Fiscalité : Sète la 5ème ville la plus imposée de France, les élus d’opposition réagissent

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C’est un véritable coup dur pour la majorité municipale et le contribuable sétois. La Ville de Sète est la 5ème ville de France la plus imposée devant Neuilly ! Les réactions sur les réseaux sociaux ne manquent pas et celles des élus d’opposition non plus. Ils ont tous réagit à travers des communiqués de presse.

 Sébastien Pacull « Loin de s’être apaisée, notre ville subit de fortes poussées de fièvre »

Pour Sébastien Pacull l’élu d’opposition de droite, « Il faudrait également faire attention à ce que notre ville ne devienne pas une des capitales de la pression fiscale », « Cet état de fait ne satisfait personne, surtout pas ceux, dont je fais partie, qui souhaitent préserver le bien vivre des sétoises et des sétois. D’autant plus que la pression fiscale repose sur une classe de la population déjà durement frappée économiquement par la crise sanitaire », ajoute t-il. 

Le chef de file de l’union des droites à Sète propose, « l’institution d’un observatoire fiscal. Ce dernier permettrait d’enfin nous doter d’outils et de données pouvant servir à améliorer la situation ». Il explique que cet observatoire aurait, « deux missions prioritaires. Premièrement, analyser la solvabilité fiscale de la population et son évolution. Deuxièmement, opérer un suivi complet et exact des dépenses engagées par la municipalité ces dernières années et faire le bilan de leurs impacts économiques. L’institution de cet observatoire fiscal est la seule solution qui nous permettrait enfin de mettre en œuvre une politique fiscale et économique vertueuse, mais également totalement transparente ». 

Sébastien Pacull se dit aussi, « surpris de voir Monsieur Escarguel, adjoint délégué aux finances, revêtir sa robe d’avocat dans les médias pour défendre cette pression fiscale absurde. Ses arguments peuvent être résumés ainsi : la situation de la ville nécessitait d’être redressée et d’importants travaux devaient être engagés ». Et d’ajouter, « Est-ce la mauvaise foi ou bien une crise d’amnésie qui le pousse à parler ainsi ? Car le nouveau Zorro des finances oublie bien vite que, depuis 18 ans, c’est celui qui l’envoie défendre l’augmentation fiscale qui siège dans le fauteuil de maire. Les dépenses d’aujourd’hui, ce sont les erreurs d’hier, tout simplement. Ces erreurs, j’avais déjà tiré la sonnette d’alarme quant à leurs conséquences futures, mais rien ne fut fait ». 

Avant de conclure, « Loin de s’être apaisée, notre ville subit de fortes poussées de fièvre et l’augmentation de la fiscalité en est une. Mes propositions sont sur la table et, loin des calculs politiques, je pense qu’elle devrait être considérée dans l’intérêt des Sétoises et des Sétois ». 

Ensemble pour Sète, « Beau palmarès pour les sétois ! »

Du côte des élus d’opposition de gauche même son de cloche, « Sète est devenue la ville d’Occitanie dont l’impôt moyen par ménage est le double de la moyenne des communes identiques selon la Chambre Régionale de la Cour des Comptes (CRCC) Rien d’étonnant à cela ! », nous explique le groupe d’opposition de gauche. « C’est le résultat d’une politique continue de transformation de la ville en station balnéaire, touristique et de villégiature », ajoute t-il.

« Malgré l’augmentation des impôts entre 2001 et 2017, la CRCC a rappelé que les dépenses d’équipements de la ville ont diminué de 3,1 % par an. Ils sont inférieurs aux villes de même strate, soit 633€ en 2019 par habitant à Sète contre 1100€ », décrypte Ensemble pour Sète. 

Avant d’ajouter, « Sète tient le haut du pavé avec un ratio impôts perçus/investissements catastrophique. Que va-t-il se passer en terme de fiscalité locale lors des prochains exercices au regard des conséquences de la crise sanitaire sur les finances communales? Sachant que les réformes gouvernementales ont placé les communes sous tutelle. Quel produit compensatoire est attendu pour 2020 pour la Taxe d’Habitation ? ».

Les élus de Ensemble pour Sète ajoutent, « L’Adjoint aux finances nous a expliqué que ce taux était normal, car il couvrirait le -rééquilibrage total des finances de la ville qui était dans un état catastrophique -. Le maire a envoyé son nouvel adjoint parler probablement de 2014, quand la ville était au bord de la faillite et de la mise sous tutelle par la Chambre de la Cour des Comptes. Nous l’avons évité grâce à un massif et continu transfert des charges et du personnel vers l’agglo et par une augmentation continue des impôts de 2001 à 2017 ». 

Et de conclure, « Quant à certaines dépenses… Rappelons les premières mesures du nouveau mandat pour la majorité : voter au maire 27 délégations (ce qui lui permet de gérer seul certaines dépenses) – voter une augmentation très substantielle de ses frais de bouche (20.000 € au total mairie +agglo, qui s’ajoutent à sa rémunération) -et que l’argent déboursé indûment pour certains salaires, malgré les alertes du préfet, n’a toujours pas été récupéré. Malgré une politique de communication trompeuse, les chiffres parlent et la réalité nous saute aux yeux. Elle pique ! »

Du côté de la Ville de Sète c’est silence radio aucune réaction pour le moment devant ce triste classement pour le contribuable sétois.

