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Hérault

Dans l’Hérault, Emmanuel Macron de nouveau sur le terrain, pour parler d’éducation

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Au lendemain d’une visite chahutée en Alsace, le président se rend ce jeudi dans un collège à Ganges au nord de Montpellier.

Au lendemain d’une journée mouvementée en Alsace où il a été conspué par des manifestants, Emmanuel Macron poursuit ce jeudi son entreprise d’«apaisement» du pays avec un déplacement dans l’Hérault consacré à l’éducation. Le chef de l’État est attendu en fin de matinée au collège Louise-Michel de Ganges, à une heure au nord de Montpellier, où il s’entretiendra avec des professeurs, des élèves et des parents d’élèves.

Pour ce déplacement consacré à la préparation de la rentrée scolaire de septembre, il sera accompagné du ministre de l’Éducation Pap Ndiaye et de la Secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire Patricia Mirallès. L’occasion pour le président d’aborder «trois axes» pour «poursuivre la transformation de l’école publique», selon l’Élysée.

«A vue d’oeil»

Lors de son allocution télévisée lundi soir, Emmanuel Macron avait promis que l’école allait changer «à vue d’œil» dès septembre, avec des enseignants «mieux rémunérés», des élèves «davantage accompagnés» en français et mathématiques notamment, et un «remplacement systématique des enseignants absents». L’ambition est claire, souligne l’Élysée : «changer notre école pour renouer avec l’ambition d’être l’une des meilleures d’Europe».

Ce qui pourrait se traduire, selon plusieurs sources macronistes, par des annonces sur la rémunération des enseignants, attendues depuis plusieurs semaines par la communauté éducative. Dès la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait avancé deux pistes pour répondre au problème d’attractivité du métier d’enseignant : d’un côté une hausse «inconditionnelle» de 10% des salaires, et l’autre une augmentation liée à de nouvelles missions, appelée «pacte».

L’idée est accueillie avec circonspection sur le terrain, et toutes les organisations syndicales avaient claqué la porte des négociations en mars sur la partie «pacte», refusant le «travailler plus pour gagner plus». C’est «un outil déguisé en revalorisation» qui «exploite le fait que les collègues ne sont pas assez payés», affirmait Antoine Tardy, co-secrétaire académique du SNES-FSU Versailles, avant le déplacement de jeudi. Le gouvernement va donner un «os à ronger aux parents d’élèves pour qu’ils croient que leur enfant va être suivi», estimait Benoît Connétable, professeur de mathématiques au lycée Carnot et secrétaire FO des lycées et collèges parisiens.

Pour Emmanuel Macron, il s’agit aussi de poursuivre son travail de terrain, dans le cadre des «cent jours» qu’il a lancés lundi après la promulgation express de la réforme des retraites. Sera-t-il à nouveau accueilli par des huées et sifflets, comme mercredi à Sélestat (Bas-Rhin) où il effectuait son premier bain de foule depuis des semaines ? «Il faut entendre la colère, je ne suis pas sourd à celle-ci», mais «elle ne m’empêchera pas de continuer à me déplacer», a affirmé le chef de l’État.

«Jukebox du mépris»

Dans la région de Ganges, une commune de 4000 habitants des contreforts des Cévennes, le représentant local de la CGT Mathieu Guy évoque une «provocation» d’un président «qui ne répond pas à la question des retraites et vient se balader dans les campagnes pour parler d’autre chose». «Visite éclair» et «stratégie de com», tranche de son côté le député La France insoumise (LFI) de la circonscription, Sébastien Rome.

L’accueil chahuté d’Emmanuel Macron en Alsace a été raillé par les oppositions. «Être à l’écoute, ce n’est pas remettre une pièce dans le jukebox du mépris à chaque fois que les Français manifestent», a affirmé le porte-parole du RN Laurent Jacobelli. «La mission d’un président de la République n’est ni d’être aimé, ni de ne pas être aimé, c’est d’essayer de faire bien pour son pays et d’agir», a affirmé mercredi Emmanuel Macron, convaincu «qu’en apaisant on continue d’avancer».

Mais avec cette séquence ouverte sur le terrain, le mot d’ordre semble aussi être «accélération». Parmi les chantiers prioritaires que le chef de l’État veut faire avancer d’ici au 14-Juillet, celui d’un «nouveau pacte de la vie au travail» à négocier avec les partenaires sociaux, et celui des «progrès» dans les services publics comme l’éducation ou la santé.

Côté transports, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF ont par ailleurs appelé à une «journée d’expression de la colère cheminote» jeudi présentée comme une «étape de préparation» aux manifestations du 1er mai. Avec une circulation des TGV quasi normale et 4 TER sur 5 en moyenne nationale, les perturbations devraient toutefois être limitées.

Économie

Casino : 21 magasins dans toute la France vont mettre la clef sous la porte

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Casino : 21 magasins dans toute la France vont mettre la clef sous la porte

Quelques mois après l’annonce de la fin des magasins Casinos, 21 enseignes vont définitivement fermer, a fait savoir France Bleu Saint-Étienne Loire. Près de 1 000 personnes vont être licenciées.

Faute de repreneur, 21 magasins Casino vont fermer leurs portes et près d’un millier de personnes vont être licenciées. Les lettres de licenciement sont attendues au plus tard à la mi-novembre par les syndicats, sauf retournement de situation miraculeux. Au total, 25 magasins savent depuis le printemps dernier qu’ils ne font pas partie des négociations et transferts avec Auchan, Carrefour et Intermarché. Le groupe stéphanois était en effet en proie à d’énormes difficultés financières. La date limite pour trouver un repreneur était ce lundi 30 septembre.

