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France

Des centaines de tracteurs à Paris, un peu plus de 100 kilomètres de bouchons en Île-de-France

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Des centaines de tracteurs à Paris, un peu plus de 100 kilomètres de bouchons en Île-de-France

Plus de 2000 agriculteurs convergent vers l’esplanade des Invalides. Ils protestent contre l’interdiction des néonicotinoïdes dans l’agriculture betteravière.

Au moins 500 tracteurs et quelque 2000 agriculteurs convergent ce mercredi matin sur Paris, à l’occasion d’une manifestation contre l’interdiction des néonicotinoïdes dans l’agriculture betteravière, ont annoncé la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (Fnsea) et la préfecture de police de Paris dans des communiqués.

De nombreux syndicats et associations d’agriculteurs, tels que l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT), l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) et l’Association des producteurs de maïs (AGPM), ont relayé l’appel à protester.

Les convois, en provenance des autoroutes A13, A10, A6 et A4, sont arrivés dès 8h15 à la Porte de Versailles. Un peu avant 8h00, le cumul de bouchon était de 354 kilomètres en Île-de-France, un chiffre «exceptionnel pour cette heure-ci», avec un pic à 425km, selon le site Sytadin. Alors que le cumul de bouchons n’est plus que d’une centaine de kilomètres, les convois arrivent désormais à l’esplanade des Invalides, après être passés par la rue de Vaugirard, le boulevard Pasteur, l’avenue de Suffren et l’avenue de la Motte-Picquet.

La préfecture de police de Paris s’attend à une circulation «très fortement perturbée dans un large périmètre», du boulevard périphérique aux 7e et 15e arrondissements parisiens. Les agriculteurs se disperseront en début d’après-midi en rejoignant le périphérique au niveau du quai d’Issy. «Il est vivement recommandé aux automobilistes de contourner largement le secteur», préviennent les autorités.

«Hécatombe des filières agricoles»

Le gouvernement a décidé le 23 janvier de renoncer à autoriser les insecticides néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière, à la suite d’une décision de la Cour de justice de l’Union européenne rendant illégale toute dérogation. Ces substances, toxiques pour les abeilles et interdites depuis 2018, bénéficiaient en France d’une dérogation depuis deux ans, ce qui permettait de les appliquer préventivement sur les semences de betteraves sucrières – pour les prémunir de la jaunisse, maladie virale menaçant les rendements.

Le sujet des néonicotinoïdes est «la partie émergée de l’iceberg», affirme à l’AFP le président de la FNSEA Grand Bassin parisien et agriculteur dans l’Essonne Damien Greffin, qui cite l’interdiction de l’insecticide phosmet, qui «compromet» la culture de cerises, ou celle d’un désherbant pour les endives.

On assiste selon lui à une «hécatombe des filières agricoles les unes après les autres (…) à ce rythme-là, l’agriculture française va disparaître». Tout en affirmant qu’il n’est «pas question de faire l’apologie des produits phytosanitaires», il est partisan d’une réintroduction des néonicotinoïdes «tant qu’on n’a pas d’autre solution». Pour la FNSEA, c’est «la souveraineté alimentaire», «affichée comme priorité gouvernementale», qui est en jeu. Le syndicat appelle l’exécutif à «passer du discours aux actes».

Ce mouvement de protestation survient au lendemain d’une troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, dont le projet de loi est actuellement examiné au Parlement. Mercredi, des perturbations sont en sus attendus dans les transports franciliens, la SNCF ayant averti d’un trafic de lignes RER et TER «perturbé».

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BFM-TV et RMC vendus à l’armateur Rodolphe Saadé

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BFM-TV et RMC vendus à l’armateur Rodolphe Saadé

L’armateur dirigé par Rodolphe Saadé devient le propriétaire de la filiale médias d’Altice, ouvrant un nouveau chapitre dans le paysage médiatique français.

Le groupe CMA CGM, sous la houlette du milliardaire franco-libanais Rodolphe Saadé, a confirmé aujourd’hui l’acquisition de 100% du capital d’Altice Media, une filiale de Altice France. Cette acquisition, d’un montant de 1,55 milliard d’euros, inclut des actifs majeurs tels que BFMTV, BFM Business, BFM Régions, BFM Radio, RMC, RMC Story, RMC Découverte, RMC Sport, et BFM Play.

L’annonce de cette transaction a été faite officiellement aux salariés. Après des spéculations persistantes, la confirmation de cette acquisition marque un tournant majeur dans le paysage médiatique français.

Dans un communiqué, le groupe CMA CGM a déclaré avoir signé une promesse d’achat avec Altice France, prévoyant ainsi l’acquisition de la totalité du capital d’Altice Media. La finalisation de cette transaction est prévue pour cet été.

