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Covid: l’exécutif prêt à de nouvelles mesures en IDF

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L’Ile-de-France ne devrait bientôt plus passer entre les gouttes: devant l’aggravation de la situation épidémique dans la région capitale, Jean Castex a assuré mardi que « le moment (était) venu pour envisager de nouvelles dispositions ».

« On est dans une situation préoccupante et critique et, très clairement, des mesures du type de celles auxquelles on a eu recours dans les autres parties du territoire sont sur la table ce soir », a-t-il ajouté sur BFM TV, en référence aux confinements mis en place le week-end dans les agglomérations de Nice, Dunkerque et dans le Pas-de-Calais.

« Incontestablement, on est sur un point d’équilibre extrêmement précaire », a insisté M. Castex, tout en relevant que la « décision » d’un reconfinement n’était pas encore formellement prise.

Un Conseil de défense est convoqué mercredi à l’Elysée et pourrait acter de nouvelles mesures pour l’Ile-de-France.

La circulation du virus, marquée par la propagation du variant anglais, plus contagieux, ne ralentit pas dans la région parisienne, la plus peuplée du pays (12 millions d’habitants).

Le taux d’incidence a de nouveau grimpé à 418 nouveaux cas de contamination pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours dans la région, bien au-dessus du seuil dit d' »alerte maximale » des autorités sanitaires (250) qui a lui été dépassé au niveau national.

coup de frein

Cette aggravation de la situation survient à un moment critique: la suspension du vaccin d’AstraZeneca en France, comme chez ses voisins européens, a mis un coup de frein à la campagne de vaccination, alors que l’épidémie a encore fait 320 morts mardi dans le pays et provoqué l’entrée de 435 nouveaux malades en réanimation.

Avant une réunion spéciale jeudi, l’Agence européenne du médicament (EMA) a réaffirmé qu’elle restait « fermement convaincue » des bénéfices du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, malgré le signalement de problèmes sanguins détectés chez des personnes vaccinées, tels que des difficultés à coaguler ou la formation de caillots (thrombose).

Jean Castex a assuré pour sa part qu’il se ferait vacciner « très rapidement » si la suspension d’AstraZeneca était levée, qualifiant ce vaccin d' »utile, même et surtout pour les formes graves de la maladie ».

Le gouvernement, qui a promis au moins 10 millions de premières injections d’ici à la mi-avril, 20 millions d’ici à la mi-mai et 30 millions d’ici à l’été, compte notamment sur ce vaccin, que les médecins et les pharmaciens peuvent injecter, pour garder la cadence.

« Nous avions 50 rendez-vous programmés aujourd’hui (mardi) qu’il a fallu annuler », a expliqué, un peu dépitée, Aurélie Jandard, médecin généraliste dans une maison de santé d’Ambierle (Loire).

Les objectifs du gouvernement sont-ils remis en cause? « Si la suspension devait persister, ou partiellement, oui, dans une certaine mesure mais pas complètement », a répondu sur France Inter le président du Comité d’orientation de la stratégie vaccinale, le Pr Alain Fischer, en rappelant que le vaccin du laboratoire anglo-suédois « représente à peu près 30, 35% des doses qui doivent être administrées au mois d’avril ».

Sur plus de 5,2 millions de premières doses injectées en France, 1,3 million proviennent d’AstraZeneca, les autres étant des vaccins de Pfizer/BioNTech et Moderna.

« Pas en danger »

« Les gens ne sont pas en danger parce qu’ils auraient été vaccinés par AstraZeneca », dont la seconde dose intervient entre 9 et 12 semaines, a insisté de son côté le ministe de la Santé Olivier Véran.

Alors que les capacités des services de réanimation sont saturées depuis plusieurs semaines dans les régions Hauts-de-France et Provence Alpes-Côte d’Azur, le nombre de malades dans ces services de soins critiques a dépassé le pic de la 2e vague de l’automne en Ile-de-France, à 1.177 mardi, sur 4.239 patients Covid-19 dans toute la France.

Et un nouveau variant du coronavirus SARS-CoV2 a été détecté en Bretagne, a annoncé la Direction générale de la santé (DGS), précisant que des investigations étaient en cours pour en évaluer la transmissibilité et la sévérité.

Un an jour pour jour après le premier confinement, le Covid-19, dont le bilan s’élève à plus de 91.000 morts, pèse toujours lourdement sur les vies quotidiennes: couvre-feu à 18H00 en métropole et confinement le week-end dans les territoires les plus touchés, restaurants, bars, lieux culturels et salles de sport privées fermées depuis plus de quatre mois, étudiants accueillis au compte-gouttes dans les universités.

Le président Emmanuel Macron avait assuré dès lundi que de « nouvelles décisions » seraient prises dans « les jours qui viennent ». Il devait recevoir mardi à 17H00 une délégation du comité scientifique qui, dans son dernier avis, préconise notamment de ne fermer les écoles qu’en « dernier recours ».

Le chef de l’Etat devait ensuite s’entretenir par visioconférence avec des réanimateurs.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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