Quatre ont trouvé un repreneur et les 21 autres vont donc fermer. Voici les villes où les magasins de la marque vont mettre la clef sous la porte : Aurillac (Cantal), Brest (Finistère), Chauray (Deux-Sèvres), Chenôve (Côte-d’Or), Lannion (Côtes-d’Armor), Malemort (Corrèze), Malestroit (Morbihan), Marseille 14e (Bouches-du-Rhône), Moissac (Tarn-et-Garonne), Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), Montpellier (Hérault), Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), Saint-Doulchard (Cher), Saint-Jean-de-Losne (Côte-d’Or), Saint-Michel-sur-Orge (Essonne), Torcy (Seine-et-Marne), Toulouse Basso Combo (Haute-Garonne), Valence (Drôme) et Valentigney (Doubs).

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Hérault

Vigilance orange dans le Gard et l’Hérault pour risques de pluies et d’orages violents

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Vigilance orange dans le Gard et l'Hérault pour risques de pluies et d'orages violents

Météo-France a placé le Gard et l’Hérault en vigilance orange en raison de fortes pluies orageuses attendues dimanche après-midi. Ces intempéries pourraient provoquer des inondations localisées et un ruissellement intense.

Ce dimanche, les départements du Gard et de l’Hérault se trouvent sous une vigilance accrue face aux risques de précipitations orageuses importantes. D’après Météo-France, les premières averses orageuses devraient toucher les Cévennes et le Haut-Languedoc dès la mi-journée, avant de progresser vers les plaines du Gard et de l’Hérault en fin de journée. Ces pluies, accompagnées d’orages, pourraient atteindre des intensités particulièrement élevées, avec des précipitations localisées mais persistantes. Cette combinaison augmente considérablement le risque de ruissellement intense, ce qui pourrait provoquer des inondations rapides, notamment dans les zones urbaines ou déjà fragilisées.

Météo-France a donc émis une alerte orange pour ces deux départements, signalant un potentiel danger pour la population et les infrastructures. Les autorités locales appellent à la vigilance et à éviter les déplacements non essentiels.

Cette dégradation météorologique devrait se prolonger dans la nuit de dimanche à lundi, se déplaçant vers la vallée du Rhône et la Provence, touchant principalement les zones littorales. Les résidents des régions concernées sont invités à rester informés des évolutions météo et à prendre les précautions nécessaires face aux risques de débordement des cours d’eau et d’inondations urbaines.

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Hérault

Grande-Motte : Incendie dans une synagogue, le suspect interpellé

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Grande-Motte : Incendie dans une synagogue, le suspect interpellé

La synagogue de la Grande-Motte a été la cible d’une attaque incendiaire dans la matinée du samedi 24 août. Le suspect, un homme de 33 ans, a été appréhendé dans la soirée par les forces de l’ordre à Nîmes. Les autorités privilégient la piste criminelle.

Dans la matinée du samedi 24 août, la synagogue Beth Yaacov de la Grande-Motte, a été le théâtre d’une attaque incendiaire, provoquant une vive émotion au sein de la communauté locale. Les faits se sont déroulés aux alentours de 8h30, lorsque deux véhicules en feu ont été signalés devant l’édifice religieux. L’un des véhicules, vraisemblablement piégé avec une bouteille de gaz, a explosé, déclenchant plusieurs foyers d’incendie qui se sont propagés jusqu’aux portes de la synagogue. Quatre départs de feu distincts ont été recensés par les pompiers intervenus sur place.

Un policier municipal a été légèrement blessé lors de l’incident et a été transporté en urgence à l’hôpital. Aucun autre blessé n’a été signalé parmi les fidèles présents dans la synagogue à ce moment-là. Rapidement, les autorités ont privilégié la piste criminelle, un individu suspect ayant été repéré par les caméras de vidéosurveillance peu avant l’attaque. L’homme, identifiable par un drapeau palestinien noué autour de la taille et un keffieh, a été activement recherché par les forces de l’ordre.

Le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a immédiatement réagi en condamnant fermement cet acte, qu’il a qualifié de « tentative d’incendie manifestement criminelle ». Il a assuré que tous les moyens seraient mobilisés pour retrouver l’auteur de cette attaque. Dans un communiqué, il a rappelé que des mesures de sécurité supplémentaires avaient été demandées devant les lieux de culte juifs en mai dernier, et il a réitéré cette demande auprès du préfet de l’Hérault à la suite de cet événement.

En fin de journée, le suspect a été localisé dans une tour du quartier sensible de Pissevin, à Nîmes. L’intervention a été menée conjointement par les unités d’élite du Raid et les brigades d’intervention de Marseille et Montpellier. Lors de l’opération, le suspect a ouvert le feu sur les forces de l’ordre, qui ont riposté, le blessant au visage. L’homme, de nationalité algérienne, est connu des services de police pour des délits mineurs et pour consommation de stupéfiants, mais n’était jusqu’alors pas fiché par les services antiterroristes.

Trois autres personnes, issues de l’entourage du suspect, ont également été placées en garde à vue dans le cadre de cette enquête. Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances exactes de la préparation de l’attaque et la fuite du suspect. Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire, qualifiant l’incident de « tentative d’assassinats terroristes ».

Le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, s’est rendu sur les lieux en début d’après-midi en compagnie de Gérald Darmanin. Il a affirmé que la France ne céderait pas face à l’antisémitisme et à la violence, soulignant que la lutte contre ces fléaux est un combat de chaque instant pour la nation. Le président de la République, Emmanuel Macron, a également exprimé son soutien aux victimes et réitéré l’engagement de l’État à protéger les lieux de culte à travers le pays.

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