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Économie

Économie: La croissance française devrait atteindre 6,7% en 2021, la plus élevée depuis plus de 50 ans

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La croissance en France sera de 6,7% cette année, la plus élevée en plus d’un demi-siècle après la récession historique de 8% en 2020 due au coronavirus, a annoncé mercredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, tout en faisant état d’un regain d’incertitude lié à l’apparition du variant Omicron.

Après avoir rattrapé son niveau d’avant-crise en août, le produit intérieur brut (PIB) devrait se situer en décembre à 0,75 point de pourcentage au-dessus de ce niveau, selon la note de conjoncture publiée mardi soir par la banque centrale française.

L’institut monétaire n’avait pas officiellement relevé sa prévision de croissance de 6,3% depuis septembre, publiée alors que les très bons résultats de l’économie française pour le troisième trimestre n’étaient pas encore connus.

Mais son directeur général Olivier Garnier avait déjà évoqué en novembre un chiffre de l’ordre de 6,75%, tout en précisant qu’il ne s’agissait que d’un « calcul par rapport aux acquis » des trimestres précédents.

Le gouvernement n’a pas de son côté révisé sa prévision de 6,25%, tandis que le FMI table sur 6,75% et l’OCDE sur 6,8%.

Le niveau de 6,7% « est beaucoup plus élevé que ce que l’on attendait en première moitié de l’année et c’est le plus haut chiffre de croissance depuis plus de 50 ans », a déclaré François Villeroy de Galhau sur RTL, ajoutant que la Banque de France allait livrer ses prévisions complètes pour 2021 et les années à venir le 20 décembre.

Dans sa note de conjoncture, la banque centrale française a par ailleurs légèrement abaissé sa prévision de croissance pour le quatrième trimestre en estimant désormais qu’elle serait « légèrement inférieure » à 0,75%, sans toutefois atteindre ce niveau comme elle le pensait précédemment.

L’activité n’a d’ailleurs pas progressé au mois de novembre, se maintenant à 100,5% du niveau de début 2020, avant la crise, une stagnation que M. Garnier attribue à un léger repli du commerce, des transports et de l’hébergement-restauration, tandis que l’ensemble des services marchands tout comme l’industrie ont continué à progresser.

mois difficiles

En décembre, le niveau d’activité devrait néanmoins reprendre sa progression pour se situer à 0,75 point de pourcentage au-dessus de l’avant-crise, selon la note.

Les 8.500 chefs d’entreprises interrogés par la banque centrale estiment en effet qu’en décembre, l’activité va continuer à croître dans l’industrie et les services, mais stagner dans le bâtiment.

Toutefois, avec l’aggravation de la cinquième vague et l’émergence du variant Omicron, « il y a un peu plus d’incertitudes sanitaires qui pourraient affecter l’économie au cours du mois de décembre », notamment au niveau de la consommation, a expliqué M. Garnier.

« La croissance française reste solide », a néanmoins assuré François Villeroy de Galhau, expliquant que les chefs d’entreprise avaient fait preuve de prudence lors de l’enquête réalisée la semaine dernière « alors qu’on ne savait rien sur Omicron ».

« Les bases de la croissance sont très bonnes » même si « la période actuelle est plus incertaine que ce qu’on a eu au troisième trimestre », a aussi expliqué Charlotte de Montpellier, économiste de la banque ING.

Elle estime qu’en raison de la résurgence de l’épidémie, « on a quelques mois qui vont être plus difficiles » avant le printemps, pointant que les dernières données de carte bancaire sur les dépenses des consommateurs et de Google Mobility sur les transports font état « d’une diminution du rythme de l’activité économique par rapport à octobre ».

Le gouverneur de la Banque de France rappelle de son côté les « deux points d’attention qui sont la contrepartie » de la reprise économique, à savoir les problèmes d’approvisionnement « qui devraient se dissiper » et les difficultés de recrutement, moins fortes aujourd’hui mais plus durables, selon lui.

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Économie

Le déficit public a dérapé l’an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

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Le déficit public a dérapé l'an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

Selon les chiffres de l’Insee publiés mardi, le déficit public de la France a atteint 5,5% du PIB en 2023, à 154 milliards d’euros. C’est bien plus que les 4,8% de déficit réalisés en 2022 et que les 4,9% initialement prévus par le gouvernement.

Le déficit public en France a grimpé à 5,5 % du PIB en 2023, révèlent les données publiées ce mardi matin par l’Insee. Cette augmentation spectaculaire contraste vivement avec les prévisions gouvernementales qui tablaient encore sur un déficit de -4,9 % il y a quelques semaines à peine. De plus, la dette publique s’est également avérée plus élevée que prévu, atteignant 110,6 % du PIB.

Cette annonce a été accueillie avec inquiétude par le gouvernement, qui redoutait depuis plusieurs semaines cette officialisation. Les raisons de ce dérapage sont attribuées au ralentissement de l’activité économique, un facteur auquel le gouvernement ne s’attendait pas.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a souligné que cet écart résultait notamment de « recettes fiscales moins élevées que prévu », avec une perte estimée à 21 milliards d’euros. Il a également pointé du doigt la baisse plus rapide que prévu de l’inflation, entraînant des rentrées moindres, notamment sur la TVA. Par ailleurs, la crise du marché immobilier a également eu un impact négatif sur les recettes fiscales.

