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Faits-Divers: La jeune joggeuse de la Mayenne retrouvée vivante

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Vingt-quatre heures après sa disparition en Mayenne, la joggeuse de 17 ans a été retrouvée vivante à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), a annoncé mardi soir la procureure de la République de Laval Céline Maigné.

« La gendarmerie a été avisée et confirme la découverte, vivante, de la jeune fille disparue hier. Celle-ci va être médicalement prise en charge pour s’assurer de son état de santé », a annoncé Mme Maigné, ajoutant que les investigations « vont se poursuivre pour préciser son emploi du temps de cette dernière journée ».

Mme Maigné a précisé que la découverte avait été faite à Sablé-sur-Sarthe, à une dizaine de kilomètres du domicile de la jeune lycéenne, et que le parquet communiquerait mercredi dans la journée.

La rue Gambetta de Sablé-sur-Sarthe, qui mène à Laval, était totalement bouclée par les forces de l’ordre mardi soir.

« C’est un très gros soulagement pour elle et pour la famille. Elle a été retrouvée dans un kebab rue Gambetta », a indiqué le maire de Sablé-sur-Sarthe, Nicolas Leudière. « Elle est avec des médecins et avec les enquêteurs de la section de recherches d’Angers. Elle était extrêmement choquée et avait des égratignures », a ajouté l’élu.

Une enquête pour enlèvement et séquestration avait été ouverte, au lendemain de la mystérieuse disparition de cette jeune lycéenne, mobilisant quelque 200 militaires pour tenter de la retrouver.

« Cette qualification d’enlèvement et séquestration est punie d’une peine délictuelle dans l’hypothèse où l’auteur des faits libère volontairement et rapidement la personne retenue », avait déclaré en fin d’après-midi la procureure devant la presse, semblant s’adresser à un éventuel ravisseur.

La procureure avait toutefois souligné que les « premiers éléments recueillis » ne permettaient « en l’état d’écarter aucune piste, qu’elle soit criminelle, accidentelle ou de fugue ».

La jeune fille était partie de son domicile à Saint-Brice lundi vers 16h00 pour faire un jogging, « une activité qui lui est habituelle », selon la magistrate.

Sa disparition avait été signalée lundi à 18H40 à la gendarmerie par ses parents. « Son père, alerté par la durée de son absence, s’est rendu sur le parcours qu’elle effectue généralement et ne l’y a pas retrouvée », avait précisé Mme Maigné. « Ses recherches l’ont amené à découvrir différents effets qu’il reconnaît comme appartenant à sa fille et qui sont en cours d’exploitation ».

Lors de son point presse, la procureure avait décrit une jeune fille  « parfaitement insérée, entourée, sportive, qui poursuit ses études dans un lycée de la région ».

Une garde à vue

D’après l’application Strava, qui permet de partager ses performances sportives grâce à un suivi GPS, la jeune fille avait l’habitude d’effectuer une boucle d’environ 5 km, en 25 minutes, au nord du bourg de Saint-Brice. Lundi, son parcours s’est interrompu au bout de 5 minutes, à un kilomètre seulement de son domicile, à l’intersection de deux routes dans une zone non boisée, près de la forêt domaniale de Bellebranche.

Un homme en état d’ébriété a été placé en garde à vue lundi soir, « afin de permettre d’éclaircir son emploi du temps au vu des quelques incohérences lors de ses premières déclarations », avait précisé Mme Maigné, qui n’a pas exclu sa remise en liberté dès mardi. Interrogée sur ce point mardi soir, elle n’a pas souhaité en dire plus.

Deux cents gendarmes ont été mobilisés jusqu’à la découverte de la jeune fille, des plongeurs, des équipes cynophiles et à cheval, ainsi que des hélicoptères.

Le terrain est « difficile car étendu », avait souligné la procureure, évoquant une zone de 190 hectares autour du domicile des parents, partiellement boisée et parsemée d’étendues d’eau.

Toute la journée de mardi, de nombreux véhicules de gendarmerie, notamment les camionnettes des techniciens en identification criminelle, sillonnaient les routes de Saint-Brice, petite commune rurale de 530 personnes, à l’habitat très dispersé.

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Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents

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Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents

Marseille a été secouée par une vague de violence sans précédent, marquée par des actes d’une brutalité rare et la participation de très jeunes adolescents. Deux meurtres particulièrement atroces ont mis en lumière l’implication croissante des mineurs dans les narchomicides, un phénomène de plus en plus préoccupant pour les autorités.

