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Disparition du petit Émile : l’enfant toujours introuvable, un nouveau dispositif de recherches déployé

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Après deux jours de recherches infructueuses, les autorités adaptent mardi leur dispositif pour qu’il soit plus efficace, afin de retrouver le garçon de 2 ans.

Un dispositif de recherche « plus ciblé » et « sélectif » est mis en place ce mardi 11 juillet pour tenter de retrouver le petit Emile, disparu il y a plus de 60 heures dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence, après l’arrêt des battues infructueuses.

Deux véhicules de l’armée sont arrivés en renfort ce mardi matin au Vernet, à la demande de la section de recherches de Marseille, et une soixantaine de gendarmes sont sur place.

« Malgré toutes ces recherches, nous n’avons pas pu à l’heure où je vous parle localiser l’enfant », a déclaré Marc Chappuis, dans le village du Vernet, 125 habitants, au nord de Digne-les-Bains.

Site « fermé »

« Concrètement, on arrête les battues » pour déployer des « moyens spécialisés à la recherche de traces et d’indices » a-t-il ajouté, les recherches n’ayant pas permis de repérer le garçonnet dans le périmètre initial de 5 kilomètres autour du hameau du Haut-Vernet et ses 25 habitants, à quelque 2 kilomètres au-dessus du village du Vernet lui-même, a expliqué le préfet. Par ailleurs, dès ce mardi, « le site sera fermé à toute personne étrangère au bourg ».

« Au bout de 48 heures, l’enfant aurait dû être retrouvé dans ce périmètre », a insisté le préfet, soulignant que les secours n’avaient désormais « plus besoin de nouveaux renforts » sur place et que ce mardi le secteur allait être fermé au public et aux volontaires, venus nombreux aider pour les battues.

Afin de rassurer l’enfant dans l’éventualité qu’il soit caché ou perdu, un message vocal de sa maman a été diffusé par haut parleur pendant les recherches menées par les hélicoptères. L’enfant, s’il s’est perdu, aurait déjà passé trois nuits et deux journées seul, sans boire ni manger, dans des conditions de chaleur difficiles, le département étant en vigilance canicule.

Des volontaires participant à une opération de recherche d’Emile, porté disparu depuis deux jours, dans le village du Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence, le 10 juillet 2023.

« Toutes les hypothèses restent d’actualité, aucune n’est privilégiée et aucune n’est exclue », a pour sa part rappelé le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon, selon qui « il n’y a pas de nouveaux éléments susceptibles d’expliquer la disparition du petit Émile », en dépit de « nombreuses auditions de témoins ».

Pour l’instant « aucun élément ne caractérise une infraction pénale susceptible d’être à l’origine de cette disparition », a-t-il insisté, expliquant que les investigations allaient se poursuivre, notamment sur la base des témoignages, et que la téléphonie serait également exploitée.

Toutes les maisons du hameau ont été fouillées

Le magistrat a souligné que toutes les maisons du hameau, hormis deux abandonnées, avaient été fouillées à la recherche de l’enfant. Pour l’instant « il n’y a aucun élément qui caractérise une infraction pénale susceptible d’être à l’origine de cette disparition », a-t-il insisté.

Le petit garçon, qui venait d’arriver pour les vacances chez ses grands-parents maternels, au Haut-Vernet, a disparu samedi en fin d’après-midi. Lorsqu’il a été aperçu pour la dernière fois, dans une rue du hameau, par deux voisins, samedi à 17h15, il était bien seul, a insisté le procureur de Dignes.

Un appel à témoins a également été lancé avec la photo de l’enfant, un blondinet aux yeux marrons, haut de 90 cm, portant un haut jaune, un short blanc et des chaussures de randonnée. Plus de 500 appels ont été reçus, mais beaucoup pour proposer de l’aide pour les recherches, ont indiqué les responsables.

Certaines disparitions d’enfants ont mis des années à trouver un épilogue, comme celle de Lucas Tronche, un adolescent de 15 ans disparu en 2015 dans le Gard et dont des ossements n’ont été retrouvés qu’en 2021 le long de la paroi d’une falaise, six ans après, non loin de la maison familiale. La justice n’a jamais pu expliquer les raisons de sa mort.

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Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents

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Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents

Marseille a été secouée par une vague de violence sans précédent, marquée par des actes d’une brutalité rare et la participation de très jeunes adolescents. Deux meurtres particulièrement atroces ont mis en lumière l’implication croissante des mineurs dans les narchomicides, un phénomène de plus en plus préoccupant pour les autorités.