Cette révélation survient à un moment délicat pour le gouvernement, alors que les principales agences de notation doivent bientôt évaluer la soutenabilité de la dette française. Une éventuelle dégradation de la note aurait des conséquences néfastes pour la majorité gouvernementale, surtout à l’approche des élections européennes.

Face à ces chiffres alarmants, le gouvernement se trouve confronté à un défi majeur pour redresser les comptes publics. Les ministres Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, responsables des Finances publiques, avaient prévu de ramener le déficit à 4,4 % du PIB d’ici la fin de l’année 2024, mais cet objectif semble désormais difficilement réalisable.

Emmanuel Macron a déjà évoqué une révision des objectifs budgétaires, soulignant la nécessité d’un ajustement budgétaire progressif. Bruno Le Maire a appelé à une « prise de conscience collective », suggérant que des économies devraient être réalisées non seulement par l’État mais aussi par les dépenses sociales et les collectivités locales. Cependant, il a exclu toute augmentation d’impôts, envisageant seulement un durcissement de la taxation des producteurs d’électricité.

Cette annonce a sérieusement écorné la crédibilité budgétaire du gouvernement, attaquée par l’opposition qui dénonce son incapacité à maîtriser les finances publiques. Marine Le Pen a déjà critiqué sévèrement ces chiffres, affirmant que le pays n’avait jamais connu une situation budgétaire aussi précaire.

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Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l’énergie continuent d’augmenter

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Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l'énergie continuent d'augmenter

L’Insee publie son dernier rapport sur l’inflation, mettant en lumière une hausse des prix de l’énergie et une légère baisse de l’inflation en février 2024.

Le dernier rapport de l’Insee sur l’inflation en France met en évidence une augmentation des prix de l’énergie, contribuant à maintenir l’inflation à un niveau élevé. Cependant, cette dernière montre également des signes de ralentissement, atteignant 3% sur un an pour le mois de février 2024, légèrement en baisse par rapport au chiffre de 3,1% enregistré en janvier de la même année.

La hausse des prix de l’énergie continue d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation, reflétant les défis persistants auxquels sont confrontés les consommateurs français. Cette tendance contraste avec la baisse des prix de l’alimentaire, indiquant une certaine stabilité dans ce secteur.

Malgré cette légère baisse, l’inflation reste un sujet de préoccupation pour les autorités économiques et les ménages, en particulier dans un contexte de volatilité des prix et d’incertitude économique.

Ce rapport souligne l’importance de surveiller de près l’évolution des prix de l’énergie et d’autres facteurs influençant l’inflation, afin de mieux comprendre les tendances économiques et d’anticiper les défis à venir pour l’économie française.

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L’émir du Qatar s’engage à investir 10 milliards d’euros en France

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L'émir du Qatar s'engage à investir 10 milliards d'euros en France

L’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani et le président Macron renforcent les liens économiques et humanitaires lors de la visite d’État.

Lors de sa première visite d’État en France, l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, a marqué le premier jour de son séjour en signant un accord historique portant sur des engagements d’investissements qataris massifs dans l’économie française. Cette entente sans précédent promet d’injecter 10 milliards d’euros dans divers secteurs économiques français d’ici 2030.

La signature de cet accord a été annoncée lors d’un dîner officiel à l’Élysée, où le président Emmanuel Macron a chaleureusement accueilli son hôte. Macron a souligné l’importance de ces investissements pour renforcer les partenariats stratégiques entre les deux nations. Les domaines ciblés incluent la transition énergétique, les semi-conducteurs, l’aérospatial, l’intelligence artificielle, le numérique, la santé et les industries culturelles.

Cette visite marque un tournant dans les relations franco-qataries, étant la première visite d’État d’un émir du Qatar en France depuis 15 ans et la première pour Tamim ben Hamad Al-Thani depuis son accession au trône en 2013. Emmanuel Macron a souligné l’honneur que représente cette visite pour la France, saluant le Qatar en tant qu’ami et partenaire fidèle.

L’ancien président Nicolas Sarkozy, qui a joué un rôle central dans le renforcement des liens avec le Qatar pendant son mandat, était présent lors du dîner, aux côtés de personnalités influentes telles que l’homme d’affaires Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, et des figures emblématiques comme Kylian Mbappé.

En marge des festivités, des discussions ont eu lieu sur des questions cruciales telles que la situation au Proche-Orient, notamment le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza. Macron et l’émir ont exprimé leur engagement à travailler ensemble pour parvenir à un cessez-le-feu rapide dans la région.

En signe de solidarité, la France et le Qatar ont également convenu de renforcer leur coopération humanitaire, avec un engagement conjoint de 200 millions d’euros en faveur des Palestiniens, notamment à Gaza. Des efforts ont également été déployés pour fournir une aide humanitaire et médicale essentielle à la population affectée par le conflit.

Cette visite historique scelle non seulement des accords économiques majeurs, mais témoigne également de l’engagement des deux nations en faveur de la paix et de la coopération internationale.

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