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Économie

Économie: Craignant les effets d’Omicron sur l’économie mondiale, l’OCDE exhorte à accélérer sur la vaccination

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La priorité économique, c’est le vaccin: l’OCDE a exhorté mercredi les Etats à accélérer le rythme dans la distribution des doses afin d’enrayer la pandémie, pointant « la menace pour la reprise » économique du variant Omicron.

« Nous sommes préoccupés par le fait que le nouveau variant (…) ajoute davantage d’incertitude à celle déjà à l’oeuvre, ce qui pourrait représenter une menace pour la reprise » économique, a affirmé Laurence Boone, la cheffe économiste de l’organisation internationale, au cours d’une conférence de presse mercredi.

Dans les conclusions de ses perspectives économiques intermédiaires, l’Organisation de coopération et de développement économiques affirme que « la priorité demeure de s’assurer que les vaccins sont produits et distribués le plus rapidement possible à travers le monde, y compris les doses de rappel ».

« Ce serait une grosse erreur que de penser que le travail est presque terminé (…) Les nouvelles sur le variant Omicron sont sans doute un rappel de cet échec irréfléchi », a pointé la cheffe économiste.

Les pays développés du G20 ont ainsi dépensé 10.000 milliards de dollars pour protéger leur économie pendant la crise alors que vacciner la planète ne coûterait que 50 milliards, a-t-elle affirmé, mettant également en cause les difficultés logistiques dans la distribution des vaccins.

Bien qu’elles ne prennent pas en considération les derniers développements autour du variant Omicron, dont le niveau de virulence est encore incertain, les prévisions de croissance mondiale de l’OCDE ont été revues en légère baisse de 0,1 point à 5,6%, en comparaison avec les précédentes prévisions de septembre.

L’activité l’an prochain serait en revanche inchangée, à 4,5%.

D’après les analystes d’Oxford Economics, ce variant pourrait coûter entre 0,25 point de pourcentage à la croissance mondiale l’an prochain, s’il s’avère relativement inoffensif, et plus de 2 points, si une large partie de la population mondiale devait à nouveau se confiner.

Dans le sillage de la reprise économique cette année, « des déséquilibres frappants sont apparus », souligne l’organisation, entre pays développés d’un côté et pays émergents et en développement.

« Inégalités »

Ces écarts sont le reflet, selon l’institution, des inégalités dans les systèmes de santé, les politiques publiques, les pénuries de travailleurs dans certains secteurs, et une inflation « plus durable qu’anticipé ».

Pour la zone euro, l’OCDE prévoit un léger recul de sa prévision de croissance 2021 à 5,2%.

Elle table par contre sur une amélioration pour la France avec un PIB en progression de 6,8% cette année (+0,5 point) et 4,2% l’an prochain (+0,2), et pour l’Italie respectivement en progression de 6,3% (+0,4 point) et 4,6% (+0,5).

L’Allemagne subit de son côté « des pénuries de matériaux clés » pour son industrie et voit sa prévision reculer de 0,5 point l’an prochain à 4,1% mais se stabiliser à 2,9% cette année.

Le Royaume-Uni affiche un léger rebond par rapport aux précédentes prévisions, à 6,9% mais un recul pour 2022 à 4,7%.

Du côté des Etats-Unis l’OCDE a de nouveau abaissé ses attentes, cette fois à 5,6% cette année et 3,7% l’an prochain. « Le retrait actuel du soutien budgétaire a maintenant un impact négatif », justifie-t-elle.

En Asie, après avoir connu un début d’année solide, la Chine « a marqué le pas au cours du deuxième semestre », affirme l’OCDE qui entrevoit 8,1% de croissance cette année et 5,1% l’an prochain, en recul de 0,4 et 0,7 point.

Les déboires d’Evergrande, un promoteur immobilier chinois ultra-endetté « affaiblissent l’investissement dans l’immobilier, un pourvoyeur important de croissance ».

Sur l’inflation, autre grande crainte du moment, l’OCDE prévoit que les indices de prix devraient connaître un pic d’ici la fin du premier trimestre prochain dans la majorité des pays avancés et émergents, avant de reculer graduellement. L’institution prévoit par ailleurs qu’une partie des difficultés d’approvisionnement devrait se dissiper dès la fin d’année.

L’OCDE invite les banquiers centraux à « dire clairement dans quelle mesure des chiffres d’inflation supérieurs à leurs objectifs seront tolérés » dans le cadre de leur politique sur les taux d’intérêt.

Le président de la Réserve fédérale Jerome Powell a affirmé mardi que « les risques d’une inflation plus persistante se sont accrus », et qu’il envisage une réduction plus rapide des achats d’actifs, ouvrant la voie à une hausse de taux plus rapide qu’anticipé.

Économie

Notation de la France : S&P maintient la note de Paris à AA

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Après la dégradation de la note de la France par Fitch fin avril, l’agence de notation S&P Global se prononçait à son tour ce vendredi sur la capacité du pays à rembourser sa dette.

Après l’abaissement de sa note par Fitch le mois dernier, la France passait à nouveau au tableau face aux agences de notation ce vendredi 2 juin. Avec au programme le verdict rendu par S&P Global, dont le monde économique se demandait si elle sanctionnerait à son tour le gouvernement pour sa gestion des finances et la récente crise sociale.

En l’occurrence, Standard and Poor’s, qui est l’une des principales agences de notation au monde avec Fitch et Moody’s, devait se prononcer sur la capacité de la France à rembourser sa dette, et donc à confirmer (ou non) le sérieux budgétaire vanté par le gouvernement.

Et force est de constater que les arguments du gouvernement ont finalement porté leurs fruits. S&P Global a finalement maintenu sa note, à « AA », invoquant les réductions prévues des déficits et la réforme récente des retraites par le gouvernement d’Emmanuel Macron.

La note AA figure parmi les plus hautes catégories de notation, signifiant une forte capacité à pouvoir rembourser ses dettes. En Europe, l’Allemagne et les Pays-Bas sont parmi les pays les mieux notés, avec le niveau « AAA », que la France a perdu en 2012.

« Fragmentation politique »

La stabilité de la note « est principalement due à la révision de la stratégie de consolidation budgétaire du gouvernement », écrit l’agence de notation, en citant comme faits positifs, outre la réforme des retraites, la fin programmée des aides énergétiques à la faveur de la baisse des prix des hydrocarbures.

« Je prends acte de la décision de l’agence Standard & Poor’s de laisser inchangée la notation de la dette française », a réagi le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, auprès du Journal du dimanche. « C’est un signal positif. Notre stratégie en matière de finances publiques est claire. Elle est ambitieuse. Et elle est crédible. »

L’agence a cependant maintenu sa perspective « négative », laissant planer le spectre d’une future baisse en cas de dérapage.

S&P prévient des « risques » relatifs à l’exécution des objectifs budgétaires gouvernementaux : « Ils incluent l’absence de majorité absolue au Parlement français depuis la mi-2022, qui pourrait compliquer la mise en œuvre des politiques, ainsi que des incertitudes au sein des économies mondiales et européennes, et des conditions de financement plus tendues ».

À l’avenir, l’agence souligne que « la fragmentation politique ajoute de l’incertitude sur la capacité du gouvernement à mettre en place des politiques favorables à la croissance économique et au rééquilibrage budgétaire ».

Après avoir atteint 4,7 % en 2022, le déficit public français devrait légèrement remonter cette année à 4,9 % avant de refluer progressivement à partir de 2024, anticipe le gouvernement dans son programme de stabilité publié ces dernières semaines, qui table sur un retour dans les clous budgétaires européens, soit sous les 3 %, en 2027.

Un premier coup porté par Fitch

Fin avril, Moody’s avait souligné dans un commentaire le « faible mandat » dont disposait désormais le gouvernement pour mener sa politique, sans pour autant réviser la note. De son côté, Fitch avait abaissé la note de la France, évoquant des « déficits budgétaires importants et des progrès modestes » concernant le remboursement de ceux-ci.

L’agence avait également pris en compte la réforme des retraites en cours en France, et en l’occurrence « l’impasse » politique à laquelle le gouvernement doit faire face. Parmi les autres critères retenus, on peut néanmoins noter le dynamisme démographique du pays par rapport, notamment, à ses voisins européens, l’épargne ou encore la stabilité des institutions, notamment au regard du poids de la France au sein de la zone euro.

Reste néanmoins à savoir si les agences de notation auront un impact sur la manière dont la France est vue par les marchés. Et donc sur les répercussions économiques réelles du signal politique envoyé par S&P.

