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Depuis lundi matin, les élèves de primaire tombent le masque dans 47 départements

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Depuis lundi matin, fini le masque sur le nez et la bouche des élèves du CP au CM2 dans 47 départements: le gouvernement a levé cette obligation dans les zones les moins touchées par le Covid-19 mais les enseignants, eux, le gardent.

Les élèves de primaire portaient le masque à l’école depuis près d’un an, mais l’obligation est levée dans les départements « où le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100.000 habitants ».

« Avec le masque c’était plus compliqué de respirer, là c’est plus agréable », raconte Arthur, 10 ans, en CM2 dans une école Diwan de Dinan dans les Côtes d’Armor.

Dans les Landes, à l’école Anne-Sylvestre de Labouheyre, Laly, en CP est du même avis : « moi j’ai pas aimé parce que j’avais chaud dans le masque ».

En revanche, pour les personnels du primaire dans ces mêmes départements, « le masque est toujours porté par les adultes intervenant auprès des élèves », notamment les « personnels de l’Education nationale et des collectivités locales, AESH (Accompagnants d’élèves en situation de handicap) », a précisé jeudi le ministère.

« On est bien content qu’ils puisent l’enlever on espère que pour les enseignants ça suivra aussi ! », lance Marine Drillien, maîtresse de 23 ans dans l’école Diwan.

« Avec le masque, on a l’impression qu’on s’entend moins bien et du coup j’étais obligée de les faire répéter assez souvent, heureusement j’ai un effectif réduit donc ça va c’était pas trop couteux en temps », lance Isabelle Perrin, maîtresse de CP dans l’école des Landes.

Les départements concernés par la fin de l’obligation sont l’Aisne, l’Allier, les Ardennes, l’Aveyron, le Calvados, le Cantal, la Charente-Maritime, la Corrèze, la Côte-d’Or, les Côtes-d’Armor, la Creuse, la Dordogne, l’Eure, le Finistère, le Gers, l’Indre, l’Indre-et-Loire, l’Isère, les Landes, le Loir-et-Cher, la Loire, la Haute-Loire, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Lozère, le Maine-et-Loire, la Manche, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Morbihan, la Nièvre, l’Orne, le Pas-de-Calais, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, la Sarthe, la Seine-Maritime, les Deux-Sèvres, la Somme, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Vendée, la Vienne, les Vosges et l’Yonne.

« Vigilance »

« On range le masque dans certains endroits, mais on a intérêt à ne pas le mettre trop loin », préconise pour sa part Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa, pour qui « il y a une vigilance à avoir ».

Dans les collèges et les lycées, les règles du port du masque en intérieur pour les personnels et les adolescents restent inchangées.

Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a dénoncé jeudi dans un communiqué « l’incohérence et le manque de projection de la gestion de la crise sanitaire dans les écoles » et prône « la prudence », face à la levée du port du masque pour les élèves de primaire dans ces 47 départements.

Même constat pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT qui se dit « plus que réservée au sujet de certains départements de la liste qui présentent un taux d’incidence élevé chez les petits ».

En parallèle, sur le volet de la contamination, le Snuipp-FSU « demande au ministère une montée en puissance des tests salivaires pour les 6 millions d’élèves du primaire qui ne sont pour l’instant proposés qu’à hauteur de 300.000 par semaine alors qu’il en faudrait 20 fois plus pour mettre en place les préconisations du conseil scientifique ».

Actuellement un cas de Covid dans une classe en primaire entraîne une fermeture. Mais les écoles de 10 départements – dont 5 dans les départements sans masque pour les écoliers – devraient expérimenter à une date pas encore fixée, un nouveau protocole sanitaire à l’école. Il s’agira de ne plus fermer une classe dès le premier cas positif et de tester tous les élèves, isolant seulement les cas positifs.

Sont concernés par cette expérimentation: l’Aisne, l’Ariège, la Côte-d’Or, les Landes, la Manche, le Morbihan, la Moselle, le Rhône, le Val-d’Oise et le Var.

En cas de contamination au collège ou au lycée, seuls les élèves cas contacts non vaccinés doivent s’isoler une semaine.

Jeudi, moins de 1.700 classes (1.692) étaient fermées à cause de l’épidémie de Covid-19, soit 0,32% des classes du pays, a annoncé vendredi le ministère de l’Education nationale.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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