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Earth Hour: des villes du monde entier éteignent leurs lumières pour la planète

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Des villes du monde entier ont éteint leurs lumières pendant une heure samedi soir pour l' »Earth Hour », une opération destinée à mobiliser contre le changement climatique et pour la sauvegarde de la nature.

Pour démarrer l’événement, les lumières des gratte-ciels des métropoles asiatiques, de Singapour à Hong Kong, se sont éteintes à 20H30 heure locale, de même que celles de monuments tels que l’Opéra de Sydney.

Le Colisée à Rome, la place Rouge à Moscou, la Porte de Brandebourg à Berlin, le Palais de Westminster et les enseignes lumineuses de Piccadilly Circus à Londres ou encore les trois étages de la Tour Eiffel à Paris ont été successivement plongés dans l’obscurité, même si couvre-feu oblige, bien peu ont pu en profiter.

La célèbre Sagrada Familia d’Antoni Gaudi à Barcelone, dans le nord-est de l’Espagne, et le château impérial de Schönbrunn à Vienne figurent également parmi les nombreux sites, monuments et bâtiments qui ont éteint leurs feux entre 20h30 et 21h30 locales, au fil des fuseaux horaires.

« C’est fantastique que le parlement soit une fois encore partie prenant de de l’Earth Hour, rejoignant d’autres monuments dans le pays et dans le monde pour accroître la prise de conscience du changement climatique », s’est félicitée Lindsay Hoyle, Speaker (présidente) de la Chambre des Communes au Royaume-Uni.

Suivant le soleil, ce sont les monuments d’Amérique qui ont ensuite éteint leurs feux, de l’oblisque du centre de Buenos Aires au musée de Demain à Rio de Janeiro en passant par le gratte-ciel BBVA à Mexico.

« La nature est en chute libre »

Cette mobilisation annuelle (« Heure de la Planète » en français), organisée par le WWF, est destinée à appeler à l’action sur le changement climatique et l’environnement.

Cette année, les organisateurs ont voulu mettre en évidence le lien entre la destruction de la nature et l’incidence croissante des maladies comme le Covid-19.

« Qu’il s’agisse du déclin des pollinisateurs, de la diminution du nombre des poissons dans les océans et les rivières, de la disparition des forêts ou de la perte plus générale de la biodiversité, les preuves s’accumulent selon lesquelles la nature est en chute libre », a dit Marco Lambertini, le directeur général du WWF, qui organise l’Earth Hour depuis 2007.

« Protéger la nature est notre responsabilité morale, mais la perdre accroît également notre vulnérabilité face aux pandémies, accélère le changement climatique et menace notre sécurité alimentaire », a-t-il ajouté.

A Singapour, les gens ont regardé les gratte-ciels s’éteindre sur le front de mer. Dans un parc voisin, Gardens by the Bay, des sculptures à l’allure futuriste ont vu leurs lumières disparaître également.

L’Earth Hour, c’est « plus qu’une simple économie d’énergie, c’est plutôt une façon de se rappeler de notre impact sur l’environnement », a expliqué à l’AFP dans le parc Ian Tan, 18 ans. Mais « une heure, ce n’est pas suffisant », a-t-il souligné.

A Hong Kong, des forêts de tours se sont retrouvées dans l’obscurité, tout comme la porte historique Namdaemun à Séoul.

En Thaïlande, le très populaire centre commercial CentralWorld de Bangkok a déclenché un compte-à-rebours et, à 20H30, ses vitrines extérieures se sont éteintes pendant une heure.

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Hérault

Sète : SolarinBlue lance une ferme solaire maritime inédite

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SolarinBlue lance une ferme solaire maritime inédite près de Sète
©PascalGuyot/AFP

SolarinBlue, une entreprise fondée par Armand Thiberge, a dévoilé son projet innovant nommé Sun’Sète. Il s’agit de la première installation de panneaux solaires flottants en pleine mer, située au large du port de Sète-Frontignan (Hérault). Cette initiative est une première en France et fournira de l’énergie renouvelable au port.

SolarinBlue a inauguré son premier projet de ferme solaire marine appelé Sun’Sète, qui explore une nouvelle approche en matière d’énergie renouvelable en installant des panneaux solaires flottants en pleine mer. Jusqu’à présent, l’accent avait été principalement mis sur les sources d’énergie renouvelable marines telles que l’éolien offshore et les panneaux solaires photovoltaïques installés sur des plans d’eau calmes, comme les lacs et les étangs. Bien que cette technologie soit encore en phase de développement pilote, elle semble prometteuse pour l’avenir.

