Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Covid-19: Von der Leyen s’explique sur les vaccins

Article

le

virus:-von-der-leyen-s’explique-sur-les-vaccins

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen défend mercredi devant le Parlement de l’UE sa stratégie controversée sur les vaccins, seule arme contre un virus qui continue de sévir dans le monde, entraînant de nouvelles restrictions de plus en plus critiquées.

Dernier pays en date à donner un nouveau tour de vis aux mesures de lutte anti-Covid, le Royaume-Uni a annoncé mardi que tous les voyageurs arrivant en Angleterre devront se soumettre à deux tests PCR, aux deuxième et huitième jours d’une quarantaine obligatoire de dix jours.

Le pays le plus endeuillé d’Europe avec près de 113.000 morts craint de plus en plus d’être exposé à des variants du coronavirus potentiellement résistants aux vaccins.

Pour la même raison, l’Espagne, qui a passé mardi la barre des trois millions de cas détectés, a annoncé que les restrictions imposées sur les vols en provenance du Royaume-Uni, du Brésil et d’Afrique du Sud seraient prolongées jusqu’au 2 mars.

La France, où les autorités ont annoncé que le seuil des 80.000 morts avait été franchi, réunit mercredi son Conseil de défense, sans exclure de nouvelles restrictions. Mais celles qui existent déjà commencent à peser sur une partie de la population. La grogne enfle ainsi chez les Français de l’étranger face aux motifs « impérieux » désormais exigés pour rentrer en France, comme l’illustre une pétition lancée en Amérique du Nord qui rassemblait mardi plus de 4.000 signatures.

En Allemagne, la chancelière Angela Merkel retrouve mercredi les présidents des régions allemandes pour faire le point sur l’épidémie, et, là aussi, sans exclure un nouveau tour de vis.

En Grèce, un confinement plus serré, surtout dans la région d’Athènes, va être mis en place, entraînant la fermeture des écoles et des magasins.

Populations épuisées

Dans ce contexte, les critiques fusent en Allemagne et en Europe sur le retard pris par la campagne de vaccination entamée au lendemain de Noël, alors que les populations apparaissent épuisées par des mois de restrictions.

Ursula von der Leyen, qui a déjà plusieurs fois répondu à ces accusations, va une nouvelle fois s’expliquer, cette fois devant les parlementaires européens réunis en séance plénière à Bruxelles.

Samedi, dans la presse allemande, elle avait imputé ces retards à une « pénurie mondiale de composants » entrant dans la fabrication des vaccins.

L’Europe n’est pas le seul continent engagé dans cette course contre la montre avec le coronavirus. En Amérique du Sud, plusieurs dizaines d’entreprises et d’ONG brésiliennes ont annoncé mardi une initiative commune pour aider les autorités à accélérer la vaccination, avec l’objectif ambitieux d’immuniser l’ensemble de la population « d’ici septembre ».

Le Chili a de son côté dépassé mardi le million de personnes vaccinées contre le Covid-19, six jours après le début du processus de vaccination de masse chez les personnes âgées, qui ont rejoint le personnel médical déjà vacciné depuis décembre.

Au Pérou, la campagne de vaccination avec le vaccin chinois de Sinopharm a débuté mardi dans les hôpitaux de Lima pour le personnel médical.

Le monde barricadé

Depuis les premiers cas de coronavirus recensés en décembre 2019 à Wuhan, dans le centre de la Chine, le monde s’est barricadé en s’interrogeant sur l’origine d’une crise sanitaire dramatique qui a fait à ce jour plus de 2,3 millions de morts.

Les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont jugé mardi « hautement improbable » la théorie d’une fuite d’un laboratoire à Wuhan. Les Etats-Unis ont d’ailleurs pris mardi pris leurs distances vis-à-vis de cette théorie soutenue par l’ancien président Donald Trump, et ont exprimé leur soutien aux experts de l’OMS.

Ces derniers, qui présentaient mardi les résultats de leur mission en Chine, ont néanmoins échoué à identifier l’animal responsable de la maladie.

Une transmission du coronavirus depuis un premier animal puis un deuxième avant une contamination à l’homme est l’hypothèse « la plus probable », a indiqué Peter Ben Embarek, chef de la délégation de l’OMS, lors d’une conférence de presse très attendue. Cette piste demande toutefois « des recherches plus spécifiques et ciblées », a-t-il ajouté.

M. Ben Embarek a également évoqué « la possibilité » d’une transmission du coronavirus « via le commerce des produits surgelés »: « Il serait intéressant d’examiner si un animal sauvage congelé qui a été infecté a pu être un vecteur potentiel », s’est-il interrogé.

Cette mission sur les origines de la transmission du virus à l’homme, qui s’est achevée cette semaine, a eu du mal à se mettre en place, la Chine semblant réticente à laisser venir ces spécialistes mondiaux de diverses disciplines comme l’épidémiologie mais aussi la zoologie.

Plus de 135 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans le monde, selon un comptage réalisé par l’AFP mardi.

A ce jour, au moins 90 pays ou territoires ont entamé leur campagne, mais près de deux doses sur trois (64%) ont été injectées dans des pays à revenu « élevé » (au sens de la Banque mondiale), qui n’hébergent pourtant que 16% de la population mondiale.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus