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En cabinet pédiatrique, des horaires à rallonge face à la bronchiolite

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« Les journées se finissent beaucoup plus tard », mais « on assume »: pédiatre libéral près de Paris, Christophe Batard a ajouté des créneaux à un agenda déjà bien rempli pour faire face à l’épidémie de bronchiolite, et éviter que des bébés « aillent engorger les urgences ».

En cette fin de semaine, un couple de retraités vient montrer au Dr Batard sa petite-fille Eléonore, 14 mois. « Elle a beaucoup toussé depuis hier, la maman voudrait écarter l’histoire de la bronchiolite », commence la grand-mère en déshabillant le bébé.

« L’histoire de la bronchiolite… », reprend, l’oeil amusé, le médecin de 52 ans, comme pour déminer une inquiétude exprimée par beaucoup de parents venus le consulter dans son cabinet de Vincennes. Car si cette maladie est généralement bénigne, elle peut s’avérer grave chez les tout-petits.

« Déjà, je la regarde respirer, et je vois qu’elle n’est pas en détresse », rassure le pédiatre. Il demande si l’enfant mange bien, ce qui est le cas, second « critère rassurant ». Puis viennent l’auscultation approfondie et le diagnostic: « une rhinopharyngite à peine descendue sur les poumons ».

« Qu’est-ce qu’on lui donne ? », s’enquiert la grand-mère, qui s’emploie à calmer les pleurs de la petite. « On lui donne beaucoup d’amour ! », sourit le pédiatre… tout en soulignant qu’il ne faudra « pas hésiter à rappeler. Si ça ne va pas, je passerai samedi ou dimanche soir ».

Les semaines du Dr Batard ressemblent à un jour sans fin, du lundi au dimanche, à raison de « près de 100 heures » hebdomadaires. Aux rendez-vous habituels est venue s’ajouter une cohorte de consultations « non programmées », souvent pour des suspicions de bronchiolite, pour lesquelles le pédiatre réserve des créneaux en fin de matinée ou en soirée « jusqu’à plus d’heure ».

« Intensité très forte »

« On essaye de ne pas mélanger les enfants qui viennent pour des suivis pédiatriques et ceux qui sont malades, afin de ne pas contaminer les plus fragiles », explique le médecin, aidé d’une interne en stage et d’une secrétaire médicale. « On reçoit tout le monde. Les journées se finissent beaucoup plus tard, mais on sait que c’est une période épidémique, et on assume ».

Pas question pour lui de se mettre en grève, comme l’ont fait jeudi et vendredi certains de ses confrères libéraux, des généralistes surtout, pour exiger une amélioration de leurs conditions d’exercice et une hausse des tarifs de consultation. « Vu le contexte, ça aurait été très malvenu », commente le Dr Batard.

Le « contexte » est celui d’une épidémie précoce et particulièrement aiguë. « Avant le Covid, on avait des périodes de bronchiolite bien normées, qui allaient du beaujolais nouveau à l’Epiphanie », résume le spécialiste. Cette année, comme l’an dernier, l’épidémie a commencé plus tôt. Et elle est d’une « intensité très forte », a redit vendredi l’agence Santé publique France.

Le Dr Batard fonde beaucoup d’espoirs sur les anticorps monoclonaux développés par plusieurs grands laboratoires contre le virus respiratoire syncytial (VRS), à l’origine de la bronchiolite.

Lui-même participe à une étude sur l’un de ces vaccins. « J’y ai inclus un nourrisson qui a eu une bronchiolite +bien cognée+, alors que son jumeau n’a même pas eu le nez qui coule ». Ce dernier avait été vacciné.

Jeanne, six mois, a reçu une injection il y a quinze jours. Elle a croisé divers virus ces dernières semaines mais n’a souffert d’aucune forme grave. « J’espère que ce vaccin existera et pourra bénéficier à tous les bébés », glisse sa mère Claire, 35 ans, qui patiente avec la petite sans inquiétude particulière, sur les bancs en bois de la salle d’attente.

Mais « pour l’instant, il faut assumer le présent », fait d’urgences et de réanimations pédiatriques « surchargées », souffle le pédiatre. Lequel multiplie les messages de prévention –porter le masque, ventiler les locaux, éviter les lieux publics avec un nourrisson… – pour limiter la contagion.

France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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