Au cours des prochains mois, le reste de la ferme sera progressivement immergé jusqu’à atteindre une superficie totale de 0,5 hectare d’ici la fin de l’année, avec un objectif de production de 300 kilowatts d’ici 2024. Cette production électrique sera acheminée via un câble sous-marin pour alimenter les infrastructures portuaires, y compris une usine de poissons et les navires en transit. Le directeur de la société a rappelé que RTE avait pour objectif d’installer jusqu’à 200 GW de panneaux solaires d’ici 2050 en France.

Le projet, qui coûte 2,5 millions d’euros, est financé à 50 % par des fonds publics provenant de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et de l’association Evolen. Une étude environnementale préalable au projet a conclu que les espèces marines présentes sur le site seraient peu impactées et que le risque de déranger les oiseaux était faible.

SolarinBlue, créée fin 2019 à Paris et désormais basée à Montpellier, a développé une technologie de parc solaire photovoltaïque flottant adaptée aux conditions de la haute mer. La start-up travaille actuellement sur plusieurs projets de fermes solaires en mer, en France et à l’étranger.

Dans les trois prochaines années, SolarinBlue espère devenir un leader mondial dans le domaine du solaire photovoltaïque offshore flottant. L’entreprise ambitionne de couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur, depuis le développement technologique jusqu’à l’exploitation de parcs solaires flottants

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Planète

Préserver la biodiversité : éviter la taille des haies pendant la période de nidification

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Préserver la biodiversité : éviter la taille des haies pendant la période de nidification

L’Office français pour la biodiversité recommande d’éviter la taille des haies de début mars à fin août pour protéger la nidification des oiseaux et préserver la biodiversité.

L’Office français pour la biodiversité recommande d’éviter la taille des haies et l’élagage des arbres de début mars à fin août pour protéger la nidification des oiseaux. Selon un communiqué publié le vendredi 17 mars, l’OFB encourage les collectivités, les professionnels et les particuliers à suivre cette recommandation afin de ne pas déranger ou déloger les oiseaux pendant cette période cruciale de leur cycle de vie.

Les haies sont importantes pour la biodiversité et peuvent accueillir un grand nombre d’espèces. La taille des haies est également interdite pendant plusieurs mois pour les agriculteurs.

Cette recommandation intervient dans un contexte où près de la moitié des espèces d’oiseaux sont en déclin dans le monde et une sur huit est menacée d’extinction, selon un rapport de référence de l’ONG internationale BirdLife.

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France

Sécheresse: les eaux usées pourront être réutilisées, annonce le ministre

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Sécheresse: les eaux usées pourront être réutilisées, annonce le ministre
©Béchu

Le ministre de la Transition écologique souhaite que la France réutilise davantage les eaux usées traitées. «On va modifier les règles, la France est très en retard», a-t-il annoncé ce matin.

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé ce mardi 14 mars que les eaux usées pourront désormais être réutilisées en France. Cette mesure sera publiée dans les prochains jours dans le cadre d’un « Plan Eau » destiné à améliorer la gestion de la ressource.

Christophe Béchu a souligné que la France était très en retard en matière de réutilisation des eaux usées, avec moins de 1% de réutilisation, contre 10% en Italie et presque 20% en Espagne. Le « Plan Eau » permettra de modifier les règles d’usage pour les eaux usées, les eaux de pluie et les eaux grises, afin de permettre une réutilisation dans des opérations de constructions immobilières, sans être obligé de mettre de l’eau potable dans les toilettes.

Ce plan du gouvernement, qui doit tirer les leçons de la canicule historique de l’été 2022, sera très complet et comporte une cinquantaine de mesures, traitant de la sobriété, de la quantité, de la qualité, des moyens financiers et de la gouvernance. Le ministre n’a pas précisé si ces mesures seraient coercitives ou incitatives.

Cette annonce intervient alors que six départements du sud de la France ont déjà été placés partiellement en alerte sécheresse, une situation exceptionnelle si tôt dans l’année. En février, environ 80% des nappes souterraines de métropole étaient à des niveaux inférieurs à la normale, contre moins de 50% en février 2022.

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