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Faux papiers : la police démantèle un vaste réseau impliquant des agents corrompus

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Faux papiers : la police démantèle un vaste réseau impliquant des agents corrompus

Huit personnes ont été récemment mises en examen, soupçonnées d’avoir fourni à des centaines d’immigrés clandestins en France de faux papiers.Le réseau s’appuyait notamment sur des agents corrompus en poste en Préfecture.

Ce lundi 5 juin 2023, les enquêteurs de la Sous-direction chargée de la lutte contre l’immigration irrégulière (SDLII) de la préfecture de police de la capitale ont mis brutalement fin aux opérations d’une équipe de contrefacteurs présumés parmi les plus prolifiques jamais identifiés en France.

Depuis un an, une petite équipe de policiers spécialisés avait surveillé attentivement les moindres mouvements de ce « commando » bien entraîné et discret. Un juge d’instruction parisien a donné le feu vert aux arrestations la semaine dernière. Sept hommes et une femme, âgés de 21 à 55 ans, ont été appréhendés dans la région parisienne. Les chefs d’accusation retenus contre ce petit groupe de présumés experts en contrefaçon sont nombreux, allant de l' »usage de faux en écriture » au « faux et usage de faux dans un document administratif », en passant par l' »aide à l’entrée et au séjour irréguliers d’étrangers en France ».

« Un degré de sophistication rarement vu en France »

En échange d’un paiement moyen de 15 000 euros, les clients du réseau, tous présents en France de manière irrégulière, obtenaient un ensemble complet de documents leur permettant de séjourner illégalement dans le pays. Ces documents comprenaient des passeports, des cartes d’identité, des permis de conduire, des fiches de paie, des avis d’imposition, des ordonnances médicales et des contrats de travail. Selon un expert du dossier, les faux documents étaient parfois si réalistes qu’ils étaient difficiles à distinguer des vrais, ce qui démontrait un niveau de sophistication rarement observé en France.

Un grand nombre de ces documents étaient fabriqués de manière frauduleuse par des complices travaillant dans une officine basée en Turquie. Une fois terminés, ils étaient renvoyés en région parisienne par colis postaux ordinaires, souvent déposés dans des points relais, ou bien transportés discrètement par des mules en avion.

Cependant, les suspects, qui s’identifiaient mutuellement avec des noms de code tels que « le directeur », « la dame » ou encore « Kevin » pour brouiller les pistes, ne se sont pas arrêtés là. Ils ont mis au point une méthode particulièrement ingénieuse, selon un responsable de la préfecture de police de Paris, qui reste perplexe face à leur mode opératoire. Les faux titres d’identité étaient créés en utilisant des identités provenant de divers pays européens tels que la République tchèque, la Slovénie, la Lituanie, la Croatie, l’Italie, la Pologne, etc. Ces pays étaient choisis car leurs documents officiels sont plus faciles à contrefaire, étant moins sécurisés que ceux émis par les autorités françaises. De plus, comme le souligne un magistrat, ces pays d’Europe de l’Est attirent moins l’attention de l’État et les préfectures ont tendance à appliquer des procédures plus rigoureuses envers les ressortissants africains ou du Moyen-Orient en raison de l’afflux massif de migrants.

Plusieurs centaines de « clients » potentiels

Au cœur de ce système, des agents présumés corrompus jouaient un rôle essentiel. Deux hommes, qui ont été affectés à la préfecture d’Argenteuil (Val-d’Oise), puis à Bobigny (Seine-Saint-Denis) et à Nanterre (Hauts-de-Seine), ont été identifiés comme des acteurs clés dans la validation informatique de ces faux documents, en toute connaissance de cause selon l’enquête. Malgré leur position centrale dans le système, ces deux suspects n’avaient jamais attiré l’attention de leurs supérieurs hiérarchiques.

Ce trafic, dont les « recruteurs » étaient basés dans des bars à chicha en Île-de-France, permettait à de nombreux immigrants clandestins de se faire passer pour des citoyens de l’Union européenne. En fournissant frauduleusement des preuves de leur travail sur le sol français au cours des dernières années, ils pouvaient obtenir de l’État un précieux document authentique : une carte de séjour de citoyen européen ou suisse. Cette carte, très convoitée, offre une autorisation de séjour de cinq ans et les mêmes droits qu’une naturalisation classique. Elle est renouvelable automatiquement pour cinq années supplémentaires.

Environ quarante clients ont été identifiés au cours de l’enquête, mais le nombre final est probablement beaucoup plus élevé, car ce trafic a opéré sans relâche pendant au moins deux ans. Il est très probable que des centaines de personnes soient impliquées.

Huit individus mis en examen

Les donneurs d’ordres, les faussaires, les exécutants du réseau et les intermédiaires ont tous minimisé leur rôle lors des trois jours de leur garde à vue face aux enquêteurs du département Criminalité organisée de la SDLII, ne faisant que de rares aveux avec réticence. Certains suspects ont même nié catégoriquement toute activité criminelle, malgré les nombreuses preuves accumulées à leur encontre, telles que les enregistrements de vidéosurveillance, les écoutes téléphoniques et les filatures.

Après avoir été présentés à un juge d’instruction, les huit individus ont tous été mis en examen. Cinq d’entre eux ont été placés en détention provisoire, tandis que les autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Les deux agents en poste à la préfecture ont été formellement interdits d’occuper tout emploi lié à la délivrance de titres officiels aux ressortissants étrangers au sein de l’administration publique.

Les perquisitions effectuées se sont révélées extrêmement fructueuses, permettant aux policiers de mettre la main sur un véritable trésor de guerre : des imprimantes laser de dernière génération, des ordinateurs, des tampons encreurs, des cartes plastiques vierges et un grand nombre de documents d’identité authentiques ou falsifiés. En plus de révéler l’existence de deux officines, les perquisitions ont également permis de découvrir plus de 110 000 euros en espèces dans les différents domiciles visités par les enquêteurs.

Il est évident que le réseau n’avait aucune intention de prendre sa retraite anticipée et d’abandonner son lucratif business. L’un des membres présumés du groupe est soupçonné d’avoir récemment lancé sa propre filière de régularisation illégale, en utilisant ses compétences acquises dans ce domaine, en collaboration avec un agent en poste à la préfecture en échange de pots-de-vin.

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Meurtre de Louise: trois nouvelles gardes à vue, celles d’un homme de 23 ans et de sa mère levées

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Meurtre de Louise: trois nouvelles gardes à vue, celles d'un homme de 23 ans et de sa mère levées

L’enquête sur le meurtre de Louise progresse avec l’interpellation de trois proches d’un suspect, tandis que d’autres suspects sont relâchés.

Dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Louise, une jeune fille de 11 ans retrouvée morte dans un bois à Longjumeau, trois nouvelles personnes ont été placées en garde à vue pour non-dénonciation de crime. Ces individus, identifiés comme le père, la mère et la petite amie d’un homme soupçonné d’être l’auteur du meurtre, ont été interpellés dans la nuit de lundi à mardi. Cette avancée dans l’investigation fait suite à la découverte du corps de Louise, vendredi après-midi, à la sortie de son collège à Epinay-sur-Orge.

L’analyse de cette affaire révèle une complexité croissante. Les autorités ont relâché un homme de 23 ans et sa mère, initialement soupçonnés, faute de preuves suffisantes pour les maintenir en garde à vue. Cette décision souligne la difficulté pour les enquêteurs de démêler les fils de cette tragédie. L’autopsie a révélé que Louise a subi de multiples blessures par arme tranchante, ce qui indique une violence extrême. Le téléphone de la victime, retrouvé à proximité de son corps, pourrait fournir des indices supplémentaires sur les derniers moments de sa vie.

L’implication de proches d’un suspect dans cette affaire jette une lumière nouvelle sur le réseau social de l’accusé principal. Le fait que des membres de sa famille immédiate ainsi que sa compagne aient été placés en garde à vue pour non-dénonciation de crime soulève des questions sur ce qu’ils savaient et quand. Cette information suggère que des éléments cruciaux peuvent avoir été dissimulés ou ignorés, compliquant davantage l’enquête. Le parquet d’Evry, en charge de l’affaire, continue d’explorer toutes les pistes possibles pour éclaircir les circonstances de ce crime odieux.

L’impact émotionnel de cette tragédie sur la communauté locale est palpable. Des hommages fleurissent devant le collège André Maurois, témoignant du choc et de la solidarité des habitants. Cette affaire, qui a secoué la région, met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue et d’une coopération citoyenne dans la lutte contre la criminalité.

