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Euro: et revoilà Benzema !

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Sensation chez les Bleus! L’attaquant du Real Madrid Karim Benzema, écarté de l’équipe de France depuis 2015 dans le sillage de « l’affaire de la sextape », a été rappelé mardi pour disputer l’Euro (11 juin-11 juillet), un contre-pied monumental signé Didier Deschamps.

« J’ai toujours passé outre mon cas personnel, l’équipe de France ne m’appartient pas, elle est au-dessus de tout », s’est justifié le sélectionneur, affirmant avoir passé outre ses réticences après avoir « discuté longuement » avec l’avant-centre de 33 ans.

Sur Twitter, le footballeur aux plus de 12 millions d’abonnés s’est dit « tellement fier » du retour chez les Bleus et « de la confiance que l’on m’accorde ».

L’annonce surprise éclipse les 25 autres noms couchés sur la liste, dont la version définitive doit être transmise à l’UEFA le 1er juin. Pourtant, y figurent aussi l’attaquant de Mönchengladbach Marcus Thuram (3 sélections) et le défenseur Jules Koundé (Séville FC), néophyte appelé directement pour un grand tournoi, une première pour Deschamps.

Adulé en Espagne, controversé en France, Benzema va enfin renouer le fil de son histoire avec la sélection, cinq ans et demi après un dernier doublé contre l’Arménie (4-0), le 8 octobre 2015 à Nice. Clin d’oeil de l’histoire, c’est précisément sur la Riviera que les Bleus se rendent le 2 juin pour défier les Gallois en préparation à l’Euro.

Le retour de « KB9 » vient renforcer les rangs des champions du monde et vice-champions d’Europe en titre, confrontés dans cet Euro à un premier tour hyper corsé face à l’Allemagne, le Portugal et la Hongrie.

Même sans liste élargie à 26 joueurs, contre 23 habituellement, le Madrilène aurait été du voyage, selon Deschamps: « J’en aurais enlevé trois autres, mais je ne me suis même pas posé la question ».

Le précédent Rabiot

Sportivement, ce rappel se justifie par la saison aboutie de Benzema, crédité de 29 buts en 45 matches avec le Real. Mais il surprend dans la mesure où Benzema était « persona non grata » depuis sa mise en examen dans l’affaire du chantage à la sextape exercé sur Mathieu Valbuena, alors son coéquipier en sélection. Il comparaîtra devant le tribunal en octobre.

Si ce retour « a pu surprendre certains, il me réjouit. J’estime que c’est une excellente décision, compte tenu de son talent et de ses performances remarquables », a réagi le président de la Fédération française, Noël Le Graët.

Sans fermer définitivement la porte à un retour du Madrilène, Deschamps avait décidé de ne pas l’emmener à l’Euro-2016 au nom de « l’exemplarité et la préservation du groupe », avant de persister dans ce choix au Mondial-2018 remporté par les Bleus.

En réponse, Benzema l’avait accusé d’avoir « cédé sous la pression d’une partie raciste de la France », deux jours avant que la résidence bretonne du sélectionneur ne soit vandalisée, avec un tag le traitant de « raciste ».

A 52 ans, le patron des Bleus fait de nouveau preuve de mansuétude, comme lors du rappel de l’ex-banni Adrien Rabiot en septembre 2020, plus de deux ans après son refus d’être simple réserviste à la Coupe du monde.

« Karim n’est pas stupide »

Les leçons du passé ont été tirées: « DD » n’a cette fois pas annoncé de liste de suppléants et le joueur de la Juventus Turin a su se fondre dans le collectif tricolore jusqu’à devenir titulaire.

Logiquement, l’ex-Parisien de 26 ans figure en bonne place dans la liste, aux côtés des autres milieux Paul Pogba, N’Golo Kanté, Corentin Tolisso, Thomas Lemar et Moussa Sissoko.

Avec quinze représentants, les champions du monde sont présents en force autour du capitaine Hugo Lloris et des réguliers Benjamin Pavard, Raphaël Varane, Antoine Griezmann et Kylian Mbappé.

Olivier Giroud, deuxième meilleur buteur de l’histoire des Bleus (44 buts en 107 matches), est également en lice pour disputer une cinquième grande compétition, malgré un temps de jeu quasiment réduit à néant avec Chelsea.

Reste à savoir comment se passeront les retrouvailles avec Benzema qui l’a récemment assimilé à un « karting », en se comparant pour sa part à une « F1 ».

Sur leur cohabitation, « je n’ai pas d’inquiétude, Karim n’est pas stupide », a déclaré Deschamps. « Il sait qu’il arrive dans un groupe qui a un vécu, des repères, des titres, où il y a une bonne ambiance ».

A Clairefontaine, où la majorité des sélectionnés sont attendus le 26 mai, la photo de famille comprendra aussi Lucas Digne, Clément Lenglet, Wissam Ben Yedder, Kingsley Coman ou encore Ousmane Dembélé.

Mais pas le surdoué Eduardo Camavinga (18 ans) ni Anthony Martial, perturbé par des « soucis physiques » à l’approche de ce grand rendez-vous européen où la France du très pragmatique Deschamps espère encore briller.

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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