Un adolescent de 15 ans a été poignardé à une cinquantaine de reprises avant d’être brûlé vif, et un chauffeur VTC, père de famille, a été abattu par un garçon de 14 ans. Ces événements ont marqué un tournant, selon le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, qui a dénoncé une « sauvagerie inédite ». Il a également souligné un « ultra-rajeunissement » des auteurs, qui répondent désormais à des offres de meurtres via les réseaux sociaux, un phénomène alarmant pour la justice et la police.

Ces jeunes, souvent recrutés pour de petites sommes, sont utilisés comme des « jobbers » dans les guerres de territoire entre trafiquants, notamment entre la DZ Mafia et le clan des « Blacks » dans les quartiers sensibles de Marseille. Ce conflit, qui s’est intensifié cette année, a fait de nombreuses victimes, y compris des innocents. Vendredi, un chauffeur VTC de 36 ans a été tué alors qu’il ne devait pas être la cible initiale. Cet innocent est la première victime collatérale de cette guerre en 2024.

Les autorités marseillaises, déjà confrontées à un nombre record de narchomicides en 2023, sont particulièrement préoccupées par cette violence. Les mineurs impliqués agissent souvent avec un « amateurisme effrayant » et une absence totale de remords. La situation est d’autant plus grave que les réseaux sociaux jouent un rôle central dans le recrutement de ces jeunes tueurs, un aspect que les forces de l’ordre commencent à prendre en considération.

Le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Franck Rastoul, avait déjà alerté en septembre sur les ravages causés par le trafic de stupéfiants, qui « sapent les fondements mêmes de notre société ». Les événements de cette semaine ne font que confirmer l’urgence de prendre des mesures face à ce fléau qui attire de plus en plus de jeunes vers des actes criminels d’une extrême violence, au mépris total de la vie humaine.

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

La cour d’appel de Toulouse a confirmé le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d’assises pour le meurtre présumé de son épouse, Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020.

Incarcéré depuis juin 2021, Cédric Jubillar est accusé d’avoir tué sa femme dans des circonstances encore non élucidées, sans corps retrouvé ni preuve matérielle décisive. Les enquêteurs basent leur hypothèse sur des éléments indirects, convaincus que l’annonce imminente du divorce aurait précipité le drame. Le procès est attendu en 2025, offrant potentiellement un dénouement à cette affaire qui a captivé l’attention nationale.

D’un côté, les avocats de Cédric Jubillar dénoncent l’absence de preuves solides, soulignant la présomption d’innocence qui, selon eux, n’est pas respectée. De l’autre, l’accusation met en avant un faisceau d’indices qui, bien qu’indirects, tend à impliquer le mari dans cette disparition inexpliquée.

En attendant l’ouverture du procès, la famille et les proches de Delphine Jubillar continuent de chercher des réponses, tandis que la défense espère un débat équitable sur les faits.

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Élève frappée à Paris : l’institutrice placée en garde à vue

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Élève frappée à Paris : l'institutrice placée en garde à vue

Une institutrice parisienne a été mise en garde à vue après avoir été filmée en train de frapper une élève de 3 ans. L’incident, survenu dans une école maternelle, a déclenché une enquête préliminaire pour violences.

Lundi 16 septembre, une enseignante d’une école maternelle du 15e arrondissement de Paris a été placée en garde à vue, après la diffusion d’une vidéo la montrant frappant violemment une élève de trois ans. L’incident, survenu le 4 septembre à l’école des Frères-Voisins, a choqué l’opinion publique après que les images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit l’institutrice asséner un coup brutal au niveau du dos de la fillette, visiblement en larmes.

Suite à ces révélations, les parents de l’enfant ont déposé plainte au commissariat d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. L’enquête préliminaire ouverte pour « violences sur mineur de 15 ans sans incapacité » a mené à la convocation de l’enseignante par la police. La garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures, permettra d’éclaircir les circonstances entourant cet acte. Ce type de violences, surtout dans un cadre éducatif, soulève de vives inquiétudes quant à la protection des enfants en milieu scolaire.

De plus, une deuxième plainte a été déposée par une mère, ancienne parent d’élève dans le même établissement. Celle-ci accuse également l’enseignante d’avoir giflé son fils en 2012. Malgré un signalement à l’époque, aucune suite n’avait été donnée par les autorités académiques. Ce nouvel élément renforce la position des familles impliquées, qui souhaitent une pleine reconnaissance des faits et des conséquences appropriées pour l’enseignante.

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