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Nice : une fillette de 3 ans décède dans l’incendie d’un appartement en pleine nuit

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Nice : une fillette de 3 ans décède dans l’incendie d’un appartement en pleine nuit

Dans la nuit du 8 au 9 février, un incendie a ravagé un appartement à Nice, entraînant la mort d’une enfant de trois ans et blessant légèrement cinq autres personnes.

Un drame poignant s’est produit à Nice, dans le quartier de Las Planas, lorsque, aux premières heures du dimanche 9 février, un feu s’est déclaré dans un appartement du sixième étage d’un immeuble de huit étages. Alertés par des voisins, les secours sont intervenus avec diligence, mais l’ampleur du sinistre a rendu les opérations de sauvetage difficiles. Malgré l’engagement rapide des 41 pompiers sur place, équipés de deux lances à incendie, le brasier a eu raison de la vie d’une petite fille de trois ans, trouvée gravement blessée dans l’appartement en feu. Elle a succombé à ses blessures, tandis que cinq autres individus ont été légèrement touchés et ont reçu les soins nécessaires.

L’origine de l’incendie demeure, à ce jour, un mystère. Les enquêteurs n’ont pas encore déterminé ce qui a pu déclencher ce terrible brasier, laissant la communauté dans l’incertitude et le deuil. Sur les réseaux sociaux, les réactions ont été vives, reflétant l’onde de choc ressentie par la population. Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice, a qualifié cet événement de « terrible drame », soulignant que la municipalité accompagnerait les sinistrés pour sécuriser les logements endommagés. De même, Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, a exprimé une « tristesse immense » et adressé ses condoléances aux proches de la victime.

Cet incident rappelle cruellement la vulnérabilité des habitants face aux sinistres domestiques et souligne l’importance de la prévention et de la rapidité des secours en cas de catastrophe. Bien que les circonstances précises de l’incendie restent à élucider, l’attention se tourne désormais vers le soutien des familles endeuillées et l’amélioration des mesures de sécurité dans les habitations.

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Faits-Divers-Essonne : le corps de Louise, 11 ans, retrouvé dans un bois

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Faits-Divers-Essonne : le corps de Louise, 11 ans, retrouvé dans un bois

Portée disparue vendredi après-midi, Louise a été retrouvée sans vie dans le bois des Templiers à Épinay-sur-Orge. Une enquête pour meurtre sur mineur est en cours. Deux suspects, un homme de 23 ans et une femme de 20 ans, ont été interpellés.

L’émotion est vive en Essonne après la découverte du corps de Louise, 11 ans, dans la nuit de vendredi à samedi. La jeune fille avait disparu quelques heures plus tôt après avoir quitté le collège André-Maurois d’Épinay-sur-Orge aux alentours de 13h50. Ne la voyant pas rentrer, sa famille avait rapidement donné l’alerte, déclenchant d’importantes recherches.

Les forces de l’ordre ont mobilisé d’importants moyens pour la retrouver, brigade cynophile, drones et hélicoptère ont quadrillé la zone. L’analyse des images de vidéosurveillance a permis d’identifier son dernier passage dans le parc des Templiers, situé à quelques dizaines de mètres de son établissement scolaire. C’est précisément dans ce périmètre que les recherches se sont intensifiées. À 21h40, un chien pisteur a marqué un arrêt dans le parc. Après plusieurs heures de battue, les enquêteurs ont fait une découverte macabre ! Le corps de Louise a été retrouvé sans vie à 1h50 du matin dans cet espace boisé.

Les causes précises de son décès restent à déterminer. Une autopsie, prévue dans l’après-midi à l’institut médico-légal de Corbeil-Essonnes, devra apporter des éléments essentiels pour comprendre ce qui s’est passé et orienter les investigations.

L’enquête a rapidement mené à l’interpellation de deux individus. Un homme de 23 ans, déjà connu des services de police, a été repéré sur les images de vidéosurveillance. Les forces de l’ordre se sont rendues à son domicile, situé à Épinay-sur-Orge, peu après 00h30. Sur place, il se trouvait en compagnie d’une jeune femme de 20 ans, qui se présentait comme sa conjointe. Tous deux ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête pour meurtre sur mineur.

Ce drame soulève une vive émotion dans la commune et bien au-delà. Tandis que l’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette tragédie, la douleur des proches de Louise et l’attente des premiers résultats d’autopsie pèsent sur cette affaire qui bouleverse l’opinion publique.

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