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Covid: en France, l’épidémie freine, mais l’hôpital n’en voit pas le bout

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Un centre de vaccination dans la salle Paris La Défense Arena, à Nanterre, le 3 mai 2021 ©Bertand Guay

À deux semaines de la prochaine étape du déconfinement, la situation épidémique s’améliore lentement en France, mais les hôpitaux sont toujours confrontés à une charge élevée de malades du Covid-19 et des experts sanitaires s’inquiètent toujours d’une réouverture prématurée.

Taux de positivité, d’incidence et de reproduction en baisse, moins de contaminations enregistrées chaque jour, les indicateurs de la circulation du SARS-CoV-2 sont plus favorables.

Depuis le milieu de la semaine dernière, entre 20.000 et 30.000 cas positifs sont comptabilisées au quotidien par Santé publique France. Moins que les 40.000 voire plus de 50.000 cas quotidiens détectés entre fin mars et début avril, mais encore très loin du seuil, finalement jamais atteint, de 5.000, retenu par le gouvernement pour sortir du confinement à la mi-décembre.

Cette fois, l’exécutif n’a pas fixé d’objectif pour rouvrir les terrasses, commerces, lieux culturels et repousser le couvre-feu à 21h le 19 mai, Emmanuel Macron ayant seulement évoqué la possibilité d' »actionner des +freins d’urgence+ » dans les départements qui dépassent un taux de 400 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur sept jours. Un seuil plus élevé que celui d' »alerte maximale » de 250 utilisé jusque-là, et que nombre d’épidémiologistes jugent beaucoup trop léger.

« Tous les autres pays retiennent des seuils beaucoup plus bas », déplore dans Le Monde Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm.

Moins de décès

« Actuellement, le nombre de cas baisse, mais on a à peine passé le pic. On relâche sans avoir diminué vraiment la pression à l’hôpital », ajoute-t-elle, en soulignant qu’au précédent déconfinement en décembre, « le nombre d’hospitalisations et de personnes en réanimation avait plus baissé quand on a rouvert ».

Quant à la vaccination, elle progresse, avec 546.907 injections lundi, au début d’une nouvelle phase où les 18-50 ans peuvent se faire vacciner sur « déclaration » d’une comorbidité mais sans prescription médicale.

Près d’un tiers (31,3%) de la population majeure a reçu une première dose (13% de vaccinés majeurs avec deux doses) mais « cela reste sans doute trop faible pour garantir une diminution de la circulation du virus », prévient Dominique Costagliola.

S’il baisse depuis le 26 avril, le nombre de malades soignés dans les services de réanimation s’élevait toujours à plus de 5.500 mardi, soit 108% d’occupation des capacités initiales.

Le rythme des décès est lui aussi en recul, avec 243 morts à l’hôpital mardi, après 311 lundi.

Dans ses dernières projections, datées de mardi, l’équipe de modélisation de l’Institut Pasteur « anticipe une baisse des admissions à l’hôpital et des besoins en lits dans les jours qui viennent », mais « l’augmentation de la mobilité » montrée par les « données Google pourrait atténuer cette baisse ».

« Trop vite »

A l’hôpital Louis-Mourier de l’AP-HP à Colombes, où la réa est pleine, la troisième vague est encore bien réelle.

« Si on en croit le nombre de sollicitations qu’on a pour trouver des places de réanimation, la gravité des patients qu’on prend en charge et le taux d’occupation qu’on a actuellement, clairement nous ne sommes pas encore sur une phase de décroissance et nous craignons qu’elle soit assez lente », explique le chef du service de réanimation, Jean-Damien Ricard.

« Lors de la décroissance de la 2e vague, on était descendu à 30 admissions en réanimation en Ile-de-France, actuellement on dépasse 100 entrées par jour », souligne-t-il, en craignant que le déconfinement aille « trop vite ».

Après l’étape du 19 mai, marquée aussi par la réouverture aux spectateurs des établissements sportifs (avec des jauges et une limite de 800 personnes en intérieur), l’agenda de l’exécutif prévoit une étape ultérieure le 9 juin, avec réouverture des cafés et restaurants (tables de 6 maximum), des salles de sport et la possibilité d’accueillir jusqu’à 5.000 personnes dans les lieux culturels et sportifs avec pass sanitaire. Puis, le 30 juin doit sonner la fin relative des jauges et du couvre-feu.

Certains territoires n’attendent pas pour desserrer doucement l’étau.

Dans les Alpes-Maritimes, l’obligation du port du masque a été levée mardi par la préfecture pour les espaces verts urbains et aux abords des plans d’eau, plages et bases de loisir comprises. Une décision intervenue notamment à la demande de la municipalité de Villeneuve-Loubet, commune très boisée à l’origine d’une campagne d’affichage décalée et critique représentant des sangliers masqués.

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l'origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.

Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.

Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.

Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l'OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale

L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.

Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.

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Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

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Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.

L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.

Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.

«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.

Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.

Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».

Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays

La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.

L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.

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