Société
Des fêtes clandestines repérées à Marseille, Strasbourg et Nantes ce week-end
Plusieurs fêtes clandestines réunissant jusqu’à 500 convives ont été repérées par les autorités ce week-end à Marseille, Strasbourg et Nantes, a-t-on appris de sources policières.
Une fête avec 500 personnes a été évacuée dans la nuit de samedi à dimanche dans la cité phocéenne « dans le cadre d’une patrouille Covid » et une enquête ouverte après la découverte de stupéfiants sur les lieux, selon l’une de ces sources.
Il s’agirait de la plus importante soirée ainsi repérée en France depuis le début de la crise du coronavirus, après un rassemblement de 300 à 400 personnes mi-novembre lors d’une fête privée dans un pavillon d’une zone résidentielle de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne).
Selon le communiqué de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, cette « fête privée illégale » a été évacuée dans le calme et des verbalisations ont été dressées pour violation du confinement. Les organisateurs de la soirée n’ont pas encore été identifiés.
La nature du lieu où était organisée cette fête, dans le 14e arrondissement, quartier populaire du nord de la ville, n’a pas été précisée.
A Strasbourg, une procédure pour mise en danger de la vie d’autrui a en revanche été ouverte contre l’organisateur d’une fête privée qui a réuni samedi soir « une centaine de personnes », avant d’être interrompue par les force de l’ordre, selon la police.
L’organisateur a expliqué avoir diffusé l’invitation sur le réseau social Snapchat, et avoir été dépassé par l’ampleur prise par l’événement.
Une autre soirée privée clandestine réunissant une centaine de personnes a été repérée à Nantes. Mais celle-ci n’a pas été évacuée, face aux risques de noyade, les fêtards étant rassemblés dans le local technique du pont reliant Nantes à Rezé, en bord de Loire, local transformé pour l’occasion en discothèque.
Plus personne ne se trouvait sur les lieux dans la matinée dimanche, lors du retour sur place des forces de l’ordre.
Lors de la fête de la musique 2019, un jeune homme de 24 ans, Steve Maia Caniço, s’était noyé à Nantes, après être tombé dans la Loire lors de l’intervention de la police pour faire évacuer une soirée électro et son corps avait été retrouvé dans le fleuve plus d’un mois plus tard.
Dans l’enquête sur la fête clandestine dans le Val-de-Marne, deux personnes ont été mises en examen, notamment pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui ».
En vertu d’un décret gouvernemental pris fin octobre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de coronavirus, tout rassemblement dans un lieu public de plus de six personnes a été interdit.
Culture
TV : Record d’audience pour le « Complément d’enquête » sur Hanouna
Une émission attendue et regardée. Le Complément d’enquête consacré jeudi soir sur France 2 à Cyril Hanouna a réalisé une très forte audience en attirant plus de 3 millions de téléspectateurs.
L’émission « Complément d’enquête » diffusée jeudi soir sur France 2 et consacrée à l’animateur controversé Cyril Hanouna a réalisé un véritable carton d’audience, attirant plus de 3 millions de téléspectateurs, selon les chiffres de Médiamétrie publiés vendredi.
Diffusée à une heure tardive, de 23h00 à 00h30, cette émission d’investigation a enregistré une part d’audience impressionnante de 32,9%. Cela signifie qu’un téléspectateur sur trois devant son écran à ce moment précis était captivé par l’enquête.
Cyril Hanouna lui-même a réagi avec humour à cette performance d’audience sur le réseau social X (ex-Twitter), en écrivant : « Voilà la seule chose qu’on retiendra de cette enquête merguez!! » Dans son émission « Touche pas à mon poste » sur C8, il a ajouté en plaisantant : « Je sens qu’on va golri (rigoler, ndlr) de cette supercherie ce soir!! » accompagnant son commentaire d’émoticônes pleurant de rire.
Voilà la seule chose qu on retiendra de cette enquête merguez !!😂😂 quelle darka ! Je sens qu on va golri de cette supercherie ce soir!!😂😂😂❤️❤️❤️ https://t.co/iclGPD8OvL
— Cyril Hanouna (@Cyrilhanouna) December 1, 2023
Jeudi soir, lors de la diffusion de l’émission, il avait partagé un message sur les réseaux sociaux avec une photo de lui en train de déguster un fricassé (beignet salé tunisien, en rapport avec ses origines juives tunisiennes) tout en regardant « Complément d’enquête », commentant : « Avec mon fricassé devant Complément d’enquête! La régalade mes chéris! »
Avec mon fricassé devant #ComplementDenquete! La régalade mes chéris! 😂 pic.twitter.com/L0iBmYe4Xs
— Cyril Hanouna (@Cyrilhanouna) November 30, 2023
Cette diffusion était l’aboutissement d’une longue polémique entre le magazine de France 2 et le puissant animateur-producteur de 49 ans, qui avait refusé d’être interviewé et y était décrit comme « le nouveau parrain du PAF ».
L’émission a également abordé les coulisses de « Touche pas à mon poste » (TPMP), l’émission phare de Cyril Hanouna sur la chaîne C8, avec les commentaires d’une trentaine de collaborateurs directs. La moitié d’entre eux a décrit « un climat difficile », souvent sous couvert d’anonymat.
Le magazine « Complément d’enquête » a également revisité plusieurs des polémiques qui ont valu à C8 une série de mises en garde et sanctions de l’Arcom, pour un montant total de 7,5 millions d’euros.