Patrick Drahi, propriétaire d’Altice, a exprimé sa confiance envers Rodolphe Saadé, soulignant leurs relations étroites et amicales depuis de nombreuses années. Drahi a également affirmé sa conviction quant à la capacité de Saadé, sa famille, et de CMA CGM à investir et développer Altice Media.

Arthur Dreyfus, président-directeur général du groupe Altice, a salué cette opportunité comme la possibilité d’écrire une nouvelle page pour le groupe. Il a souligné l’objectif de CMA CGM de poursuivre le développement d’Altice Media tout en maintenant l’engagement envers le pluralisme et l’indépendance éditoriale.

Cette acquisition laisse Patrick Drahi avec les autres activités du groupe, notamment l’opérateur SFR ainsi que d’autres entreprises dans le secteur des technologies et des télécommunications. BFMTV, en tant que chaîne d’information en continu de premier plan en France, conserve ainsi sa position dans le paysage audiovisuel français, tandis que CMA CGM entre dans une nouvelle ère avec cette incursion dans les médias.

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Économie

Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l’énergie continuent d’augmenter

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Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l'énergie continuent d'augmenter

L’Insee publie son dernier rapport sur l’inflation, mettant en lumière une hausse des prix de l’énergie et une légère baisse de l’inflation en février 2024.

Le dernier rapport de l’Insee sur l’inflation en France met en évidence une augmentation des prix de l’énergie, contribuant à maintenir l’inflation à un niveau élevé. Cependant, cette dernière montre également des signes de ralentissement, atteignant 3% sur un an pour le mois de février 2024, légèrement en baisse par rapport au chiffre de 3,1% enregistré en janvier de la même année.

La hausse des prix de l’énergie continue d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation, reflétant les défis persistants auxquels sont confrontés les consommateurs français. Cette tendance contraste avec la baisse des prix de l’alimentaire, indiquant une certaine stabilité dans ce secteur.

Malgré cette légère baisse, l’inflation reste un sujet de préoccupation pour les autorités économiques et les ménages, en particulier dans un contexte de volatilité des prix et d’incertitude économique.

Ce rapport souligne l’importance de surveiller de près l’évolution des prix de l’énergie et d’autres facteurs influençant l’inflation, afin de mieux comprendre les tendances économiques et d’anticiper les défis à venir pour l’économie française.

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France

Devant les députés, Hanouna dénonce un « acharnement » contre ses émissions

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Devant les députés, Hanouna dénonce un "acharnement" contre ses émissions

Contesté mais déterminé, l’animateur Cyril Hanouna défend la « télé populaire » lors de son audition devant la commission d’enquête parlementaire.

Ce jeudi , Cyril Hanouna, l’animateur controversé de « Touche pas à mon poste » (TPMP) sur C8, a fait face aux députés lors d’une audition particulièrement attendue par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’attribution des fréquences de la TNT. Défendant ardemment son émission et son style, Hanouna a dénoncé ce qu’il perçoit comme un « acharnement » contre ses productions, affirmant que les controverses ne représentent qu’une infime partie de son temps d’antenne.

« Je suis confronté à un vrai acharnement sur mes émissions. Je le sais. Je dérange », a déclaré Hanouna, soulignant le sentiment de persécution qui entoure ses projets télévisuels. Il a également suggéré l’existence d’un lobby visant à l’évincer du paysage audiovisuel français.

Pendant son audition, Hanouna a mis en avant le fait que les incidents pour lesquels il était convoqué ne représentent qu’une fraction minime de son temps d’antenne, soit « 0,1% ». Malgré quelques regrets quant à certains événements, il a défendu le bilan global de son émission, soulignant les milliers d’heures de diffusion sans incident.

Revêtant une tenue sobre, loin de son habituelle exubérance, Hanouna a exprimé sa volonté de répondre aux questions des députés de manière constructive. « Je ne viens pas ici pour un procès, mais pour un débat ouvert », a-t-il affirmé, ajoutant qu’il considérait cette audition comme une occasion de clarifier son travail quotidien.

Cependant, Hanouna n’a pas éludé les critiques. Il a notamment évoqué l’incident survenu en novembre 2022 où il avait insulté en direct le député LFI Louis Boyard, ce qui avait entraîné une amende record pour la chaîne C8. Hanouna a regretté ses propos, tout en expliquant qu’il se sentait trahi par Boyard, ancien chroniqueur de son émission.

En dépit de ces controverses, Hanouna a réaffirmé son engagement en faveur d’une télévision populaire et inclusive. Il a souligné sa volonté de donner la parole à tous, tout en niant toute affiliation politique. Il a également contesté les accusations selon lesquelles sa chaîne véhiculerait des opinions d’extrême droite.

Loin de se dérober, Hanouna a même annoncé une émission spéciale de débriefing intégral après son audition, dans le but de prolonger le débat engagé devant les députés.

Cette audition marque une étape importante dans la carrière médiatique de Hanouna, illustrant les défis auxquels sont confrontés les animateurs télévisés populaires dans un paysage médiatique en constante évolution.

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