Coronavirus
Covid: une « course contre la montre » dans les Pyrénées-Orientales
Vacciner et dépister en masse: en quelque jours, les Pyrénées-Orientales ont vu les contaminations au Covid-19 exploser et une « course contre la montre » est engagée pour tenter de freiner l’épidémie dans ce département très touristique, frontalier de l’Espagne.
« La seule solution aujourd’hui, c’est la vaccination de masse », est convaincue Brigitte Wadih, l’une des coordinatrices du vaccinodrome de Perpignan qui injecte quotidiennement quelque 1.800 doses.
« On est dans une course contre la montre! Si on veut réussir (à contenir l’épidémie), il faut qu’au moins 90% de gens soient vaccinés le plus rapidement possible, pour empêcher aussi le Covid de muter en des variants toujours plus contagieux », affirme cette infirmière de 60 ans.
Le taux d’incidence atteint désormais dans le département 289,8 cas/100.000 habitants, le plus élevé de métropole, alors qu’il n’était que de 41,5 cas/100.000 habitants il y a une semaine, indique à l’AFP l’Agence régionale de santé.
Le préfet des Pyrénées-Orientales vient de prendre de nouvelles mesures rendant désormais le masque obligatoire en extérieur, sauf à la plage et dans les grands espaces naturels, et obligeant les cafés et restaurants à fermer à 23H00.
« Pour ma liberté »
Dimanche dès 07H00 du matin, une dizaine de personnes se pressaient déjà devant le vaccinodrome de la cité catalane, principalement des candidats sans rendez-vous ayant hésité jusqu’au dernier moment, venant plus par envie de profiter pleinement de l’été et de ses plaisirs que par conviction sanitaire.
« Je trouve qu’on n’a pas assez de recul sur ce vaccin… J’ai clairement pris ma décision après le discours de Macron » le 12 juillet rendant le pass sanitaire nécessaire pour la plupart des événements culturels et les bars ou restaurants, confie à l’AFP Chloé Nègre, juste après avoir reçu sa première dose.
« Maintenant que c’est fait, on verra bien. Mais au moins ça va me permettre de sortir et faire la fête comme je le souhaite. Je fais ça pour ma liberté! », s’exclame la jeune femme de 24 ans.
« Les jeunes arrivent parfois un peu stressés, mais c’est souvent par peur de l’aiguille. Et vous voyez, ils ressortent avec le sourire, et non pas avec des cheveux verts ou des ailes dans le dos », s’amuse Mme Wadih.
En une semaine, le taux de vaccination dans le département a augmenté de 8%, selon l’ARS.
« Indispensable »
Les manifestations contre la vaccination obligatoire « et les bêtises qui s’y disent me fendent le cœur », dit la coordinatrice du vaccinodrome. « On a la chance de vivre dans un pays qui a des vaccins, gratuits, pour tout le monde, et les gens racontent n’importe quoi », se désole-t-elle.
Du haut de ses 83 ans, André Carbonnier approuve. « Il faudrait que tout le monde y passe sinon on ne va jamais s’en sortir », insiste l’octogénaire aux yeux bleus.
En robe d’été, Myrtille Zilliex, une lycéenne de 17 ans, est venue avec sa grand-mère. « J’ai pris la décision seule. On a été en distanciel au lycée la moitié de l’année, maintenant j’attends juste que tout ça se termine », raconte la jeune femme venue de Rennes et ravie de pouvoir passer des vacances chez ses grands-parents.
Plus au sud, dans le village pyrénéen de Céret, nombreux sont les habitants et vacanciers venus d’Espagne assister dimanche à une corrida. Devant les arènes, un barnum de dépistage éphémère a été installé.
« Dans les Pyrénées-Orientales particulièrement, c’est indispensable de mettre en place ce type de dispositif. C’est le seul moyen pour éviter un cluster dans les arènes ou d’autres endroits », affirme Benjamin Baillot, pharmacien et membre d’une association d’aficionados de corridas. Depuis samedi, il enchaîne la réalisation de plusieurs dizaines de tests antigéniques.
Des dispositifs similaires seront mis en place toute la semaine sur des aires d’autoroute, des marchés ou à l’entrée de festivals du département.
« Dans les Pyrénées-Orientales, 22.026 tests ont été réalisés la semaine dernière, contre 13.458 la semaine précédente, soit une augmentation de 63% et trois fois plus de cas positifs », selon les derniers chiffres de l’ARS samedi. Le variant delta représente désormais 88% des cas dans le département.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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