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Économie

Économie: La croissance française au zénith au troisième trimestre

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L’économie française a enregistré au troisième trimestre l’un de ses meilleurs taux de croissance en un demi-siècle, à 3%, lui permettant de quasiment revenir au niveau d’avant-crise, malgré les pénuries mondiales qui ont freiné l’industrie.

« C’est un chiffre qui est au-delà nos espérances », a déclaré le ministre de l’Économie Bruno Le Maire quelques minutes après la publication du chiffre par l’Insee, le qualifiant de « résultat exceptionnel ».

« Je voudrais remercier tous les Français qui ont participé à cette croissance avec leur consommation, tous les entrepreneurs qui ont investi, qui se sont remis à exporter, tous les salariés qui se sont remis au travail après cette crise », a détaillé Bruno Le Maire pour lequel « ce résultat est le fruit d’un effort collectif ».

Comme s’en est félicité le ministre alors que la pré-campagne présidentielle est lancée, il s’agit de la croissance la plus élevée depuis le troisième trimestre 1968, hormis le rebond de l’été 2020 (+18%) suite au premier confinement.

La croissance du troisième trimestre est supérieure à toutes les estimations faites par les analystes et les institutions, l’Institut national des statistiques ayant lui-même prévu 2,7% dans sa prévision réalisée en septembre, et la Banque de France 2,3%.

L’estimation de croissance pour le deuxième trimestre est par ailleurs révisée en hausse à 1,3%, a encore rapporté l’Insee. Au premier trimestre, elle était nulle.

Même si l’économie stagnait au dernier trimestre de l’année, la croissance sur l’année serait donc au minimum de 6,6%, a expliqué Charlotte de Montpellier, économiste de la banque ING… donc largement au-dessus des prévisions du gouvernement et de l’Insee, qui étaient de 6,25%.

Avec la réouverture des secteurs liés aux loisirs et au tourisme, les dépenses de consommation des ménages ont notamment fortement accéléré, gagnant 5% sur un trimestre, a précisé l’Institut.

« Nous avons une politique économique qui a protégé la rémunération des salariés pendant la crise, ça a favorisé la consommation », a souligné Bruno Le Maire qui a expliqué que les Français ont commencé à dépenser une partie des 160 milliards d’euros accumulés pendant la crise sanitaire.

Pas de bois, pas d’acier

Les exportations françaises ont augmenté et les importations sont restées quasi-stables, si bien que la contribution du commerce extérieur à la croissance est positive de 0,6 point de PIB au troisième trimestre, selon l’Insee.

La production totale de biens et services marchands est largement tirée par les services, l’activité de l’hôtellerie-restauration, largement à l’arrêt durant la crise sanitaire, bondissant de 43,4% sur le trimestre.

En revanche, la production de biens manufacturiers reste à 6% en dessous de son niveau d’avant-crise.

« C’est la pénurie de semi-conducteurs, la pénurie de matières premières et de matériaux », qui expliquent cette situation, selon Bruno Le Maire.

« Quand vous regardez dans la construction, il n’y a pas de bois, pas d’acier, pas d’aluminium », a-t-il ajouté.

Le rebond de l’activité a aussi fait baisser le nombre de chômeurs de 5,5% sur le trimestre, tandis que de nombreux secteurs, à commencer par l’hôtellerie-restauration, connaissent des difficultés de recrutement.

Mais le pouvoir d’achat, qui n’a pas été entamé par la récession historique qu’a connu le pays, et qui a progressé selon le gouvernement de 8% depuis le début du quinquennat, est redevenu à l’automne une source de préoccupation pour de nombreux ménages avec la très forte hausse des prix de l’énergie.

Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

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L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

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Blé : le ministère de l’Agriculture alerte sur la « pire récolte des 40 dernières années »

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Blé : le ministère de l'Agriculture alerte sur la "pire récolte des 40 dernières années"

La récolte de blé en France a chuté de près de 24 % en 2024, marquant une des pires performances depuis des décennies, en grande partie à cause des conditions climatiques défavorables.

L’année 2024 s’annonce catastrophique pour la récolte de blé en France, selon un récent rapport du ministère de l’Agriculture. Les statistiques publiées vendredi 9 août révèlent une chute de la production à 16,3 millions de tonnes, soit une baisse drastique de 23,9 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Cette situation fait de 2024 l’une des pires années de récolte des quatre dernières décennies.

Les conditions climatiques ont joué un rôle déterminant dans cette débâcle agricole. Les pluies hivernales, suivies de phénomènes de gel, de grêle et d’une propagation accrue des maladies liées à l’humidité, ont gravement affecté les champs de blé. La France, généralement la première puissance européenne dans la production de blé tendre destiné à la fabrication de farine panifiable, voit sa récolte chuter à des niveaux inquiétants.

Le ministère de l’Agriculture évoque même la possibilité que cette année soit la pire depuis 1987. En comparaison, l’année 2015 reste marquée par un record de production avec 41 millions de tonnes de blé, contrastant fortement avec la situation actuelle.

Les vignobles français ne sont pas en reste. Selon le ministère, ces derniers ont été sévèrement touchés par des phénomènes de coulure et de millerandage, des conséquences directes des conditions humides et fraîches durant la floraison. La production de vin devrait ainsi baisser de 10 à 16 % par rapport à l’année 2023, ajoutant une autre ombre au tableau agricole français cette année.

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Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

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Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

Le taux de chômage en France a baissé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, une diminution de 0,2 point qui concerne désormais 2,3 millions de personnes.

Selon les données publiées par l’Insee le vendredi 9 août, le taux de chômage en France a reculé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, soit une baisse de 0,2 point par rapport au trimestre précédent. Ce chiffre, qui touche 2,3 millions de personnes, reste légèrement supérieur au niveau le plus bas atteint depuis 1982 (7,1 % au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023), mais bien en dessous du pic de mi-2015, où le chômage atteignait 10,5 %.

La diminution du taux de chômage s’accompagne de différences selon le sexe : celui des hommes a baissé de 0,3 point pour s’établir à 7,3 %, tandis que celui des femmes a légèrement augmenté de 0,1 point, atteignant 7,4 %. Parallèlement, le taux d’emploi des 15-64 ans continue de croître, notamment parmi les seniors. Le taux d’emploi des 50-64 ans a atteint 68,1 %, son niveau le plus élevé depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975.

Ces chiffres confirment une tendance déjà observée par France Travail, qui avait rapporté une baisse de 0,4 % du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A au deuxième trimestre 2024, pour atteindre 3,01 millions de personnes. Cette baisse est particulièrement marquée chez les moins de 25 ans, avec une diminution de 1 %, mais concerne également les 25-49 ans et les 50 ans et plus.

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