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À LIRE AUSSI > Fiscalité : La Ville de Sète, 5ème ville de France ayant la fiscalité la plus élevée

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. serre

    5 décembre 2024 at 19 h 12 min

    petit retraité de 81 ans,j ai un peu plus de 900 euros de retraite et 17000 euros de revenu fiscal de référence.l augmentation de 60 % de ma taxe d habitation.résidence secondaire m a ruiné.je n ai d autre solution que de vendre ma maisonnette….macron avait promis de ne pas augmenter les impots !!!….c est une atteinte au droit (???) de propriété.commeinhes-macron c est le monde des riches…et comme barnier ils veulent faire payer les pauvres…salauds de pauvres qui veulent avoir des résidences segondaires.peut on parler de pression fiscale…voire d oppression et meme de  » gestapo fiscale ».adieu sète pourtant je t aimais bien

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Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée

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Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée

Malgré l’absence de vigilance spécifique dans l’Hérault, un plaisancier a perdu la vie et un autre se trouve en urgence absolue après une forte houle ayant chaviré plusieurs bateaux au large de Sète. La préfecture appelle à la prudence face à des conditions météorologiques imprévisibles.

Mercredi, un tragique accident en mer a coûté la vie à un plaisancier au large de Sète, tandis qu’un second individu, dans un état critique, lutte pour sa survie. Ces drames surviennent dans un contexte où aucun signal d’alerte météorologique n’avait été émis pour le département, bien que le Gard voisin soit placé en vigilance jaune vague-submersion par Météo France.

L’incident intervient alors que la France fait face à la dépression Kirk, qui poursuit son déplacement vers l’Ile-de-France. Le phénomène météorologique a déjà conduit à la mise en alerte de 32 départements, dont 21 pour des risques de pluie-inondation, dix pour des vents violents et trois pour des crues importantes. À 18 heures, mercredi, le bulletin météorologique faisait état de la montée des eaux dans certains territoires, dont la Seine-et-Marne, placée en vigilance rouge.

Dans l’Hérault, bien que le département ne soit pas directement concerné par ces alertes, les conditions en mer ont provoqué des vagues atteignant deux mètres, rendant la navigation extrêmement dangereuse. La préfecture a rapidement réagi, recommandant aux plaisanciers d’éviter de prendre la mer et conseillant à la population de ne pas se baigner ni de fréquenter les plages. Les autorités insistent sur le fait que, même en l’absence de vigilance officielle, les conditions peuvent rapidement se dégrader, augmentant les risques de noyade.

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Sète : Un vautour fauve s’invite sur les toits du quartier du Barrou

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Sète : Un vautour fauve s'invite sur les toits du quartier du Barrou
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Les habitants du quartier du Barrou à Sète ont eu une surprise de taille lundi soir, lorsqu’un imposant vautour fauve s’est installé sur les toits de leur quartier. Entre fascination et inquiétude, ce visiteur inhabituel a suscité de nombreuses réactions.

Lundi soir, le calme habituel du quartier du Barrou à Sète a été brusquement interrompu par l’apparition d’un visiteur des plus inattendus. Un vautour fauve, majestueux rapace dont l’envergure peut atteindre près de trois mètres, a choisi les toits du quartier pour une pause, provoquant stupeur et émerveillement parmi les résidents. Avertis par les aboiements persistants de leurs chiens, les habitants ont d’abord eu du mal à croire à cette scène inhabituelle. Pour s’assurer de la présence de l’animal, certains ont dû observer plusieurs fois, jusqu’à finalement prendre des photos pour immortaliser ce moment exceptionnel.

La présence de ce vautour à Sète est d’autant plus surprenante que ce rapace est habituellement observé dans des zones beaucoup plus rurales et accidentées. En France, les populations de vautours fauves sont principalement concentrées dans les Pyrénées, les Alpes et les Grands Causses, où des programmes de réintroduction ont permis de stabiliser et même d’augmenter le nombre de ces oiseaux majestueux. L’histoire de leur préservation est d’ailleurs remarquable. Au milieu du 20e siècle, l’espèce avait presque disparu du territoire français, victime de la chasse et de la transformation des pratiques agricoles. Ce n’est qu’à partir des années 1970, grâce à des mesures de protection rigoureuses et à des campagnes de réintroduction, que le vautour fauve a pu regagner ses territoires historiques.

Aujourd’hui, bien que principalement observés dans leurs zones de prédilection, ces rapaces peuvent occasionnellement être vus dans des lieux plus inhabituels, comme cela a été le cas à Sète. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) explique que ces déplacements hors de leur habitat traditionnel peuvent être le fait de jeunes individus explorant de nouveaux territoires ou profitant des courants thermiques pour se déplacer sur de longues distances.

L’apparition de ce grand rapace dans le quartier du Barrou à Sète a toutefois généré une certaine inquiétude. Ne connaissant pas les mœurs de ce visiteur ailé, certains résidents ont rapidement mis leurs animaux domestiques à l’abri, craignant une éventuelle confrontation. Ces craintes, bien que compréhensibles, étaient en réalité infondées. Selon la LPO, le vautour fauve, malgré son allure impressionnante et son bec acéré, ne constitue pas une menace pour l’homme ni pour les animaux de compagnie. Principalement charognard, il se nourrit essentiellement de carcasses d’ongulés, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’écosystème en éliminant les restes d’animaux morts.

Après avoir intrigué les habitants du Barrou pendant un moment, le vautour fauve a finalement déployé ses grandes ailes pour reprendre son vol, laissant derrière lui des souvenirs impérissables et des photos qui feront parler encore longtemps dans le quartier. Les spécialistes rappellent que, malgré son apparence imposante, le vautour fauve reste un animal sauvage, à respecter et à observer de loin pour éviter tout incident. Sa venue à Sète rappelle à quel point la nature peut nous surprendre, même au cœur de nos villes.

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Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles

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Sète : La justice fait obstacle à l'expulsion d'un commerçant des Halles
©VilledeSète

La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant. 

L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.

Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.

Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.

Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.

Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?

La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.

Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.

Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.

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