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Société
Pouvoir d’achat : les chiffres de l’INSEE confirment une baisse de l’inflation sur un an
Selon les derniers chiffres de l’INSEE, l’inflation est toujours là, mais elle baisse continuellement depuis plusieurs mois.
Les chiffres de l’INSEE révèlent que l’inflation en France continue de décélérer, avec une augmentation des prix de 3,4 % sur un an au mois de novembre. Cette tendance à la baisse est observée depuis plusieurs mois déjà, marquant un net contraste avec le début de l’année où l’inflation était à 7 % en janvier, puis à 5 % en mai, 4 % en septembre, et maintenant à 3,4 % en novembre. Les prix augmentent donc moins rapidement sur une année.
Cette contraction de l’inflation s’explique en partie par les tarifs de l’alimentation, qui sont légèrement moins élevés qu’en octobre, mais surtout par ceux de l’énergie, passant de +5 % à +3 %, en raison de la baisse des prix des carburants. Cette tendance est également observée pour les produits manufacturés et les services, indiquant que tous les secteurs économiques semblent afficher des signaux positifs.
Cependant, la France se distingue moins favorablement lorsqu’on la compare au reste de la zone euro, où l’inflation avoisine les 2 %. Bien que l’inflation en France ait atteint des sommets moins élevés, sa descente semble également plus lente. Alors que l’inflation décroissante signifie une augmentation des prix à un rythme plus modéré, nous ne sommes pas encore dans une phase de déflation, où les prix diminueraient réellement.
Le jour où l’inflation deviendra négative, ce qui correspondrait à la déflation, les consommateurs pourraient s’attendre à des coûts moins élevés et à un regain de pouvoir d’achat. Pour l’instant, la France est plutôt en phase de stabilisation des prix, ce qui maintient les niveaux de dépenses globalement stables pour les ménages.
Société
Prisons: le nombre de détenus bat un nouveau record en France
C’est du jamais vu dans les prisons françaises. Au 1er novembre, plus de 75.000 personnes étaient incarcérées pour seulement environ 61.000 places disponibles.
Une situation alarmante frappe les prisons françaises alors que la surpopulation carcérale atteint des niveaux inédits. Au 1er novembre de cette année, plus de 75 000 personnes étaient incarcérées dans un système pénitentiaire qui ne dispose que d’environ 61 000 places disponibles, selon les données récemment publiées par le ministère de la Justice.
Cette surpopulation carcérale, en constante augmentation depuis la fin de l’année 2022, est un défi majeur pour le système pénitentiaire français. La crise sanitaire du Covid-19 avait initialement fait chuter le nombre de détenus, mais la courbe s’est rapidement inversée. En avril, le seuil des 73 000 personnes incarcérées avait été franchi pour la première fois, suivi par le dépassement des 74 000 en juillet.
La densité carcérale globale atteint désormais 123,2 %, contre 120 % il y a un an. Dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement et ceux condamnés à de courtes peines, le taux d’occupation atteint un alarmant 147,6 %. Dans certains établissements, ce taux dépasse même les 200 %.
Les statistiques de l’administration pénitentiaire indiquent qu’actuellement, 17 064 personnes détenues se trouvent en surnombre par rapport aux capacités des prisons françaises, ce qui oblige 2 668 détenus à dormir sur un matelas posé à même le sol. Cette situation représente une augmentation par rapport à l’année précédente, où 2 225 détenus étaient concernés.
Parmi les personnes incarcérées, près de 27 % sont des prévenus, incarcérés en attendant leur jugement. Au 1er novembre, un total de 90 817 personnes étaient sous écrou, dont 15 687 étaient non détenues et bénéficiaient d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur.
La surpopulation carcérale en France pose également un défi financier considérable, coûtant environ 4 milliards d’euros par an, selon un rapport de la Cour des comptes du mois dernier. La Cour a souligné que le fonctionnement actuel du système carcéral n’était pas satisfaisant.
Plusieurs causes ont été identifiées pour expliquer cette surpopulation carcérale, notamment une « répression accrue » pour certains crimes et délits, tels que les violences intrafamiliales, les délits routiers et les violences envers les forces de l’ordre, ainsi qu’une « augmentation du recours aux comparutions immédiates et le maintien, à un niveau élevé, du taux de détention provisoire ».
La France est régulièrement critiquée pour sa surpopulation carcérale, notamment par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qui a émis une condamnation en juillet.
Alors que les Jeux olympiques de Paris 2024 approchent, les autorités ont annoncé un objectif « zéro délinquance ». Cependant, cela pourrait entraîner une augmentation des incarcérations, car les juridictions se préparent à multiplier les audiences de comparution immédiate. Plusieurs associations et institutions, dont l’Observatoire international des prisons (OIP) et le Conseil économique social et environnemental (CESE), appellent à la mise en place d’un dispositif contraignant de régulation de la population carcérale.
Le CESE a souligné que « la peine n’a pas de sens quand ses conditions d’exécution ne sont pas dignes », tandis que la contrôleure générale des prisons (CGLPL), Dominique Simonnot, a appelé à l’inscription dans la loi d’un dispositif permettant de maîtriser la surpopulation carcérale.
Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, estime que la construction de nouvelles places de prison est la première solution pour lutter contre la surpopulation carcérale. Le gouvernement prévoit ainsi de construire 15 000 nouvelles places de prison d’ici à 2027 pour faire face à ce problème persistant.
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