Un adolescent de 15 ans a été poignardé à une cinquantaine de reprises avant d’être brûlé vif, et un chauffeur VTC, père de famille, a été abattu par un garçon de 14 ans. Ces événements ont marqué un tournant, selon le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, qui a dénoncé une « sauvagerie inédite ». Il a également souligné un « ultra-rajeunissement » des auteurs, qui répondent désormais à des offres de meurtres via les réseaux sociaux, un phénomène alarmant pour la justice et la police.

Ces jeunes, souvent recrutés pour de petites sommes, sont utilisés comme des « jobbers » dans les guerres de territoire entre trafiquants, notamment entre la DZ Mafia et le clan des « Blacks » dans les quartiers sensibles de Marseille. Ce conflit, qui s’est intensifié cette année, a fait de nombreuses victimes, y compris des innocents. Vendredi, un chauffeur VTC de 36 ans a été tué alors qu’il ne devait pas être la cible initiale. Cet innocent est la première victime collatérale de cette guerre en 2024.

Les autorités marseillaises, déjà confrontées à un nombre record de narchomicides en 2023, sont particulièrement préoccupées par cette violence. Les mineurs impliqués agissent souvent avec un « amateurisme effrayant » et une absence totale de remords. La situation est d’autant plus grave que les réseaux sociaux jouent un rôle central dans le recrutement de ces jeunes tueurs, un aspect que les forces de l’ordre commencent à prendre en considération.

Le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Franck Rastoul, avait déjà alerté en septembre sur les ravages causés par le trafic de stupéfiants, qui « sapent les fondements mêmes de notre société ». Les événements de cette semaine ne font que confirmer l’urgence de prendre des mesures face à ce fléau qui attire de plus en plus de jeunes vers des actes criminels d’une extrême violence, au mépris total de la vie humaine.

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

La cour d’appel de Toulouse a confirmé le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d’assises pour le meurtre présumé de son épouse, Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020.

Incarcéré depuis juin 2021, Cédric Jubillar est accusé d’avoir tué sa femme dans des circonstances encore non élucidées, sans corps retrouvé ni preuve matérielle décisive. Les enquêteurs basent leur hypothèse sur des éléments indirects, convaincus que l’annonce imminente du divorce aurait précipité le drame. Le procès est attendu en 2025, offrant potentiellement un dénouement à cette affaire qui a captivé l’attention nationale.

D’un côté, les avocats de Cédric Jubillar dénoncent l’absence de preuves solides, soulignant la présomption d’innocence qui, selon eux, n’est pas respectée. De l’autre, l’accusation met en avant un faisceau d’indices qui, bien qu’indirects, tend à impliquer le mari dans cette disparition inexpliquée.

En attendant l’ouverture du procès, la famille et les proches de Delphine Jubillar continuent de chercher des réponses, tandis que la défense espère un débat équitable sur les faits.

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Élève frappée à Paris : l’institutrice placée en garde à vue

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Élève frappée à Paris : l'institutrice placée en garde à vue

Une institutrice parisienne a été mise en garde à vue après avoir été filmée en train de frapper une élève de 3 ans. L’incident, survenu dans une école maternelle, a déclenché une enquête préliminaire pour violences.

Lundi 16 septembre, une enseignante d’une école maternelle du 15e arrondissement de Paris a été placée en garde à vue, après la diffusion d’une vidéo la montrant frappant violemment une élève de trois ans. L’incident, survenu le 4 septembre à l’école des Frères-Voisins, a choqué l’opinion publique après que les images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit l’institutrice asséner un coup brutal au niveau du dos de la fillette, visiblement en larmes.

Suite à ces révélations, les parents de l’enfant ont déposé plainte au commissariat d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. L’enquête préliminaire ouverte pour « violences sur mineur de 15 ans sans incapacité » a mené à la convocation de l’enseignante par la police. La garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures, permettra d’éclaircir les circonstances entourant cet acte. Ce type de violences, surtout dans un cadre éducatif, soulève de vives inquiétudes quant à la protection des enfants en milieu scolaire.

De plus, une deuxième plainte a été déposée par une mère, ancienne parent d’élève dans le même établissement. Celle-ci accuse également l’enseignante d’avoir giflé son fils en 2012. Malgré un signalement à l’époque, aucune suite n’avait été donnée par les autorités académiques. Ce nouvel élément renforce la position des familles impliquées, qui souhaitent une pleine reconnaissance des faits et des conséquences appropriées pour l’enseignante.

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