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Edinson Cavani en chaussons pour promouvoir la danse chez les garçons

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Il a troqué le maillot pour les collants: la star uruguayenne du football Edinson Cavani a suivi un cours de danse classique pour promouvoir cette discipline dans le petit pays sud-américain où le ballon rond reste le sport-roi.

« Je ne suis pas d’accord avec cette idée que les garçons ne doivent jouer qu’au football », a confié à l’AFP l’ex-buteur du PSG, qui a accepté l’invitation de l’Ecole nationale de formation artistique (ENFA) pour participer à une campagne visant à promouvoir la danse pour les garçons.

« Les filles et les garçons doivent être libres de trouver leur bonheur dans ce qui les passionne, car c’est la meilleure façon d’être bien formés, et qu’ils grandissent jour après jour sur de bonnes bases », a ajouté le footballeur dans un message envoyé à l’AFP par WhatsApp depuis l’Europe, où il se trouve après avoir passé cinq mois en Uruguay en raison de la pandémie de coronavirus.

Au moment où le monde du ballon rond spéculait sur le futur du joueur de 33 ans après son fin de contrat avec le PSG, l’attaquant enfilait des chaussons de danse pour enregistrer un spot dans lequel des danseurs professionnels lui enseignent les bases de la danse classique.

« Cela a été une expérience incroyable ! Les danseurs m’ont expliqué comment faire les pas et quand je les regardais, j’étais vraiment admiratif. La danse est quelque chose de merveilleux », raconte celui qui restera à jamais le « Matador » pour les supporters parisiens.

– Des ballets à Paris –

L’Uruguayen, meilleur buteur de l’histoire du PSG, s’est prêté au jeu pendant sept heures sur la scène de l’Auditorium Adela Reta, à Montevideo, pour le tournage du spot auquel il a participé de façon totalement gratuite.

« Edi », un autre de ses surnoms à Paris, a confié que la danse classique ne lui était pas tout à fait inconnue grâce à son épouse, Jocelyn Burgardt, diplômée en gestion culturelle.

« Mon épouse est passionnée de danse (…) A Paris, nous sommes allés voir des ballets que nous avons beaucoup aimés », a-t-il raconté.

Seul un quart des 440 élèves âgés de 6 à 37 ans qui suivent des cours à l’ENFA (danse classique, danse contemporaine, tango, danse folklorique et art lyrique) sont des garçons.

Et la proportion baisse drastiquement en danse classique : 148 filles pour 12 garçons, alors que le ballet national uruguayen du Sodre est devenu en une dizaine d’années un des plus reconnus d’Amérique latine.

« Cette fracture entre garçons et filles ne se réduit pas, même pas pour le tango. Et cela n’a pas évolué au cours des dernières années », regrette Natalia Sobrera, la directrice de l’ENFA, alors que les cours sont totalement gratuits, une fois passé le concours d’admission.

– « Une expérience corporelle » –

Selon Mme Sobrera, outre le nombre limité de garçons inscrits, beaucoup d’entre eux abandonnent après quelques années seulement, souvent par manque de soutien de leurs propres familles.

« Il y a tout ce qui a à voir avec la pression du groupe. Il y a de nombreux garçons qui cachent leurs chaussons de danse, même parfois à leur propre père », constate la directrice.

Dans un pays où un ballon de foot est un cadeau obligé pour tous les garçons, la campagne à laquelle participe la star uruguayenne est autant en direction des enfants que des familles.

Pour les enfants, il n’y a pas de préjugés, « c’est une expérience corporelle, où on acquiert des habitudes de mouvement, comme au football », dit Mme Sobrera.

Pour les adultes, à l’inverse, « il faut travailler sur cette construction du genre » pour montrer que la danse « n’a rien à voir avec une question de masculinité », ajoute-t-elle.

En Uruguay, petit pays de 3,5 millions d’habitants, qui a remporté deux Coupes du monde en 1930 et en 1950, le football reste le sport-roi et une passion nationale qui se cultive dès le plus jeune âge.

Dans la capitale ou à l’intérieur du pays, il n’est pas rare de voir de très jeunes enfants « taquiner le ballon rond », rêvant d’égaler un jour Luis Suarez, l’attaquant vedette du FC Barcelone, ou Edinson Cavani.

Gabriela VAZ

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.

Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.

La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.

Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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