Avant la publication de la note de S&P, le ministère de l’Économie et des Finances s’était refusé à tout commentaire auprès de l’AFP. Mercredi, Bruno Le Maire avait seulement confirmé avoir rencontré l’agence américaine afin de présenter les « arguments » français, qu’il estime « convaincants ». « Nous serons intraitables sur le rétablissement de nos finances publiques, sur la réduction des déficits et sur l’accélération de la réduction de la dette publique », s’était engagé le ministre sur France Inter, qualifiant les résultats économiques français de « solides ».

« Quelle que soit la décision de S&P, cela ne change rien à notre détermination à tenir nos objectifs de finances publiques », avait pour sa part déclaré jeudi la Première ministre Élisabeth Borne au cours d’un déplacement à Laval.

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Le groupe Casino, très endetté, compte vendre une centaine de magasins à Intermarché

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Le groupe Casino, très endetté, compte vendre une centaine de magasins à Intermarché

L’enseigne de grande distribution prévoit de céder plus d’une centaine d’hypermarchés, supermarchés et enseignes de proximité pesant 1,15 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Casino, en difficultés financières, a annoncé vendredi 26 mai qu’il allait céder un certain nombre de magasins à Intermarché, troisième acteur de la distribution alimentaire en France. L’annonce intervient en parallèle de l’officialisation de son entrée dans une procédure de conciliation pour une période de quatre mois afin de renégocier sa dette. Casino et ses filiales, dont Monoprix et Franprix, était endetté à hauteur de 6,4 milliards d’euros à fin 2022 – dont 4,5 sur son activité en France.

Casino prévoit également de céder plus d’une centaine d’hypermarchés, supermarchés et enseignes de proximité pesant 1,15 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Lors d’un point-presse, le directeur financier du groupe, David Lubek, a évoqué « des supermarchés et hypermarchés situés dans des zones considérées comme non prioritaires » pour Casino, dont le cœur d’activité se situe en Ile-de-France, en Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Casino, qui emploie plus de 50 000 personnes en France et 200 000 dans le monde sous de nombreuses enseignes, lutte depuis des années pour se désendetter, jusque-là sans succès. Cette annonce était attendue depuis que Casino a demandé mardi la suspension de la cotation de ses actions « dans l’attente de la publication d’un communiqué de presse et jusqu’à nouvel avis ». A la reprise des cotations vendredi, l’action de Casino a chuté de 9% à la Bourse de Paris.

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« L’Etat aura 100% du contrôle d’EDF le 8 juin », annonce Bruno Le Maire

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"L'Etat aura 100% du contrôle d'EDF le 8 juin", annonce Bruno Le Maire

« Le 8 juin, l’État aura 100 % du contrôle d’EDF », a annoncé, mardi 23 mai, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances.Cette date correspond à la fin du processus de renationalisation de l’énergéticien qui a donc pu aboutir malgré les nombreuses contestations des petits actionnaires.

« Cela va nous permettre de réaliser dans les meilleures conditions possibles le programme de construction de six nouveaux EPR (réacteurs nucléaires de dernière génération, NDLR) » et « renforce l’indépendance énergétique du pays », a-t-il assuré. « Ça nous permet aussi de fixer des exigences claires à EDF », comme notamment l’augmentation de la production d’électricité nucléaire, au moment où le gaz russe fait défaut ».

Tout cela doit aussi aboutir au « prix le plus bas possible » pour les clients et « garantir l’unité d’EDF », a-t-il poursuivi.

98,04 % de l’entreprise détenue par l’État

L’État possédait jusqu’à l’an dernier 84 % d’EDF et le gouvernement avait annoncé, en juillet 2022, son intention de reprendre le contrôle total du groupe. Le processus a pris des mois de retard sur le calendrier initial, mais début mai, la justice a rejeté le recours des petits porteurs d’EDF qui espéraient obtenir un meilleur prix pour leurs actions, ce qui a permis à l’offre publique d’acquisition (OPA) de se poursuivre.

L’État détient à ce jour « au moins 98,04 % » des droits de vote, selon un communiqué de l’Autorité des marchés financiers (AMF) publié mardi.« L’État a adressé ce jour à l’AMF une demande de mise en œuvre du retrait obligatoire », a par ailleurs annoncé le ministère de l’Économie, afin de forcer les détenteurs des 2 % qui restent à vendre leurs actions.

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