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Donald Trump entame sa tournée japonaise avec pour horizon un rapprochement commercial avec Pékin

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Le président américain affiche un optimisme mesuré quant à la conclusion prochaine d’un accord commercial avec la Chine, une perspective qui a déjà stimulé les marchés financiers asiatiques.

Le chef de l’État américain a quitté la Malaisie ce lundi pour rejoindre le Japon, où il doit s’entretenir avec les autorités nippones avant une rencontre très attendue avec le président chinois Xi Jinping, prévue jeudi en Corée du Sud. Dimanche, M. Trump a exprimé sa conviction qu’un « bon accord » pourrait être conclu à cette occasion, des déclarations qui ont contribué à porter l’indice boursier Nikkei au-delà des 50 000 points, un niveau historique.

Lors de son escale malaisienne, le dirigeant américain a salué sur les réseaux sociaux la signature de plusieurs accords commerciaux et un traité de cessez-le-feu entre le Cambodge et la Thaïlande. Son arrivée à Tokyo en milieu d’après-midi doit donner lieu à une série d’échanges protocolaires, dont une visite de courtoisie à l’empereur Naruhito. Mardi, il rencontrera la Première ministre Sanae Takaichi, avec laquelle il avait échangé par téléphone samedi.

Les relations nippo-américaines semblent préservées des tensions commerciales qui ont marqué d’autres partenariats stratégiques des États-Unis. Le gouvernement japonais a réaffirmé son engagement à renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité, annonçant une accélération du calendrier d’augmentation des dépenses militaires, désormais portées à 2 % du PIB pour l’exercice en cours. M. Trump se rendra notamment à bord du porte-avions USS George Washington, stationné au large de Yokosuka, où sont déployés quelque 60 000 militaires américains.

Sur le plan économique, Washington et Tokyo ont finalisé en juillet dernier un accord commercial, mais des discussions se poursuivent concernant les modalités des investissements japonais prévus aux États-Unis, évalués à 550 milliards de dollars. Le dossier chinois demeure toutefois la priorité du voyage présidentiel. L’administration américaine souhaite réduire son déficit commercial avec Pékin, tout en naviguant entre rivalité économique et interdépendance structurelle.

Les discussions porteront notamment sur les exportations de terres rares, domaine où la Chine occupe une position dominante, ainsi que sur les achats chinois de soja américain. Les deux parties évoquent un « consensus préliminaire », et le secrétaire au Trésor Scott Bessent a indiqué qu’un compromis était envisageable avant l’expiration d’une trêve douanière prévue le 10 novembre. Par ailleurs, le président américain n’exclut pas une visite en Chine et une invitation de son homologue aux États-Unis, tout en évoquant une éventuelle rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.

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