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Euro-2020 de hand: une finale de rêve pour écrire une nouvelle page glorieuse

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Les handballeuses françaises affrontent la Norvège dimanche (18h00) en finale du Championnat d’Europe à Herning (Danemark), une affiche de rêve entre les deux meilleures équipes du tournoi et la possibilité pour les Bleues d’écrire une nouvelle page glorieuse de leur histoire.

Arrivée avec le lourd poids de l’élimination dès le premier tour du Mondial-2019 de Kumamoto (Japon) sur les épaules, l’équipe de France repartira l’esprit bien plus léger lundi, avec une médaille autour du cou, grâce à un parcours quasi parfait -six victoires et un match nul- et une montée en puissance tout au long de son épopée danoise.

Dans cette finale idéale contre la Norvège et son armada de joueuses de classe mondiale -Stine Oftedal, Nora Mork, Henny Reistad, Heidi Lokke- il ne manquera que l’ambiance car le match se jouera en quasi huis clos à cause de la pandémie. Rien à voir avec le chaudron de Bercy où les Bleues avaient gagné l’Euro en 2018 contre la Russie.

Les joueuses des deux sélections se connaissent très bien, puisqu’elles sont huit au total (quatre de chaque côté) à jouer à Györ, le meilleur club au monde. Mais l’amitié qui les lie en dehors du terrain sera « mise de côté » pendant soixante minutes, promet la patronne de la défense française Béatrice Edwige.

Le Brésil du hand féminin

Affronter la Norvège en finale d’une grande compétition en hand féminin, c’est un peu comme jouer le Brésil en foot ou les États-Unis en basket. « Oui, c’est une très belle finale, ça a un petit côté historique. Tout a commencé par un Norvège-France » en 1999, se remémore le sélectionneur de l’équipe de France Olivier Krumbholz, qui anticipe surtout un match difficile.

Les deux équipes se sont rencontrées à deux reprises en grand championnat depuis la médaille d’argent des Françaises aux Jeux olympiques de Rio en 2016. En demi-finale de l’Euro-2016, les Norvégiennes avaient pris le dessus (20-16) et s’étaient parées d’or. L’année suivante, les Françaises avaient pris leur revanche en finale du Mondial-2017 (23-21). Un partout balle au centre, avec une belle à Herning.

Mais le contexte semble cette année plus favorable aux Norvégiennes à en croire Olivier Krumbholz. « De mon avis de technicien, la Norvège est favorite. Elles sont plus avancées que nous dans l’exploitation du potentiel. Elles n’ont pas plus de potentiel que nous, mais elles sont un peu plus matures », estime Krumbholz.

Créer un désordre collectif

Le danger arrivera de partout, notamment de la demi-centre Stine Oftedal, désignée meilleure joueuse du monde de l’année 2019 par la fédération internationale. « Quand c’est dangereux partout, c’est un désordre collectif qu’il faut savoir créer », glisse le Mosellan.

C’est en instaurant ce désordre que la défense française a parfaitement brouillé l’esprit de tous ses adversaires depuis deux semaines au Danemark. Et en attaque, les solutions sont multiples, entre l’arrière gauche Estelle Nze Minko, l’arrière droite Alexandra Lacrabère (meilleure marqueuse française avec 29 buts), les demi-centres Grâce Zaadi et Méline Nocandy, ou encore Pauletta Foppa au pivot.

« Ça va être un match très difficile. Elles ont été très régulières et ça va être un match très disputé et très physique. J’ai confiance », a dit l’arrière gauche Kalidiatou Niakaté, précieuse dans ses entrées en jeu depuis le début du tournoi, comme l’ensemble du banc français.

Confiné avec son groupe à l’hôtel depuis près de trois semaines, Olivier Krumbholz s’est montré très facétieux avec les quelques médias présents dans le Jutland danois, maniant le comique de répétition.

L’un des fils rouges de la vingtaine de jours aura été la couverture nuageuse grise et très basse du Danemark. « On va aller loin dans la compétition pour voir le ciel bleu », avait-il plaisanté. Et son double souhait a été exhaussé: samedi matin, les nuages avaient laissé la place à un somptueux ciel bleu. Et surtout, son équipe s’est hissée en finale, la quatrième sur les six derniers grands tournois.

« Tout tombe en même temps: la médaille, le ciel bleu. Après, ce n’est qu’un petit clin d’œil, parce que l’essentiel va se passer dans les pièces confinées à préparer le match », a souri le sélectionneur.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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